Forum de FilmDeCulte

Ah mais cool! Je ne sais plus si on en a parlé non plus... *bienvenue chez les ivrognes amnésiques*, en fait j'avais pas prévu d'y aller ce soir mais j'ai vu les Fleet Foxes au point fmr samedi et c'était absolument guénial alors comme c'est gratuit, jme fais plaisir!


Arnotte> ah? merci je vais examiner votre proposition

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I can feel my thoughts are circling like vultures do

Je me souviens juste de quelques messages sympa et d'une grosse affinité dans le top forum 2006. (pour info, depuis lors il y a eu 2007 et 2008 est en cours..)

http://tops.plan-sequence.com/viewnote.php?viewuserid=99

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Cat Power donc.

Avec le recul je prend conscience que mon sentiment de distance ne devait pas qu'à la fatigue ou à ma méconnaissance de tout Cat Power.

Certes, il y a un peu de ça, parce que la façon dont j'ai oublié mes peines sur Metal Heart (qui merci Seigneur n'a pas été réarrangé), me laisse à penser que de mieux cerner la miss doit aider à adorer.

Mais bon, j'ai été mi-figue mi-raisin durant tout le début, un peu effrayé par ce manque d'enthousiasme (bon, et puis la première partie n'avait pas chauffé la salle, pas dans le bon terme). Et puis Metal Heart, puis elle se change, et puis c'est mieux. Mais pas encore à fond je n'étais.

The Greatest réarrangé, ça m'a déçu, moi qui pensait chialer les larmes de ma vie en entendant ça en live, je repars frustré.

Bon, après, elle assure le show, le groupe est très très bon, les derniers morceaux passent tout seuls et le fait qu'elle reste longtemps sur la scène, qu'on ait droit aux fleurs et aux saluts multiples, c'est sympa.

Allez, demain soir, FEIST! (là je connais bien, je vais pouvoir chanter) Et puis Radiohead dans la foulée!

Rage against the machine...

hier soir, dans un Sportpaleis blindé de trentenaires en sueurs. Un truc de fou, quasi pas de gamins, juste du gros nostalgiques qui avait 15-16 ans en 92 quand le premier album a débarqué.

Donc voilà, un concert excellent, un Saul Williams sympa et interessant, un Serj Tarkan vraiment tout bon, une voix phénoménale.

puis le moment, l'instant RAGE quoi, voir 10.000 personnes hurler et remuer dans tous les sens jusque dans les gradins les plus haut avait quelque chose de jouissif en fait. ça a été un véritable concert best-of ou ils ont repris évidémment leurs morceaux les plus connus, mais aussi des reprises et autres. Le tout ponctué de quelques petits discours.
Sinon, toujours la patate, toujours la RAGE, morello, de la rocha et tim remuent comme des tarés, tout le monde, le son est nickel, la machine huilée.

Et on ressortira apres 1h40 de RAGE totalement trempé, mais content d'avoir dépensé 42 € pour partager ça. la tuerie.

à noter un truc sympa, les T shirt, au lieu de marquer "the battle of Los Angeles", pour chaque ville tu as droit à ton T shirt spécial, pour vous ce sera "The battle of Paris"...donc voilà.

GRAND concert.on attend la suite si il y'a.

Mamamia !!!
la chance mince !
Serj en guest en plus !!!
Putain, ils ont pas trop vieillis physiquement tous ?

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On a frôlé la fissure anale...

DEMAIN.

Je suis triste. RATM. Serj Tankian. Saul Williams. RATM bordel. Un Tshirt spécial.
La vie est injuste.

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Un coucou à la Flèche d'or avec en triple menu:



http://www.myspace.com/beachhousemusic

Beach House, pop clavecin mélancolo-éthérée, ma foi tout à fait mimi avec une chanteuse qui portait (parenthèse qui plaira à Viviane Blassel) un joli gilet et avait des cheveux parfaitement appropriés pour ses morceaux. Lors d'une intro, le public a tout de suite applaudi, supposition: ça devait être leur tube. Ils ont recommencé un peu plus tard, ça devait être leur 2e (ou, comme me l'a glissé adhocquement mon camarade de gauche, "ils confondent peut être avec Au Revoir Simone ou Scarlett Johansson").

Bien bien.

et ensuite:



ah, on me signale qu'on ne les voit pas bien *vous faites chier les mecs*



http://www.myspace.com/portobrien

là c'est mieux

Port O'Brien, folk très joyeuse qui sort le banjo et le cri de Rahan imbibé de Kro par un chanteur mixé entre Kurt Cobain et Michael Pitt version mangeaille *mais y'a une cohérence* et plein plein de vie en live. Eminament sympatoche.



Ils n'avaient pas emmené leur mascotte

Et enfin:



http://www.myspace.com/fleetfoxes

Et Fleet Foxes qui, en live, fait plus que confirmer ses belles promesses des écoutes studio avec ses harmonies habitées et ses barbus à bonnet. Il n'y a qu'un glabre dans le lot, et il n'a pas de micro. Faut-il en déduire quelque chose? Un gros sticker à suivre de près collé dessus en attendant.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Cat Power - Olympia

Passé une première partie catastrophique de n'importe quoi, deux heures de suave énergie féline portée par des musiciens au feeling parfait, qui culmineront avec un I've Been Loving You Too Long d'anthologie, et une sortie de scène fleurie et à reculons.

Je ne connaissais pas vraiment, j'ai été conquis.

C'était géant, Beach House - bizarre de les avoir mis en ouverture d'ailleurs, quoique c'était plutôt logique vu le line-up qui a suivi - avec un son plus "shoegaze" et gras mais qui met en valeur leur dream pop éthérée, genre du Cocteau Twins passé à la moulinette folk 70's. Tous les morceaux du dernier album - et celui d'avant d'ailleurs, mais un chouia moins - sont des tubes en puissance sinon. Bien meilleur qu'Au Revoir Simone et la bouillasse de ScarJo/Sitek, de loin, ça m'étonne qu'ils ne soient pas plus reconnus par le public français d'ailleurs. A noter que les deux membres ont des chevelures absolument fabuleuses.

Port O'Brien, c'était pas du tout ça. Du rock à papa californien façon Creedence totalement générique et sans aspérités. Paraît que ça sonne différemment sur galette mais ça ne donnait franchement pas envie d'y revenir.

Fleet Foxes, tout le contraire. Un ancrage délibérément rétro mais bien inspiré , avec des musiciens au diapason visiblement contents d'être là. Sur disque, j'ai trouvé çà sympa sans plus mais ça m'a donné envie de m'y repencher.

Par contre, l'ingé son a sévèrement chié durant la majeure partie des sets - les groupes se sont pas gênés pour lui faire remarquer d'ailleurs.

C'est la semaine du concert, puisque ce soir

FEIST

Donc bon, ceux qui y vont ce soir, ne lisez pas!



Au Grand Rex, la salle un peu difficile, qu'elle a renversé en deux heures.

Le piège du Grand Rex c'est que tu es assis, et que tu arrives tôt (sinon, c'est les strapontins). Du coup, même si Lawrence Arabia, un petit groupe super sympa (qui vendent leurs CD eux-même, peut-être en quête de chaleur française pour la nuit...), même si la première partie, donc, est sympatique, on reste un peu comme des tas dans les fauteuil et on s'assoupit dans la chaleur du Rex.

Mais Leslie arrive sur scène, et son ombre douce nous réveille. Bon, vu le public un peu avachi, elle a du mal, la petite, et les premiers morceaux, tous géniaux, passent à la trappe. Feist dit qu'elle comprend, qu'elle aussi elle a vu un concert au Rex qu'elle a pas beaucoup applaudi, que c'est trop confortable. Du coup, elle nous cause, elle essaie des choses, des nouvelles chansons (les deux titres inédits sont juste sublimes), elle nous raconte une histoire. Derrière elle, deux demoiselles font des animations sublimes, en projection avec papier, cailloux et imagination.

Et puis la sauce prend. Bon, il y a les "à fond" comme moi, qui tapent des mains, qui chantent, qui jouent le jeu, et les autres, comme le mec de ma voisine, pas très au courant de qui est Feist, et qui ont l'air de préférer le canapé. Mais ceux-là sont vite pris d'assaut et le public, excité comme une pucelle, se lève et commence à devenir hystérique. Et ça culmine sur Sealion (le clou du spectacle, monstrueux, mais vraiment, un truc de dingue), c'était magique. Et si deux trois vieux se rassoient, la majorité reste debout pour les rappels. Il y en aura deux, un doux et un encore plus doux, en duo avec Gonzales, invité sur scène.

Feist est une petite bonne femme qui n'a l'air de rien, mais la puissance qu'elle dégage est incroyable, une présence qui éclipse tout. J'avoue que j'ai été tout tourneboulé.

Alors après, tout n'est pas parfait. 1234 et surtout my moon my man passent à la trappe parce que joués trop tôt (disons qu'au rappel, 1234 aurait tué tout, mais tout), que la salle est molle quand même (si ça se trouve, au second concert, ce sera l'hystérie dès le début), donc si l'ambiance est venue, elle met quand même le temps.

Mais c'est broutille, franchement, à côté du pied que j'ai pris.

THEY LOOOOOVE EACH OTHEEEEEEEERRRR...

Fun fact: c'est un artiste Neozélandais et un des réals d'ici est un pote d'enfance et il lui fait tout ses clips. Bientôt à venir un clip de la chanson à laquelle je fais référence au-dessus façon Message à caractère informatif (plus ou moins).

Sinon, pinaise que j'aimerais bien la voir cette Feist...

Pour ceux qui y vont ce soir, gueulez ZOOMSLIDE pendant la première partie...

'tain, si j'avais su j'aurais été leur causer! (ou pas, en fait, mais j'y aurais pensé). Très sympa comme groupe. Y zont chanté justement Sealion avec Feist (ils faisaient les chœurs)

Bon et pis truc sympa à la con, les ventes de goodies à la sortie étaient pour une oeuvre de charité. Je me suis pris un beau tee-shirt, l'occasion, le larron (pour reprendre l'expression de Bliss)

cool... Il connait certainement pas mon nom hein? Mais Zoomslide oui il connait forcément... Le pauvre d'ailleurs son dernier clip a plus d'un mois de retard... Mais il est vraiment vraiment cool (le titre c'est Beautiful Young Crew), j'en parlerais dans la section appropriée quand il sera dispo...

Bref, ce monde est bien petit quand même.

"En ce moment vous êtes en train de louper Feist, d'ailleurs elle m'a appelé elle est pas contente du tout"



Poni Hoax
à la Maroquinerie
Heureusement ça n'aura pas empêché les génies de Barbès des Poni Hoax d'afficher également complet et de tout déchirer sur scène. Leurs deux albums sont déjà des merveilles d'ambition niveau rock, electro et cold wave, usines à tubes ignorés (Budapest, Pretty tall girls, Hypercommunication, You're gonna miss my love et j'en passe) leurs lives sont des tueries monstrueuses de classe et de punk, de disco satanique et de paradis artificiels qui valent beaucoup mieux que leur étiquette branchouille qu'ils se font un plaisir de déjouer. A la timidité de Nicolas Kerr (chanteur) répond le batteur vanneur qu shoote aussi bien Technikart, la bite du chanteur de The Do, les costumes roses de M piqués à Gonzales, les fruits et légumes vantés par les Hushpuppies, les petites lignes de coke du dimanche de Sebastien Tellier ou les problèmes inoppinés de synthé qui cafouillent (Bon on est pas à Londres, on va quand même essayer de le réparer avant d'envoyer le prochain morceau). A la course de fond du live foudroyant de l'année, Poni Hoax aura donc tout foudroyé, honneur de la patrie qui aura même terrassé celui de Patrick Watson, c'est dire s'ils sont maintenant irrejoignables.