Forum de FilmDeCulte

En tous cas grande année pour l'instant en ce qui me concerne, le haut de mon top me fait halluciner tellement je trouve les films beaux.

Et encore t'as pas vu le Gray et le Garrel....

Ouais, si c'est deux 6/6 de plus ça en fera cinq, ce sera une première...

pire : il a 21 ans quand il réalise celui-ci...



j'ai beaucoup de réserves sur ce texte, comme exprimé ici

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Ben non, tu lui reproches d'avoir aimé la première partie, c'est incroyable ça. Je dis non.

Je dis non aussi, surtout que ça reste plus intéressant que des trucs du genre "alors là, t'as deux plans fixes chiants comme la mort, puis t'as des gros plans rapprochés, et c'est HORRIBLE, pouah, j'ai sincèrement détesté, puis t'as soudain des images avec une esthétique d'une réelle splendeur, là, ça devient ahurissant, vraiment, j'étais sur le cul..."

C'est pour dire qu'après avoir lu la critique de Zad, je ne savais toujours pas de quoi parlait le film.

C'est surtout que c'est comme dire "alors la deuxième partie de Blissfully yours est très belle, mais avant qu'ils arrivent dans la fôret ça pue du cul"... C'est pas se pignoler, Zad, c'est juste accepter que ce film est tout, point, et cette première partie possède autant de valeur que la première. Cet attachement à la surface du film de la deuxième partie me fait penser que tu es passé à côté de ce qu'il essaye de montrer... enfin je sais pas.

Pour ma part c'est exactement ça pourtant. Je vois pas pourquoi on aurait pas le droit de segmenter les films en moments distincts qui plaisent à des degrés plus ou moins divers. Ca me paraît parfaitement légitime.

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CroqAnimement votre

Ah oui oui, on a le droit de dire tout ce qu'on veut, c'est bien connu. On a chacun notre vision du cinéma aussi... pas de problèmes là dessus. Mais on a également le droit de s'insurger face à certaines choses, ça aussi c'est légitime et ça fait partie de la liberté d'expression (on a déjà eu cette conversation tous les deux il me semble). Et en l'occurrence sur des films qui affichent un dispositif évolutif qui part de la première à la dernière image, comme le Weera et le Martin, rentrer dans le genre de discours du genre "j'ai aimé le début mais pas la fin" ça implique forcément de parler du film sans en parler, de s'arrêter à l'aspect technique et photographique (même pas esthétique)... et ça se confirme dans ce que dit zad. Bref... c'est mon droit de considérer que c'est parler pour ne rien dire.

Mouais, pas convaincu.
Le cinéma étant un art temporel, je trouve pas ça illégitime de préférer un bout du film à un autre.
Je m'insurgerais pas contre un type qui adore les espérances de feu et pas les espoirs fusillés et les éclats d’inamertume, pour parler d'un film que nous aimons tous les deux. Après, c'est sûr, cette personne passerait à côté du processus général de l'oeuvre, à côté de ses ramifications, de ce qui en fait sa richesse au fond, mais bon, pourquoi pas? Si on est touché et ébloui par une partie du film et pas par une autre, même si les deux forment un tout, je trouve pas ça condamnable.
Toi qui aimes Mekas, je pense que tu peux facilement te passer Cassis un soir, ou un bout de Lost Lost Lost un autre, juste pour le plaisir. Alors que l'un comme l'autre font partie d'un ensemble monstrueux et très évolutif.
Et pour continuer sur Mekas, je sur-adore Walden, qui est un de mes films préférés, et pourtant il y a 10 minutes du film qui m'emmerdent profondément (Notes on a Circus), c'est pas pour autant que je passe à côté de l'ensemble du film.
J'ai un pote qui ne lit jamais un bouquin en entier, même de ses auteurs préférés. Il en lit la première moitié, ou quelques chapitres, et ça lui suffit. Je vais pas le condamner pour ça, ou penser que ce qu'il va dire du bout qu'il a lu est inintéressant car ne prend pas en compte l'oeuvre dans son entier. Après, tu parles de films "au processus évolutif", mais bon, ça c'est un peu de la pignolle, tous les films sont comme ça, plus ou moins, et plus ou moins intelligement/théoriquement/subtilement, mais je pense pas que le Raya Martin ou le Chapi Chappo soient des exceptions.

Un film c'est organique.
J'suis sûr que t'aimes bien le cul de ta copine et pas ses yeux, ou inversement. Ca revient un peu au même, non? Ca veut pas dire que tu peux pas donner un jugement sur le tout, si? (ouhh putain la comparaison foireuse)

Surtout qu'en l'occurrence, je l'ai vraiment vécu comme deux films.

Mais je comprends, si j'avais aimé en bloc j'aurais sans doute un peu réagi comme toi (méééééévoucomprenédonpasklédeuvontensembroooh!)

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J'ai pas dit que c'était condamnable, je pense que tu m'as mal compris. Je suis d'accord avec tout ce que tu as dit. Je pense de mon point de vue que c'est passer à côté de quelque chose, mais ça me regarde, et quand je dis que je m'insurge c'est juste que je défends mon point de vue, ça va pas plus loin.

Par contre, et c'est ça le point de départ, je m'insurge contre zad qui lui refuse la legitimité, la possibilité, à Neyrat d'avoir trouvé la première partie de film non seulement puissante mais aussi cohérente...Et non il se pignole pas, il exprime même un décontenance devant ce film qui l'a touché et passionné... c'est suffisamment rare de lire ça dans les cahiers que ça en devient appréciable. Neyrat est condamné par zad d'avoir aimé la première partie, là je m'insurge par contre. Et l'ironie qu'il envoie dans le message du dessus m'indique qu'il reste sur sa position à la con.

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Fous toi de ma gueule, mais voir deux films dans ce film c'est refuser le film. Ca va pas plus loin, mais ce serait pas grave si encore on avait le droit d'aimer la première partie.

le droit, on l'a, mon soutien, non

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