Forum de FilmDeCulte

J'étais persuadé que je l'avais déjà vu, ce Rollerball original, et du coup je me pressais pas de la mater, ma copie qui traînait depuis des mois...

Et ben j'avais jamais vu ça en fait, et wow quelle claque! D'ailleurs, à lire la filmo de Jewison, je me rends compte que je suis pas mal inculte et je me demande si ses autres films sont du même calibre que celui-ci, vu qu'il m'a fait voler une paire de dents.

Parce que si je m'attendais à un film aussi impressionnant, déroutant, immensément bien mis en scène et génialement écrit...!


DES SPOILERS TOUT PLEIN

Jewison alterne des séquences (très longues!) d'action d'une pêche invraisemblable, qui rendent has-been d'un coup la plupart des scènes d'action récentes (l'intro de bien dix bonnes minutes in medias res est d'une puissance, d'une précision de découpage et d'une violence assez phénoménales, alors même qu'il n'y a pas de violence graphique directe, pas de musique surlignante -- le travail du son est à tomber par terre tout le long du film, avec palme spéciale pour toute la séquence dans la maison avec les invités qui matent la tv -- pas de caméra portée illisible artificialisant la tension... juste une force de mise en scène bluffante et une intelligence esthétique, à la fois critique et pertinente tout en restant fascinante et jamais ironique) ; et des séquences plus intimistes, mais tout aussi expressionnistes, donnant très régulièrement dans un onirisme ruizien (toute la séquence de la fin de la réception avec les types qui explosent les arbres, montée en alternance avec le discours du vieux, et les cadres de plus en plus dingues dans le bureau, jusque dans le bibelot de verre).

Ca confère au film une patte pas du tout datée, intemporelle, qui convient parfaitement à la S-F, et qui rend tangible la tension de l'intrigue et concret l'univers dépeint. Si bien qu'on dépasse la classique description d'un univers futuriste et totalitaire pour atteindre une émotion rare dans le genre, quelque chose de très brut, de très physique. La fin, évidemment, te prend à la gorge, t'as envie de crier avec la foule, et cette dernière image, bordel, c'est assez énorme... Mais je pense aussi à la séquence où il est sur le plateau de tv et qu'il drogue la meuf, ou encore celle où il revoit son ex sur les télés multivision dans différentes pièces de son appartement, où tu ressens son immense tristesse, ce désenchantement complet qui contamine le reste du film...

bon voilà, découverte dingue (et le mcT, que j'aime pourtant bien, paraît un peu "petit" en comparaison...)

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5,5 / 6 dans mon souvenir.
J'avais été particulièrement marqué par la scène utilisant la Toccata de Bach. J'ai toujours évité de le revoir. Peur de trouver les scènes d'action poussives et l'emballage SF kitsh (domotique, contexte sociologique...). Mais ton message me donne envie de tenter le coup.

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Tennis de Table Bordeaux

Scène énorme d'ouverture.

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Why there is so much trouble in this world?

Film tout daté tout mou dans mon souvenir.

Un peu comme le remake en fait.

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On va avoir une sérieuse conversation mon petit zad.

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!

Toi-même d'abord! (on l'a déjà eue, celle-là, en plus. Me semble-t-il...)

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Oui.

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N'écoutez pas Film Freak

bah développe, je t'en prie.

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non

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Si.

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N'écoutez pas Film Freak

hoouuu.

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Prout.

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N'écoutez pas Film Freak

je m'avoue vingt culs.

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Mine de rien, c'est l'échange le plus constructif que j'ai jamais eu sur ce forum. Merci et à bientôt.

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N'écoutez pas Film Freak

Madame je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde.

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