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Spider-Man, Spider-Man, does whatever a Marvel can...

Que dire qui n'ait déjà été dit au sujet d'un film Marvel? Il n'est pas tant question ici de formule délibérément reproduite - on évite l'origin story même si le récit reste un peu celui d'une "première fois" - que d'une répétition avec plus ou moins les mêmes défauts et qualités qu'à l'accoutumée. Comme la firme a su le faire par le passé, c'est en mélangeant les genres que ces films de super-héros peuvent conserver un peu de fraîcheur (film de guerre, film d'espionnage, film de casse). Là où le diptyque de Marc Webb ne trouvaient rien à raconter et s'apparentait à une resucée inférieure à la trilogie de Sam Raimi, ce nouveau reboot a l'intelligence de s'inscrire à 100% dans le teen movie, gardant Peter Parker au lycée pour l'intégralité du film et non juste le premier acte. Néanmoins, si le décor change un peu, l'intrigue, tout droit sortie d'un banal épisode de la série Agents of S.H.I.E.L.D., est sans doute ce que le studio a servi de plus fonctionnel à ce jour. Par conséquent, si le Vautour parvient à être visuellement charismatique, il demeure narrativement aussi faible que la plupart des antagonistes du Marvel Cinematic Universe. Et si l'antagoniste le plus fort de Marvel était Kevin Feige?

Tout ce qui touche à l'approche simili-John Hughes est plutôt amusante. Les archétypes sont au rendez-vous et s'avèrent plutôt efficaces dans l'humour (mention spéciale à Zendaya qui vole la vedette à tout le monde à chacune de ses brèves apparitions). On ne pourra jamais enlever ça aux films Marvel, tout comme leur talent pour le casting (Tom Holland confirme). Toutefois, le parallèle entre la vie adolescente du héros et ses aspirations justicières aurait pu mieux être exploité mais le scénario ne fait jamais l'effort de raconter quoi que ce soit. Trop nombreux sont les produits Marvel à privilégier le fun au détriment de l'histoire. Comme au fast-food, le spectateur passe un bon moment mais il n'y a rien de consistant à se mettre sous la dent. Légèreté n'est pas synonyme de creux alors pourquoi Marvel s'échine à les faire rimer? Le bât blesse d'autant plus que le film n'a pas grand chose à proposer formellement non plus. Doctor Strange appliquait la recette à la lettre mais pouvait se vanter de présenter un univers légèrement différent et des scènes d'action conceptuelles plutôt impressionnantes. Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 n'abandonnait pas toute velléité thématique et témoignait d'un ton propre à James Gunn. Or, si Jon Watts livre une copie tout à fait honorable, il n'y a rien dans la mise en scène, notamment des set-pieces, dénués d'inventivité, qui sorte du lot. Watts n'est qu'un yes man de plus et l'identité du film est sacrifié à l'autel de la cohérence de l'univers, assurée par les cameos de personnages d'autres films et cette sempiternelle photo numérique fade. À plusieurs reprises, Marvel a su donner naissance à des films bien plus intéressants et/ou personnels et/ou profonds et/ou réussis que celui-ci. S'ils se contentent juste de faire sourire pendant deux heures - c'est déjà bien diront certains - ils sont condamnés à pondre des produits de plus en plus oubliables.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Peut être le premier Marvel que j'irai pas voir en salle depuis Iron Man 2.

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CroqAnimement votre

Rhaaa, fait chier là !!!

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N'écoutez pas Film Freak

Le Vautour? Ce n'est pas la raison pour laquelle Sam Raimi a été foutu dehors de la franchise ça?

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Arf. Bon fallait s'en douter. Ça sent le 4/6 habituel.
Faut espérer que Ragnarok sorte enfin du moule là.

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Doute.

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N'écoutez pas Film Freak

Si on sent la patte de Waititi au moins autant que celle de Gunn sur les Guardians, ça sera déjà pas mal. Surtout que Waititi est un bien meilleur réal.

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Tu te bases sur quoi pour dire ça ?

Bah ses films comparés à ceux de Gunn. J'aime beaucoup les deux réals mais je trouve Waititi un cran au dessus (j'ai absolument adoré Hunt for the Wilderpeople)

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Et bien j'ai trouvé ça vachement bien, et le film vieillit déjà très bien dans ma tête.
On a vraiment un friendly neighbourhood Spider-Man , au sens litteral du terme. Il attrape des voleurs de vélos, aide une dame à traverser la route, et les méchants du film sont juste des petits criminels qui font leur buisiness dans leur coin.
Même les références au MCU et la présence (ni trop importante, ni trop anecdotique) de Stark servent un but et une thématique : Peter est un débutant, un ado un peu gauche qui est in over his head . J'ai trouvé Keaton hyper efficace, menaçant quand il le faut, et totalement justifié dans son rôle de méchant. . Le meilleur méchant Marvel depuis Loki.

Holland fait super bien le taf, il bafouille, il n'est pas à l'aise, ni dans sa peau ni dans son costume. On est en plein dans un teen movie, le film l'assume et le fait efficacement.

Donc voilà, c'est probablement inférieur aux Raimi, mais c'est la meilleure adaptation du personnage à ce jour. Le film a plein de bonnes idées et a fait les bons choix pour que ce reboot serve à quelque chose.

4,5/6

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La ligne narrative de comédie n'est pas foudroyante mais fait le job. Elle sauve tous les trucs foireux (qui sont nombreux).
4 / 6

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Tennis de Table Bordeaux

Ce n'est qu'un avis, pas une critique, ça je ne sais pas faire.

Marvel évite l’origine Story mais nous fait un film initiatique, doublé d'un teen movie.
Donc une trame totalement classique, presque basique.
Tom Holand dans ce spider man passe pas mal, bien mieux qu'Andrew Garfield, à mes yeux.
Une Zendaya fort charmante et intrigante mais qui se fait discrètement remarquer.

Une tante May bien plus âgée que pouvait le laisser croire son apparition dans Civil War.
(J'ai été surpris par l'âge de l'actrice Marisa Tomei, qui l'incarne, elle est née en 1964 ce qui fait qu'elle a un an de plus que moi )
Je passe les Sidekiks, et le Love Interest
Michael Keaton en Vautour, que moi je trouve bon, qui est un méchant du genre de l'Home de Sable du film de Sam Raimi.
Ils sont tous deux devenus ce qu’ils sont par choix pour leur famille, le Vautour en s'équipant, l'Home des Sable en subissant. Mais ayant tous deux conservé une part d'humanité.

Un Combat final bien trop brouillon et sombre pour être lisible, contrairement aux autres scènes d'action du film en plein jour (Ferry, Obélisque), même la poursuite avec la fourgonnette reste lisible alors qu'le

Et globalement des CGI que j'ai trouvés plus voyant donc moches que dans les films de Sam Raimi.

Mais s'il y a une chose qui m'a étonné c'est un parti pris de réalisation. Très souvent dans le premier tiers du film il y a des plans très larges avec seul spider man qui parait extrêmement petit et un effet "Maquette" (TimeShift ?) très prononcé.
Deux plan qui me viennent à l'esprit,
J'aimerai comprendre l'intention du réalisateur ? (Copier une case de la BD (Hommage donc) ? Rendre Spider Man Petit ?)

J'ai failli ne pas aller le voir et au final j'ai passé un bon moment. Ce qui marche le mieux c'est vraiment l'humour, réussi presque de bout en bout. Le ton est vraiment excellent. Ned est génial.

J'ai apprécié le côté grand méchant en col bleu, avec ses motivations plus quotidiennes et ancrées, mais il est dommage que le Vautour en lui-même manque cruellement de gueule, notamment avec son masque basique à la Scorpio qui aurait pu avoir un profil plus racé et aquilin. Ensuite, ses relations familiales ne sont pas super bien gérées, c'est un peu un des angles morts du film.

L'ensemble est fun et passe assez vite pour du 2h14, mais il est dommage que le tout soit si numérique. Comment est-ce qu'en 15 ans d'évolution d'effets spéciaux on ne sache toujours pas faire un Spider-Man qui a du poids et des mouvements naturels d'être humain, fusse-t-il tournoyant ? On est vraiment à fond dans le syndrome décrit ici.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai trouvé ça vachement bien. On sait déjà (et le studio aussi) qu'aucune adaptation ne pourra rivaliser avec les Spidey de Sam Raimi... Du coup oui, ça raconte pas grand-chose, mais c'est suffisamment incarné et surtout RIGOLO pendant 2 heures. Je n'y allais clairement pas pour l'action, que je me doutais être générique, numérique etc. Et pourtant j'ai aimé cette idée de mettre spidey en difficulté à chaque fois, dans des lieux où ses "pouvoirs" ne serviront à rien (sympa le coup de la poursuite moisie dans le quartier pavillonnaire). On évite le destruction-porn habituel, on reste à petite échelle, et c'est vachement bien pour Spider-man. Tom Holland assure, son pote aussi.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

D'ailleurs c'est sympa que le combat final ait lieu avec un costume pourri.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste