Forum de FilmDeCulte

Ah oui, tient, on en a pas parlé, mais en effet c'est juste n'importe quoi là.

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N'écoutez pas Film Freak

Et là tu vas voir que Zad va venir nous dire qu'en fait c'est la meilleure utilisation de la 3D et qu'on a rien compris au film qui est en fait une déconstruction du mythe du super-héros en le renvoyant à ses origines pulp de créatures spatiales style Buck Rogers et Flash Gordon et en le confrontant à son symbolisme inhérent de jouet d'enfant, comme une figurine animée par un gamin qui "matérialise" tout ce qu'il peut imaginer - ce qui est le pouvoir même de l'anneau de Green Lantern (en plus d'être une représentation de la philosophie nietzchéenne de la Volonté de Pouvoir) - comme en témoignent les constructions conçues par le héros telle cette piste de voiture Hot Wheels géante ou ces ressorts géants, c'est d'ailleurs pourquoi le design du film opte pour le kitsch coloré avec des SFX approximatifs comme des touches de gouaches dans le monde réel.

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N'écoutez pas Film Freak

Moi je dis, c'en est fini des films de super-héros et même Superman sera annulé.

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Les 4 fantastiques/6

S'il n'y avait pas eu la 3D, ou plutôt des lunettes 3D sur mon nez (parce que la 3D est inutile), je me serais cru en 1997. Vision du super-héros de 1997, photographie de 1997, scènes d'action de 1997, personnages de 1997, romance de 1997, humour de 1997 ... Enfin, je caricature bien évidemment, mais c'est pour dire à quel point "Green Lantern" est à côté de la plaque pour quasiment tout. Il y a bien ce début kitsch mais assez prenant et savoureux, mais il n'a pas suffi à me faire accepter le marasme du reste. C'est vraiment ennuyeux, la faute à une structure vraiment foireuse et à un gros déséquilibre. Jamais je n'ai vu Ryan Reynolds (mauvais) comme un "superflic de l'espace", comme il le dit lui-même, jamais je n'ai non plus éprouvé quoi que ce soit pour sa relation bidon avec Blake Lively (top bonasse mais mauvaise elle aussi). Le bad guy est mal écrit et ses apparitions ne créent ni peur, ni frisson, ni excitation. On se demande plutôt : Pourquoi ? Pourquoi ce personnage, pourquoi cette histoire ? Pourquoi un tel film ?

1,5/6

En même temps pourquoi sont-ils allés chercher le créateur d'Everwood et de Borthers and Sisters pour écrire ça?

Moi je l'ai jamais trouvé excitant ou intéressant ce super héro. jamais.

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La BA a un petit côté Spawn, justement.

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Mouais!

Ni bon, ni mauvais. Le genre de film plein de défauts assez mal fagoté mais qui véhicule un assez bon capital sympathie. Visuellement c'est moche et kitsch (on sourit souvent devant les effets spéciaux) mais j'ai trouvé ça assez marrant même si un peu raté. La fin est trop rapidement expédiée, c'est clair que le potentiel du concept est sous-exploité mais la réalisation de Martin Campbell, même si impersonnelle, rend le tout assez efficace et divertissant.

Pour la 3D, c'est clair qu'elle ne sait rien, mais c'est un peu le cas de 80% des films à l'exception d'Avatar, Destination finale et des dessins animés.

Après, c'est un peu sur des rails côté scénario mais vraiment si on parle de Marvel, c'est un peu le même combat. A part Iron man et Captain America, j'ai du mal à voir les réussites du côté de l'autre studio. Pas aimé Thor au scénario anémique et aux personnages bateaux, au contraire du dernier X-Men, plutôt réussi.

Après c'est clairement foiré comme film, mais inexplicablement sympathique. C'est du tout petit cinéma mais qui arrive à divertir.


3/6 pour Ryan Reynolds et Martin Campbell.

GL est en tête des ventes depuis qq années aux USA, nottament avec la série Blackest Night. C'est d'ailleurs je pense ce qui a valu une adaptation aussi soudaine et "rapide" de GL, alors que WW ou Flash sont plus connus à l'international.
Je ne serais pas surpris que la suite soit bien mise en chantier.

Rassure-toi, j'ai trouvé ça tout pourri! Pas tenu longtemps.

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so. d'la merde. je l'ai téléchargé et je l'ai matté sur mon ipad. Mais ça reste de la merde. DE LA DAUBE, on s'en fout de ce qui se passe, des enjeux. son entrainement dure 3 secondes, la meuf on s'en fout, le méchant il ressemble à Cortex de minus & cortex et il est tout pourri....et le gros méchant qui a un nom de laxatif, ben on s'en tape, la scène d'envahissement de la planète dure 3 minutes chrono, un plan de rue, puis c'est fait.
Quelques SFX vont bien sauver un peu le naufrage mais ça reste vraiiiiiiiiiiiiiiment mal.


Et donc Ryan Renolds joue mal, y'a rien à faire.

1/6

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Bon c'est vraiment pas terrible. Ce qui est d'autant plus dommage que y'avait un vrai potentiel, faire un truc assez épique, installer une atmosphère de fin du monde (de l'Univers même !), de rendre le combat du héros plus puissant émotionnellement, comme Batman avec son rôle qui le dépasse.
Mais non, en fait le perso d'Hal Jordan est totalement à côté de la plaque. Dans la bédé c'est un mec carré, quelque de profondément bon, de sérieux. Forcément, il est choisi parmi 7 milliards d'individus. Et là on a un coureur de jupons, un rigolo, un minet.
Et aussi toutes les facilités du scénarios qui n'arrangent rien.

Alors oui grosse déception, parce que le concept et le design sont vraiment cinégéniques, mais le film est raté.

2/6 parce que c'est pas non plus irregardable, juste frustrant.

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Un ami (visiblement riche, donc) n'a rien trouvé de mieux à l'achat pour tester sa TV 3D toute neuve... J'ai donc vu. La direction artistique arrive vaguement à être cohérente avec un postulat de base pas facile (et y parvient peu - putain que c'est peu imaginatif dans l'imagerie : en voyant une énième fois les diverses espèces grogner chacune son style en réunion, le sentiment soudain qu'il faudrait imposer une jachère de 10 ans au cinéma SF pour arrêter de se régurgiter le même univers ad nauseam).

Une fois ce travail syndical dépassé, ça s'avère quand même vraiment tout pourri, et perso je trouve pas que ça fasse 97 : du cadre gavé de gesticulation numérique vide à l'image cireuse qui sent la mort, ou l'énergie automatique fade des quelques combats, j'ai l'impression de voir une synthèse de tout ce que la décennie a pu avoir de potentiellement inintéressant. Je sauve absolument rien là-dedans, et si le fait que Ryan Reynolds ait l'expressivité d'un veau n'est qu'une demi-surprise, je me demande encore comment James Newton Howard, ou le Martin Campbell responsable de Casino Royale, peuvent pondre un truc aussi désinvesti et impersonnel. La seule chose qui m'a vaguement réveillé, c'est la vision un peu étrange d'un méchant-fumée qui s'immisce entre les immeubles, évoquant en flash les nuées de 11 septembre - on pourrait relier les fils entre les peurs qui le nourrissent et le terrorisme, y voir un message, mais j'ai envie d'être aussi nul et feignasse que le film donc je n'en ferai rien.

Beurk...