Forum de FilmDeCulte

Tu dis ça parce que que "Superman Returns" n'a pas plus à la majorité?

Dans les set-pieces et le traitement approfondi du perso, c'est moins classique déjà.
Puis les CGI aussi.

Zorro, c'est vraiment un film qui aurait pu sortir tel quel en 1940.

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Mais d'un autre côté, il était en avance il me semble sur le délire de mélange préquelle/suite/reboot de saga connue.

Je vais oser vous dire ce que je disais à FF tout-à-l'heure:
Je HAIS ce perso, je HAIS ce film. Pour moi ça fait partie des pires trucs que le cinéma américain peut proposer. Je trouve ça nullissime.

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Netflix les gars, Netflix.

ça me donnait envie de jouer à Zorro quand j'avais huit ans (pour pouvoir me tapper Zeta-Jones aussi ?) mais j'avoue qu'en le revoyant plus tard j'ai trouvé ça assez naze moi aussi.

Allez, un petit troisième opus produit par Millenium Film ! Pour la faire genre franchise reprise des lustres après par feu la Cannon

Pourquoi tu hais le perso ?

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

En parlant de Zorro je suis tombé sur un teaser fait pour convaincre les prods de faire Zorro Reborn, une version post-apocalyptique du mythe. Je trouve l'idée ridicule (et apparemment le projet est mort).

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CroqAnimement votre

Steven-les-bons-tuyaux :

https://www.yahoo.com/entertainment/ant ... 24109.html

Durant les années 1990, il y eut cette tendance à monter de gros films hollywoodiens sur les passages de témoin entre deux générations d'acteurs, histoire que l'industrie soit toujours sur les rails pour un XXIe siècle qui s'annonçait incertain. Et au cours de l'été 1998, pas moins de trois blockbusters jouent sur le choc des générations : Il faut sauver le soldat Ryan (Damon/Hanks), Armageddon (Affleck/Willis) et ce Masque de Zorro avec Antonio Banderas prenant le flambeau d'Anthony Hopkins sous le... ben... le... le masque de Zorro donc...
Les auteurs sont très fiers du titre puisque ce dernier permet une idée sympa pour ouvrir le film et de signifier ainsi le sujet : forger un nouveau Zorro à l'inverse du précédent, qui sera un brigand incarnant un gentilhomme et non l'inverse.

Si Martin Campbell avait réussi à ressusciter une autre icône héroïque trois ans auparavant avec Goldeneye, le film, comme de nombreuses productions Amblin, porte surtout la marque de son imposant producteur. Protagoniste surgissant dans le cadre, plans séquences invisibles qui permettent de faire évoluer les personnages dans le décor en les recadrant progressivement, violence cartoon (Zorro fait cracher ses dents à un ennemis avant de se tenir derrière un canon comme Bugs Bunny) et inévitables références aux trois Indys, l'empreinte de Spielberg est évidente. On ne sera pas donc surpris de voir apparaître le Temple Maudit dans le climax avec l'Eldorado rempli d'esclaves.

Anthony Hopkins tire son épingle du jeu, Antonio Banderas joue comme une patate et Catherine Zeta-Jones fait immédiatement regretter cette pique envers Banderas, mais le trio reste sympa car glamour. Le milieu du film est un gloubiboulga d'intrigues diverses qui donnent l'impression qu'on ne savait pas sur quoi se concentrer du coup, on choisit la moins mauvaise option : le vol de Tornado et Zorro qui fout le souk dans l'hacienda.

Robert Rodriguez était prévu avant Campbell et il est intéressant de noter que Tarantino reprend peu ou prou la même structure avec Django Unchained, même si Le Masque de Zorro bouffe déjà à plein de râteliers : le Comte de Monte-Cristo, le Prisonnier de Zenda et même Le Bon, la Brute et le Truand avec la présentation du perso de Banderas qui trace un lien entre westerns classiques et postmodernes. Et histoire de boucler la boucle, rappelons que Tarantino écrira une suite à Django : Django/Zorro.

Impeccablement supervisé, le film soigne notamment son exposition fluide et bondissante et son climax tonitruant grâce à de multiples duels et résolutions d'intrigues à la morale efficace car populiste, avec son concile de riches enfoirés.
Niveau son, impossible d'oublier de citer James Horner qui annexe par deux fois en quelques mois l'ensemble des radios de la planète, après Titanic, et pour une raison qui m'échappe, on peut entendre le rugissement de la panthère de Manimal à chaque fois qu'il y a des flammes.

Je me suis dit en le revoyant "c'est dingue qu'on n'ait pas fait de suite" avant que je m'en souvienne et que je n'entende au loin le rire gras et ironique du destin.

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J'avais trouvé ça correct, La Légende de Zorro. Mais jamais revu et aucun souvenir.

D'ailleurs, un legacyquel n'est-il pas inévitable maintenant que Banderas a l'âge de Hopkins en 1998?

QGJ mode activated : il va entraîner Jenna Ortega.

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D'ailleurs en parlant de Banderas j'ai revu Le 13eme guerrier (toujours aussi bon), et ma première réflexion a été "putain mais aujourd'hui ce serait INTERDIT qu'un espagnol joue un arabe"...

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Netflix les gars, Netflix.

Mc Tierman a bien fait jouer à un Écossais le rôle d'un russe.

Et je ne suis pas sûr que les 12 autres guerriers est beaucoup de sang viking

Et Hopkins, on sent bien son sang hispanique ( de la vega)

Son premier choix était... Michael Keaton.

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