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MessagePosté: 13 Juin 2023, 00:05 
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La séance à la Filmothèque (salle inconfortable pas gigantesque avec son pas ouf et surtout zéro clim) était précédée d'une présentation par Alain Garrel qui a ouvert en disant "Certains préfèrent Vertigo à ce film et nous ne comprenons pas pourquoi. Il y a plein de problèmes de structure dramatique, des transparences abominables, une actrice qui joue comme un bout de bois." Ça tirait à balles réelles.

Et bien après avoir vu le film, je veux bien rajouter quelques munitions.

A l'exception de Notorious, je n'ai pas été pleinement convaincu par la majorité des Hitchcock vus par le passé, même les plus intouchables, ce qui m'a valu dédain et incompréhension en ces murs. Et bien je viens de voir mon Hitchcock préféré. Et peut-être un de mes films préférés tout court.

SPOILERS DE PARTOUT

J'ai trouvé ça tout bonnement remarquable de bout en bout. Et n'en déplaise à Castorp qui trouvait jadis mes critiques du cinéastes nulles parce que je ne parlais supposément que de scénario, la réussite de Rear Window tient grandement sur son écriture im-pe-ccable.

J'ai halluciné face à la tenue et à la ressource de ce récit qui ne tient virtuellement sur rien. D'un point de vue purement narratif, le film est plus rigoureux que tous ceux qu'il a inspiré, de Body Double à Disturbia, se limitant scrupuleusement au huis-clos. Nombreux sont les intervenants qui viennent donner la réplique à James Stewart, à théoriser ou contre-argumenter ses suppositions, mais le film n'a jamais besoin de s'adjoindre un quelconque rebondissement artificiel et superficiel pour remplir ou pour relancer l'intrigue. Tout est justifié, cohérent, focalisé sur "l'enquête". Il y a bien la sous-intrigue avec Miss Lonely Heart mais ce n'est ni une distraction ni une diversion, simplement une petite astuce pour que Jeff ne puisse pas appeler Lisa. C'est la seule "facilité". Mais on la pardonne car cette trame se fond dans la thématique générale du film.

Et c'est aussi en ça que le film m'a surpris.
Non seulement le script est rondement mené pour tout ce qui touche au thriller, au niveau purement mécanique, mais il peut se targuer de dessiner des personnages entiers, attachants malgré leurs défauts (la condescendance de Jeff, son voyeurisme...même si moi ça me parle :D), et surtout avec un arc qu'il ne surfait pas. Tout ce qui suit la renaissance de l'amour de Jeff pour Lisa par le biais de leur complicité grandissante dans cette obsession potentiellement malsaine, moralement mais également physiquement, par le danger qu'elle va encourir, est évidemment des plus lisibles, mais le plus intéressant, c'est la nature métaphorique que revêt ladite obsession de Jeff qui n'est pas seulement l'imagination fertile d'un photographe de guerre frustré par son handicap mais la projection des angoisses d'un homme terrifié par le mariage. Toutes les personnes qu'il espionne, toutes ces alvéoles face à lui, tous ces voisins le renvoient à sa situation, entre l'artiste qui peine à créer, la femme esseulée, l'objet de fantasme (film plus ouvertement sexué que les autres Hitchcock, délibérément très male gaze-y) et les couples fatigués l'un de l'autre...le scénario déroule un terreau qui aurait pu pardonner une fin déceptive. Si Thorwald n'avait jamais tué sa femme, en mode What Lies Beneath, la psyché de Jeff l'aurait expliqué. D'ailleurs, Hitchcock se retient intelligemment de tout expliquer (on ne saura jamais exactement ce qu'il y avait dans les valises, dans la malle, sous les fleurs, etc.). That's not the point.

The point, c'est ce que Déjà Vu explique très bien dans ce tweet :



Parce qu'évidemment, la mise en scène est incroyable. Incroyable de retenue notamment.
Aussi rigoureuse que l'écriture, elle se cantonne au strict point de vue de Jeff. Il aurait pu se permettre, tout en gardant l'idée d'une expérience subjective, une variation d'échelles et d'axes pour souligner certains effets. Par exemple, quand Thorwald se baisse vers le chien qui creuse dans ses fleurs et qu'on croit qu'il va lui faire mal mais se contente de la chasser gentiment, Hitchcock aurait pu passer sur un gros plan ou même carrément oser la contre-plongée menaçante, pour illustrer la peur du protagoniste et accentuer celle du spectateur, mais il n'en fait rien. Il garde une certaine objectivité dans la subjectivité : un seule axe et quasiment une seule échelle de plan.
Il n'en change qu'à une instance, lors de la scène (un peu didactique) où la voisine pleure son chien mort et invective les voisins. On n'est soudainement plus dans le point de vue de Jeff. La caméra s'approche des voisins, les rapproche en somme, alors que c'est justement leur distance que déplore la maîtresse du chien.

Et puis il y a la mise en scène au sein de l'appartement même de Jeff qui demeure là aussi relativement sobre, bien que toujours soigneusement blockée pour rendre dynamique les nombreux échanges verbaux, ce qui fait d'autant plus ressortir les quelques plans plus marqués (une plongée ici, un plan de 3/4 dos là), amplifiant habilement la tension dramatique (pas toujours liée à l'enquête mais parfois à la dramaturgie qui unit Jeff et Lisa).

Non vraiment, j'ai trouvé ça remarquable, rien à redire (à part les accélérés sur les brefs plans des voisins qui sortent de chez eux à la fin, lorsque Jeff est pendu à la fenêtre).

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 05:25 
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Wesh y’a pas un topic ?

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 06:32 
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J'ai l'air d'un noob?

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 06:44 
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Tu donnes envie de le revoir. Cela fait très longtemps. Et le découvrir en salle aussi. Jamais vu un Hitchcock au cinéma.


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MessagePosté: 13 Juin 2023, 07:56 
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Poussière dans l’œil.

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 08:28 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Wesh tu ne l'avais jamais vu Freak?

(film génialissime évidemment)

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 08:37 
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Film Freak a écrit:
La séance à la Filmothèque (salle inconfortable pas gigantesque avec son pas ouf et surtout zéro clim) était précédée d'une présentation par Alain Garrel qui a ouvert en disant "Certains préfèrent Vertigo à ce film et nous ne comprenons pas pourquoi. Il y a plein de problèmes de structure dramatique, des transparences abominables, une actrice qui joue comme un bout de bois." Ça tirait à balles réelles.

Les transparences abominables c'est vraiment le niveau zéro de l'exégèse hitchcockienne et répudier l'usage de l'artifice dans une mise en scène fondamentalement trompeuse.

Citation:
A l'exception de Notorious, je n'ai pas été pleinement convaincu par la majorité des Hitchcock vus par le passé, même les plus intouchables, ce qui m'a valu dédain et incompréhension en ces murs. Et bien je viens de voir mon Hitchcock préféré. Et peut-être un de mes films préférés tout court.

Tu pouvais être tiède jusqu'à présent pour dire autant de bien de celui-ci aujourd'hui, ça fait vraiment plaisir.

Citation:
J'ai halluciné face à la tenue et à la ressource de ce récit qui ne tient virtuellement sur rien. D'un point de vue purement narratif, le film est plus rigoureux que tous ceux qu'il a inspiré, de Body Double à Disturbia, se limitant scrupuleusement au huis-clos. Nombreux sont les intervenants qui viennent donner la réplique à James Stewart, à théoriser ou contre-argumenter ses suppositions, mais le film n'a jamais besoin de s'adjoindre un quelconque rebondissement artificiel et superficiel pour remplir ou pour relancer l'intrigue. Tout est justifié, cohérent, focalisé sur "l'enquête".

On n'a pas fait mieux que Lisa disant à Jeff une fois convaincue du bien-fondé de ses soupçons : "Tell me exactly what you saw and what you think it means." L'éducation de spectateur par excellence.

Citation:
Il y a bien la sous-intrigue avec Miss Lonely Heart mais ce n'est ni une distraction ni une diversion, simplement une petite astuce pour que Jeff ne puisse pas appeler Lisa. C'est la seule "facilité". Mais on la pardonne car cette trame se fond dans la thématique générale du film.

J'ai un trou de mémoire, qu'est-ce qui empêche Jeff d'appeler Lisa ?

Citation:
(film plus ouvertement sexué que les autres Hitchcock, délibérément très male gaze-y)

Avec notamment ce moment totalement gratuit lorsque deux femmes s'exposent au soleil et où Hitchcock va chercher un hélicoptère pour suggérer le point de vue qui permettrait de se rincer l'œil :

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Citation:
Parce qu'évidemment, la mise en scène est incroyable. Incroyable de retenue notamment.
Aussi rigoureuse que l'écriture, elle se cantonne au strict point de vue de Jeff. Il aurait pu se permettre, tout en gardant l'idée d'une expérience subjective, une variation d'échelles et d'axes pour souligner certains effets. Par exemple, quand Thorwald se baisse vers le chien qui creuse dans ses fleurs et qu'on croit qu'il va lui faire mal mais se contente de la chasser gentiment, Hitchcock aurait pu passer sur un gros plan ou même carrément oser la contre-plongée menaçante, pour illustrer la peur du protagoniste et accentuer celle du spectateur, mais il n'en fait rien. Il garde une certaine objectivité dans la subjectivité : un seule axe et quasiment une seule échelle de plan.
Il n'en change qu'à une instance, lors de la scène (un peu didactique) où la voisine pleure son chien mort et invective les voisins. On n'est soudainement plus dans le point de vue de Jeff. La caméra s'approche des voisins, les rapproche en somme, alors que c'est justement leur distance que déplore la maîtresse du chien.

Il en change aussi en nous montrant Thorwald sortir de chez lui avec sa valise la nuit pendant que Jeff s'est assoupi :

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Moment qui ne lasse pas de m'étonner d'ailleurs, comme si Hitchcock voulait nous mettre dans la confidence et conforter la thèse de Jeff mais à son insu. Il y a aussi l'idée que Thorwald dispose du corps démembré de sa femme en s'y reprenant en plusieurs fois, délicieusement cruelle et gore.

Citation:
Et puis il y a la mise en scène au sein de l'appartement même de Jeff qui demeure là aussi relativement sobre, bien que toujours soigneusement blockée pour rendre dynamique les nombreux échanges verbaux, ce qui fait d'autant plus ressortir les quelques plans plus marqués (une plongée ici, un plan de 3/4 dos là), amplifiant habilement la tension dramatique (pas toujours liée à l'enquête mais parfois à la dramaturgie qui unit Jeff et Lisa).

Ce plan à lui seul méritait que tu découvres le film sur un très grand écran, il est tout bonnement extraordinaire, on a littéralement l'impression que Grace Kelly se penche sur nous :

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Citation:
Non vraiment, j'ai trouvé ça remarquable, rien à redire (à part les accélérés sur les brefs plans des voisins qui sortent de chez eux à la fin, lorsque Jeff est pendu à la fenêtre).

Je m'attendais à ce que tu parles des fondus au rouge quand Thorwald est ébloui par les flashs.


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MessagePosté: 13 Juin 2023, 08:45 
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Film Freak a écrit:
film plus ouvertement sexué que les autres Hitchcock, délibérément très male gaze-y).

Le premier plutôt, on fait guère plus ouvertement sexué que Frenzy dans sa filmo. Grand film sur l'impuissance d'Hitchcock aussi (littérale et métaphorique), son désir débordant (mais inassouvissable) pour son actrice, et ses conséquences sur la suite de sa filmo (on grime Kim Novak pour la faire ressembler à Kelly, puis on torture littéralement la doublure de la doublure - Tippi Hedren - par deux fois pour enfin assouvir ses pires perversion).


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MessagePosté: 13 Juin 2023, 09:05 
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Dire quel est le premier c'est compliqué, mais c'est vrai que là tu as Miss Torso et son pendant Miss Lonelyhearts, la jeune mariée insatiable, un baiser hyper sensuel, la métaphore de la faim/du désir avec la sculpture au ventre creux...


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MessagePosté: 13 Juin 2023, 13:29 
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Déjà-vu a écrit:
Les transparences abominables c'est vraiment le niveau zéro de l'exégèse hitchcockienne et répudier l'usage de l'artifice dans une mise en scène fondamentalement trompeuse.

I agree.

Citation:
Tu pouvais être tiède jusqu'à présent pour dire autant de bien de celui-ci aujourd'hui, ça fait vraiment plaisir.

Je suis le premier ravi.
J'ai pas mal pensé à Fincher pendant le film, tour à tour à Gone Girl, The Game et Panic Room et je suis pas étonné de voir que c'est LE Hitchcock sur sa liste de films préférés.

Citation:
On n'a pas fait mieux que Lisa disant à Jeff une fois convaincue du bien-fondé de ses soupçons : "Tell me exactly what you saw and what you think it means."

J'ai tellement kiffééééé

Citation:
Citation:
Il y a bien la sous-intrigue avec Miss Lonely Heart mais ce n'est ni une distraction ni une diversion, simplement une petite astuce pour que Jeff ne puisse pas appeler Lisa. C'est la seule "facilité". Mais on la pardonne car cette trame se fond dans la thématique générale du film.

J'ai un trou de mémoire, qu'est-ce qui empêche Jeff d'appeler Lisa ?

Lisa se rend chez Thorvald en l'absence de ce dernier et dit à l'aide-soignante de rejoindre Jeff et de lui dire d'appeler chez Thorvald quand ils voient ce dernier revenir. Mais ils voient alors Miss Lonelyheart sur le point de se suicider et appellent la police qui les met en attente. C'est à ce moment-là que Thorvald rentre et comme il est en ligne avec la police, il peut pas faire sonner le téléphone chez Thorvald pour prévenir Lisa.

Citation:
Il en change aussi en nous montrant Thorwald sortir de chez lui avec sa valise la nuit pendant que Jeff s'est assoupi :

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Moment qui ne lasse pas de m'étonner d'ailleurs, comme si Hitchcock voulait nous mettre dans la confidence et conforter la thèse de Jeff mais à son insu.

Pas fait gaffe.

Citation:
Il y a aussi l'idée que Thorwald dispose du corps démembré de sa femme en s'y reprenant en plusieurs fois, délicieusement cruelle et gore.

Le film est d'ailleurs très drôle, avec pas mal de marques d'humour noir là-dessus justement.

Citation:
Je m'attendais à ce que tu parles des fondus au rouge quand Thorwald est ébloui par les flashs.

Pas mal même si ça rend Thorvald très con (cache-toi les yeux, frérot).

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 13:34 
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Lohmann a écrit:
Film Freak a écrit:
film plus ouvertement sexué que les autres Hitchcock, délibérément très male gaze-y).

Le premier plutôt, on fait guère plus ouvertement sexué que Frenzy dans sa filmo.

Pas vu.

Citation:
puis on torture littéralement la doublure de la doublure - Tippi Hedren - par deux fois pour enfin assouvir ses pires perversion).

Oui mais voilà, ça parle pas ouvertement de sexe. C'est du sous-texte. Pas dans Rear Window.

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 14:27 
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Lifeboat réputé mineur (mais que j'aime bcp) est aussi étonnement érotique (Talulah Bankhead personnalité féminine beaucoup plus affirmée que la moyenne chez Hitchcock, un peu dans la veine de ses films avec Ingrid Bergman aussi,)

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 13 Juin 2023, 14:30, édité 3 fois.

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 14:27 
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Dès 1929, Blackmail "ose" déjà pas mal dans ce sens avec
l'agression sexuelle qui tourne au meurtre
.
Ensuite, ce qui est évoqué et montré concernant le sexe, c'est plus du fait de la censure : ça suinte quand même de partout tout le temps (à de rares exceptions, comme The Wrong Man) soit sur le mode ludique soit sur celui plus macabre.

Vieux-Gontrand a écrit:
(Talulah Bankhead personnage féminin beaucoup plus affirmé que la moyenne chez Hitchcock


super perso, oui. J'aime bien aussi Nova Pilbeam dans Jeune et Innocent, ou la nièce du tueur de dames de L'ombre d'un doute

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 14:32 
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Ses films les plus explicitement antifascistes sont aussi les plus féministes (tout en restant ambigus malgré tout car le personnage de Bankhead est en miroir de la mère dominante de Notorious)

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MessagePosté: 13 Juin 2023, 14:39 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Ses films les plus explicitement antifascistes sont aussi les plus féministes (tout en restant ambigus malgré tout car le personnage de Bankhead est en miroir de la mère dominante de Notorious)


Ça dépend, je dirais. C'est vrai que Une femme disparaît correspondrait également. Mais si tu prends en compte Correspondant 17 ou Torn Curtain (bon, c'est l'URSS pas les Nazis, mais c'est pareil, hein...), c'est moins évident.

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