Forum de FilmDeCulte

Benjamin Braddock, un étudiant fraîchement diplômé, ne sait pas quoi faire de son avenir. Lors d'une soirée mondaine chez ses parents où il vagabonde, il fait la connaissance de Mrs Robinson, l'épouse du patron de son père. La femme, d'âge mûr, entreprend de séduire le garçon et y parvient très rapidement.

Un peu déçu parce que le film est bourré de qualités mais il a un peu de mal à emporter le morceau chez moi. Les personnages de Dustin Hoffman et d'Anne Bancroft sont assez magnifiques, lui en jeune diplômé et gamin d'après-guerre paumé et qui ne sait pas quoi faire de ce qu'il a, elle en prédatrice blessée et enfermée dans sa cage bourgeoise. Les deux acteurs tuent. La mise en scène de Nichols est brillante et précise, les scènes de séduction, l'utilisation de la musique et Hoffman flottant dans sa piscine protectrice, tout cela est excellent.

J'ai tendance à décrocher lorsque le personnage de la fille s'intercale, ça devient plus conventionnel, moins ambigu, affaiblissant le perso de Mrs Robinson au profit d'une jeunette qui ne m'intéresse pas des masses. Et ça s'étire un peu.

A noter qu'en fait Hoffman et Bancroft n'ont que 6 ans d'écart, et que la jambe de l'affiche n'est pas celle de l'actrice, mais d'une jeune mannequin inconnue nommée...



4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'avais bcp aimé jeune.

Je considère le film comme un vrai témoignage d'une époque oubliée d'une part, et surtout une grande comédie d'autre part (dans sa première partie en tout cas). C'est le "Ma vie en l'air" des années 60 (pour être ultra caricatural) avec ce portrait de jeune homme qui entre dans la vie adulte et qui perd totalement les pédales. Contrairement à toi, l'histoire d'amour avec la jeune fille me parle énormément (après faut aimer Scarborough Fair, qui passe en boucle à ce moment là). Le perso d'Hoffman est totalement perdu, balladé par Robinson, les conventions sociales et l'appétit sexuel. J'aime beaucoup la noirceur qui habite le film, ce grand pessimisme illustré par le dernier plan (impressionant et mythique dernier plan) qui nous dit que toutes ces illusions adolescentes, toutes ces amours pour lesquelles on se bat ne mènent finalement nulle part.

Un de mes films préférés.

Bon il est repassé hier soir sur Arte. J'allume la TV à 00h30 et je tombe sur le travelling avec Hoffman et "The sound of silence". Le destin.

Enorme comédie, film social, cadrages et acteurs exceptionnels, témoignage de la fin d'une époque... Musique! Raaaaaah que c'est bon!

Je me refais la scène "Scarborough fair" au moins une fois par semaine.

Revu ce film que j'ai toujours adoré, et je ne m'étais jamais vraiment rendu compte à quel point le film devient mou et faiblard dans sa seconde partie, dès l'arrivée d'Elaine (Katharine Ross), et jusqu'à l'avant-dernier plan (le visage des deux amoureux, qui passe de l'excitation à l'anxiété, et inversement) tout à fait génial (le dernier plan étant le bus qui part au loin). Mais la première heure est un bijou. La mise en scène est ultra précise, Bancroft est impériale, les dialogues sont savoureux... Et cette transition monumentale d'Hoffman qui saute sur son boudin dans la piscine, pour atterir au cut sur le corps de Mrs Robinson...

5/6

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I think we're gonna need a helmet.

J'avais 18 ans, je venais de plaquer la fac. Je découvre le film dans mes heures de glande...



Et ce film m'a salement remué. Pas revu en entier depuis. Le regard des deux qui se décompose progressivement à la fin, c'est terrible.

Maudites soient les chansons de Simon & Garfunkel. Je ne les supporte plus.
Et elle me pourrissent le film à chaque fois.

Tout pareil.

Je trouve le film vaguement déséquilibré entre la première heure et ce troisième acte avec Elaine. J'attendais même un twist qui viendrait justifier le changement de couple (du genre "en fait, Mrs. Robinson veut pas que Ben sorte avec Elaine parce que c'est sa demi-soeur") et en fin de compte, c'est aussi cette structure atypique qui rend le film original (comme ce début, avec un film qui commence DIRECT, avec ces 20 premières minutes presque en temps réel) et l'avant-dernier plan, avec l'expression du couple qui passe du sourire à l'indécision - un hasard du tournage, d'ailleurs - vient boucler la boucle. L'incertitude continue.

J'ai été surpris de trouver ça vraiment drôle dans le premier tiers et plus cash que ce que j'aurai cru tout en restant dans une sorte de retenue réaliste compte tenu de la situation (le mot "fuck" n'est pas prononcé une seule fois).

La mise en scène est juste parfaite (ces zooms insolents!).

Hoffman est génial (même si presque miscast, avec sa gueule de feuj perdu dans un monde WASP), Bancroft est SEXE.

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T'es pas sérieux là? *Oui toi le message de 2008*

(Sinon, d'accord l'ensemble des éloges précités...)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Lol Film Freak en mode Netflix !

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N'écoutez pas Film Freak

Y a pas grand chose malheureusement...

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Faut que t'essayes un proxy pour le catalogue US.
Quitte à regarder sur ton pc et te passer du rétro (si j'ai bien compris).

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Oui ça me fait chier. Si je veux regarder les films sur mon ordi, je me casse pas les couilles avec un proxy, je mate via Popcorn Time.

Mais je préfère le projo.

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Snobisme.

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