Forum de FilmDeCulte

Dans la ville étrange de Bad City, lieu de tous les vices où suintent la mort et la solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille. Mais quand l’amour entre en jeu, la passion rouge sang éclate…

Un court métrage récompensé étiré en un très long film de vampire sous influence jarmuschienne. Beaucoup trop long... j'avoue mal piger le buzz (et le 5/6 de mes collègues).

Quand est-ce que le film de vampires est devenu le genre de prédilection des hipsters?

Un an après le déjà passablement pénible Only Lovers Left Alive, voici donc venir cet OVNI remarqué en festival, quelque part entre Nouvelle Vague et western post-moderne, mais dont la lenteur poseuse plombe absolument tout.

L'idée d'un "film de vampires iranien" était un concept suffisamment intéressant en soi pour m'attirer en salles sans que je ne cherche à en savoir plus sur l'histoire.

Et en fin de compte, ç'aurait été difficile tant le film en paraît dépourvu avec son récit décousu entre deux trames - une amourette au traitement somme toute convenu et une sous-intrigue d'addiction superflue au possible - progressant avec une mollesse qui fait ressembler le tout à un clip musical passé au ralenti.

C'est dans cette approche formelle poussive qu'il faudra toutefois trouver son compte, j'imagine, comme dans ces images qui se réapproprient la figure de la femme voilée par le biais du fantastique, avec cet ersatz d'Anna Karina à la silhouette fantomatique qui fait du tchador son costume, une cape, revendiquée. L'idée est porteuse mais le script n'en fait pas grand chose non plus, trop occupé avec ses autres personnages, réduits à des clichés ambulants (le dealer, la prostituée) ou à un protagoniste amorphe.

Boring.

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On peut aimer si on a kiffé l'ambiance du Jarmusch? Car celui ci depuis l'étrange festival, je me dis "j'y vais, j'y vais pas?" mais mon détecteur de chiantisme sent un fort potentiel.

Le rédacteur de FDC qui met 5/6 met la même note au Jarmusch donc bon...

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