Forum de FilmDeCulte

Bon bah, c'est vraiment médiocre....

Ce blockbuster aurait pu être charmant et léger s'il n'était pas aussi standardisé, archi-convenu et surtout sans aucune âme... En bon tâcheron, Martin Campbell accumule tous les poncifs avec une constante non-imagination et une remarquable fadeur, Antonio Banderas et Zeta-Jones s'amusent un peu mais ne semblent pas trop croire à leurs personnages... Et que dire du gosse à baffer et du méchant nullissime? De plus, les problèmes familiaux abordés par le scénario ne présentent guère d'intérêt et font vraiment réchauffé. Alors même si ce n'est pas le plus mauvais film de l'année, c'est tellement banal que ça en devient irritant. Seules deux petites scènes d'action un peu dynamiques rehaussent un peu le niveau, mais c'est parfaitement dispensable. Et l'absence d'Anthony Hopkins se fait cruellement ressentir.

1/6

C'est exactement ce que je craignais en voyant la bande d'annonce... dommage quoi!!

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

L'adhésion de la Californie à l'Union est menacée par de mystérieux comploteurs : l'occasion pour Zorro de porter le masque encore une fois. Mais cette nouvelle aventure va mettre en péril son mariage avec la belle Elena et l'amour de son jeune fils, Joaquin.

LA ROMANCE DE RENARD

Sept longues années après Le Masque de Zorro, série B fort agréable emportée par une énergie fanfaronne (Ah, Anthony Hopkins en vieux justicier...), Martin Campbell et Steven Spielberg ont concentré leurs efforts sur une approche bien plus sereine. La Légende de Zorro, s'il reste ancré dans la cape et l'épée, a des ambitions plus matures, puisqu'il parle avant tout de l'homme derrière le masque, et de ses difficultés à mener de front deux luttes pour l'union, l'une démocratique et l'autre familiale. Zorro ne peut combattre pour la Californie, bientôt américaine, et siéger au foyer en Alejandro De La Vega. En résulte un film plus épais, mais aussi plus calme, aux ambitions toutes classiques : il y a dans cette légende de longs et larges plans chargés en couleurs riches, en rouge, bleu, et blanc. Nous ne sommes plus dans l'initiation du héros, mais dans son combat pour les valeurs du pays qui l'a adopté : les Etats-Unis. Cette débauche de démocratie, ce manifeste pour la famille serait écoeurant si La Légende de Zorro oubliait ses origines minoritaires. Or elle met un point d'honneur à vanter son ascendance hispanique. D'abord en parlant largement la langue (« Celle de nos Pères », comme le dit Zorro à son fils), la sous-titrant même en anglais, et surtout en opposant un pistolero américain porté sur la Bible à une famille de paysans mexicains propriétaires. Nous sommes bien dans une production Spielberg, et pas chez Disney, où toutes les nuances mates et les sombreros auraient été noyées dans le bleu. En résulte une production familiale curieuse, et non renfermée, qui choisit périlleusement d'orienter le héros vers l'humain. Les acteurs s'y engagent avec grâce et hargne, et les éceuils qu'auraient pu constituer le personnages du jeune fils et du méchant français sont miraculeusement évités. L'antagoniste (le trop rare Rufus Sewell) est d'ailleurs l'occasion de détromper les craintifs qui redoutent une aventure exclusivement humaine. Le péril est bien là, et il explose de diverses manières, de l'espionnage à l'aiguillage, grâce à une série d'épreuves qui a tout du serial. S'il manque une scène d'action au milieu du film, l'inventivité de l'ouverture et du final rattrapent cette carence. Classieux, mais aussi drôle et dynamique, La Légende de Zorro est une suite honorable et une production inattendue entre les mains de Martin Campbell. Elle mérite notre approbation, et quelques pas de flamencos, en attendant le prochain film du néo-zélandais, au shaker mais pas à la cuillère, Casino Royale.

4/6

Buf buf... J'ai trouvé ça totalement anecdotique. C'est un bon film du dimanche soir. C'est solide dans l'action mais le reste se traine un peu. La thématique du héros qui ne peut pas gérer sa vie et son boulot, c'est dans Spider Man, et c'est tellement mieux. Ensuite, comme le dit Ozy, ça aurait pu être ultra américain. Ca l'est un peu, mais c'est tempéré. Par contre, c'est franchement francophobe et totalement paranoïaque. Le personnage du gamin est (comme souvent dans ces sequels "10 ans après") à claquer.

a voire rien que pour le cheval. sinon, a part ca, c'est planplan.

Voilà, d'accord avec Ozyosbourne. C'est clairement en deçu du premier mais j'ai eu mon lot de décoletté pigeonnant, cavalcades, pirouettes et affrontements à fine lame. (oui, il fut un temps où j'écrivais des critiques avec des phrases, tout ça).

Merci cher F., je me sens moins seul.

T'en prie. (Mais c'est vrai que Anthony Hopkins était un gros plus du premier film, une classe folle).

en-dessous ou au-dessus, mais pas en-deçu ou alors c'est que tu es trés déçu ?

En fait je voulais dire "en deçà". Pas trop deçu non, c'est globalement ce que j'en attendais.

le 1 ne m'ayant laissé qu'un maigre mauvais souvenir celui là ne m'attire pas du tout ..

Bah le premier c'est du divertissement haut de gamme pour moi. C'est quand même ultra-culotté de se présenter avec une superprod où on trouve des ralentis sur Zorro et son cheval sur fond de coucher de soleil, de l'escrime à l'ancienne, du romantisme en veux-tu en voilà, le classique jeu du mentor et de l'élève et un humour bon enfant alors que c'est Matrix et son cinéma du futur qui cartonne au même moment. Le film fonctionne un peu comme ça tout le long, moi j'étais ravi qu'on puisse encore m'entraîner dans une telle histoire, avec un méchant que t'as vraiment envie de baffer, une belle à se pamer et tout le folklore. Et puis quelle énérgie dans les combats à l'épée !

ça, ça m'a flingué le film.... insuportable ce genre de role !

Quand je dis qu'il est à baffer c'est que je le trouve parfait ! (excellent Stuart Wilson). Une vraie ordure, une salope, une enflure. (Bon c'est bon, on a compris F). Une saloperie d'enfoiré.

Sympa, je suis rentré dedans, quelques scènes vraiment très bien chorégraphiées (la toute première baston sur le pont en construction), tout ça a un charme très surrané, tout le côté famille-famille est assez nul et le "divorce" n'est pas crédible pour un sou. Mais bon, Banderas y croit vaguement (plus que CZJ), c'est amusant, c'est prévisible, mais ça passe...

3-4/6