Forum de FilmDeCulte

Une jeune femme douée travaillant dans une entreprise, se fait passer pour sa patronne, invalide pour quelques jours, pour un contrat. Mais elle tombe amoureuse de l'associé pour le contrat.

Revoyure pré-vacances à NY (alors qu'en fait, NY dans Working Girl c'est essentiellement la première scène, avec la caméra qui tourne autour de la Statue de la Liberté puis arrive sur Manhattan), et malgré les faiblesses (ça m'a vraiment paru plus mou qu'à ma dernière vision, qui doit dater d'il y a quelques années maintenant), on est vraiment dans du film drapeau de décennie (un peu à l'image du Lauréat de Nichols pour les 60's - et De quelle planète viens-tu? pour les années 2000?) avec ici un pur film 80's à girl power et à fric où toute la tension dramatique semble être contenue dans le traitement capillaire des actrices. Ca te paraît con (allez, ça l'est probablement), mais c'est un axe de lecture qui marche complètement quand tu suis le parcours de Melanie "head for business, body for sin" Griffith, de ses potines ou de Sigourney Weaver. Chaque apparition de Joan Cusack semble préfigurer le Joker de Dark Knight en version Alisha bébé parle parle parle croisée avec un paon et c'est assez drôle de voir débarquer Sigourney, l'année de Gorilles dans la brume, avec un gorille géant qu'elle jette à la gueule de Melanie (le film carbure beaucoup sur le charme de son trio sinon, je suppose que refait aujourd'hui avec Vanessa Hudgens et Orlando Bloom ça perdrait pas mal - refait à une autre époque que les 80's en fait).

Big up à Carly Simon et à son tube Let the River Run, qui avait niqué la chanson de Bagdad Café aux Oscars, et qui est dupliqué dans toutes les versions au fil du film (chanté berceuse à coups de lalala *mon préféré*, version fanfare, version symphonique, on attend la version zouk).

4+/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Rhalala, ce que j'aimais ce film ! Pas vu depuis des années, mais j'ai usé la K7 de la BO (oui, la K7) pendant longtemps dans mes divers supports transportables ou non

Bon moi évidemment j'étais pour que ça finisse mal pour Melanie et bien pour Sigourney, mais le happy end n'est jamais pour les "méchants", c'est pas juste...

Et y a lady in red de Chris de Burgh dedans, et ça c'est collector.

Moi j'aime bien Harrison maladroit et Sigourney en méchante. Melanie, j'ai jamais accroché, donc là, pas plus que ça, mais bon, elle est le personnage. Baldwin en gros beauf, Duchovni dans le placard...

Ah, c'est pas la chanson du film éponyme ?

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Non, le morceau vient a priori de Working girl, réutilisé depuis maintes fois de façon plus ou moins digne.

Dur de recontextualiser ce que ce film, aka le film le plus '80s de tous les temps, pouvait avoir de frais à sa sortie mais, si c'est pas déplaisant, j'ai du mal à comprendre comment ce Pretty Woman version business a pu être nommé à l'Oscar du Meilleur Film.

Ca vaut surtout pour Ford et Weaver à contre-emploi.

_________________

J'avais tellement détesté que j'avais coupé après 30 minutes.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je vois comment le récit d'émancipation peut devenir culte pour ceux qui l'ont découvert enfant dans les années 90 mais sinon...

_________________