Forum de FilmDeCulte

Après vingt ans de prison, Don Diego de La Vega, alias Zorro, qui a autrefois combattu avec succès l'oppression espagnole et qui est toujours poursuivi par la haine du gouverneur Rafael Montero, se cherche un successeur. Il rencontre alors un jeune brigand, Alejandro Murieta, qui a lui aussi quelques comptes a régler avec l'ancien gouverneur. Apres une formation complète, de La Vega remet a son élève le masque de Zorro, son épée et son fouet et l'envoie déjouer le sinistre complot de Montero visant a confisquer la Californie au Mexique.

Revu ce matin dans le cadre de mon travail acharné. Pour moi, un film qui prend du galon avec le temps...
Élevé à la série Zorro en noir et blanc, j'avais été déçu lors de me première vision, de ne pas retrouver certains personnages emblématiques comme Bernardo, ou encore par la relative absence du sergent Garcia. Ce dernier étant relégué à l'arrière plan, adieu les fameux moments où De La Vega prenait un malin plaisir à le ridiculiser. C'est dommage.
Mais la relecture façon blockbuster fonctionne à mort quand même. Tout le premier acte est assez énorme, avec Zorro campé par un Hopkins qui s'éclate comme pas permis. On a la classe ou on l'a pas… Lui, il l'a.
Antonio Banderas (aka La relève), cabotine bien comme il faut, mais c'est cool, ça colle avec le côté tape-à-l'oeil du perso. Toujours aussi fan des scènes d'action, des chorégraphies à l'épée, et des cascades à cheval bien gratos. Un blockbuster à l'ancienne quoi, en dur, avec des acteurs qui payent de leurs personnes pour changer.
Finalement tout y est : la relation mentor/élève, des méchants très méchants (Captain Love !), des mexicains oppressés, une scène de tango à la con, des échafaudages qui explosent, le décolleté de Catherine, etc… La recette est vue mille fois, mais c'est toujours plaisant.

Sans oublier le song de Tina Arena période bonnasse.

Pour moi, ça reste un 5/6 qui pourrait stagner au fil des visions.



Bonus boob alert :

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Ton boob alert marche pas. Répare ça, vite.

Il marche très bien chez moi ce boob alert. Jvois pas ce que je peux faire de plus. A part te décrire ce que je vois.

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

C'est pour empêcher le hotlinking, tu le vois parceque l'image est dans le cache sur ton ordi, si tu vas sur la même page depuis un autre browser, tu verras ce qu'on voit. La solurtion, c'est d'uploader l'image sur un truc fait pour

Je pense avoir réparé le lien.

Sinon, BOOB ASTUCE :

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Tout ça pour ça .

_________________
CroqAnimement votre

Ouais enfin en 1998, y'en a qui auraient TUÉ pour avoir cette capture d'écran.
Bande de blasés.

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

J'avais 12 ans, je me rappelle m’être masturbé souvent avec cette scène (merci la VHS). C'était le bon temps.

6/6 pour le film du coup

_________________
"PACIFIC RIM" Massinfect

Je pense que ça doit être un des derniers blockbusters "à l'ancienne" qui marche.

Campbell est parfaitement à l'aise dans le classicisme de ce scénario signé par les rois du calibrage Elliott & Rossio (y a qu'à voir comme ils ont cédé à la complication post-00s dans les films qu'ils ont écrit pour Verbinski, notamment Lone Ranger, remake déguisé de celui-ci).

Tout ce qui touche à la légende du personnage, du passage de bâton, de l'apprentissage d'Alejandro par Don Diego, est franchement bonnard. Avec de petites idées sympa, comme les cercles d'entraînement, et des réinterprétations réussies de la série originale, genre Bernardo.
Les méchants et leur plan sont ce qu'il y a de moins intéressant mais la double vengeance des héros suffit à incarner un récit qui va d'un set-piece old school à l'autre (duels à l'épée, cascades et acrobaties de corniches en balcons, poursuite à cheval, etc.).

C'était la fin des années 90, Bruckheimer régnait encore, le film d'action était simple.
L'année suivante, sortira Matrix. Et tout a changé.

_________________

D'accord avec ça. J'en garde un souvenir idéal pour ça, même si j'ai un peu peur de le revoir. Y a un côté d'autant plus nostalgique que j'ai du mal à imaginer un autre nom que Campbell pour caractériser ces "faiseurs" à l'ancienne, personnalité presque impossible à capter, mais qui peuvent parfois te faire un travail irréprochable.

Accessoirement, c'est le film qui m'a mis au cinéma. Premier Ciné Live à l’hôpital acheté pour m'occuper après l'opération, ce film en couv, lecture de tout ce qu'il y avait autour (critiques, interviews) et envie de découvrir le film à cause de ce que j'avais lu... Et là c'est le drame.

Je ne l'ai découvert que très tard (genre il y a deux ans en DVD), mais vraiment d'accord avec ce que dit Freak.

Un bon 4/6 des familles.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le teaser était aussi super bien foutu (superbe montage, je vais le mettre dans sa section tiens), ça sentait le gros film généreux plein d'imagerie :



Cette époque improbable où le nom de Catherine Zeta-Jones apparaît pas dans la bande-annonce...

T'as pas aimé ?

Je crois qu'il parle de sa passion, du fait qu'il ait été mordu et soit aujourd'hui incurable.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Nonotte understood.