Forum de FilmDeCulte

10

de Oliver Stone

9

de Ed Harris

8

de Ari Folman

7

de Andrew Stanton

6

de Neil LaBute

5

de Frank Darabont

4

de Andy et Larry Wachowski

3

de Marc Forster

2

de Laurent Cantet

1

de Joel et Ethan Coen

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Allez même moi je m'y colle (ouais sans commentaires):

1 - The Mist
2 - Wall-e
3 - Iron Man
4 - John rambo
5 - The Dark Knight
6 - [rec]
7 - Hellboy II
8 - L'orphelinat
9 - Cloverfield
10 - U2-3D

C'est vachement varié dis donc !

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Netflix les gars, Netflix.

1. There Will Be Blood
Le film qui te donne envie de faire du cinéma, presqu'énervant dans sa maîtrise. J'ai pas pris mon pied devant un monument pareil depuis un moment.

2. Hunger
Scotchant. J'ai trouvé ça formellement épatant et la belle noirceur qui se dégage (à l'image de la peinture de merde) correspond tout à fait à ce que j'aime dans l'art.

3. Speed Racer
Là c'est le penchant hédoniste, le film avec son sticker "smile" au trip visuel contemporain. J'ai beaucoup aimé la désinvolture et le côté bulle, et ça fait un moment qu'un side-kick ne m'a pas fait autant marrer (oui, j'assume).

4. Redacted
Première vision froide, deuxième pas réchauffée mais bien réchauffante. Humaniste et technologique, un film pamphlet aussi impressionnant dans son approche théorique que dans son appréciation sensible.

5.The Dark Knight
Plus pompeux et moins subtil que le premier opus, un nouveau divertissement intelligent de Nolan qui offre plusieurs grands moments à gros budget.

6. Dernier maquis
Je n'arrive pas à définir le film ni l'approche que j'en ai eu, mais ça reste un grand moment de cinéma avec ses acteurs charismatiques et ses plages flottantes au milieu d'un décor âpre.

7. Valse avec Bachir
Un dessin animé occidental fin, intelligent et politique. C'est rare et précieux.

8. [REC]
Du n'importe quoi qui m'a bien fait rire. De l'absurdité de la débilité profonde des personnages aux séquences au second degré bien frappé, le faux film d'horreur qui lorgne vers la série z pour mon grand plaisir.

9. No Country For Old Men
Dans le style film exigeant ultra-carré, There Will Be Blood l'a coiffé au poteau. Les frères Coen n'en donnent pas moins une leçon d'absurde qui fait froid dans le dos comme ils savent le faire.

10. Indiana Jones et le royaume du crâne de crystal
Mon pêché mignon. Spielberg s'amuse, tourne des scènes débiles, semble n'avoir rien écrit de consistant et fait un pur divertissement dans la lignée de la saga. Malgré quelques fautes de goût, le nouveau cru est très agréable et très drôle.

11. La frontière de l'aube
Les Garrel père et fils continuent de me fasciner avec ce cinéma à fleur de peau, élégant et déprimant.

12. Tonnerre sous les tropiques
Étonnante comédie blockbuster qui ose d'excellents partis pris et ne tombe jamais dans la caricature. Downey Jr a trouvé le rôle de sa vie.

13. Mesrine l'instinct de mort
Eloigné des préoccupations pseudo-politiques ennuyeuses du second volet, ce film est l'occasion pour Richet de balancer de l'action et de la violence sans autre but que de divertir. Efficace.

14. Le premier venu
Mon premier Doillon et une approche originale que j'ai aimé. Cette impression que tout coule alors que rien ne fonctionne m'a plu.

15. Entre les murs
Un ensemble agréable à suivre qui ne casse pas trois pattes à un canard mais fait toujours plaisir ne serait-ce que sur la sensibilité du sujet évoqué et toujours intéressant quand il est développé sans prétention.
C'était la phrase sans ponctuation du jour

Harcelés 6eme?

Moi je fais pas de top cette année car je n'ai pas vu de film qui mérite d'etre dans un top cette année a part peut etre Changeling... donc pas de top pour moi

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

Je ne l'avais pas mis mais c'était en fait pour coïncider merveilleusement avec les Césars de demain, vous ne les attendiez plus, après les Bonaly Awards expo, les Bonaly Awards livres, et en attendant les Bonaly Awards musique et les Bonaly Awards macramé, les Bonaly Awards 2008 du meilleur film!



*tadadaaa*



20. Entre les murs /// Laurent Cantet

Je ne sais pas si le film est réaliste mais je le trouve juste, immersion naturaliste aux problématiques qui débordent pourtant d'entre ces murs, essorés jusqu'au dernier plan et son juin à chaises tête-bêche.



19. Wonderful Town /// Aditya Assarat

Film de fantôme sans aucun spectre à l'écran mais où Assarat voile le décor d'eden d'un halo morbide, bluette intimiste dans l'ombre des vagues géantes du tsunami.



18. Vicky Cristina Barcelona /// Woody Allen

Une séance dont ma foi je me souviendrai toute ma vie. Ben y'en a pas tant que ça.



17. Martyrs /// Pascal Laugier

Bile d'horreur où Laugier dépèce le genre jusqu'une pure viscéralité, film fou dont le récit pourrait n'être qu'abstrait, à l'arrière plan d'une absurde descente aux enfers. Cash.



16. A bord du Darjeeling Limited /// Wes Anderson

Les gueules et coeurs cassés de Wes Anderson dans un poptrip initiatique qui raconte toujours la même histoire, mais toujours un peu différente.



15. The Mist /// Frank Darabont

Horreur old school noircie au charbon par un maître du storytelling qui orchestre un chaos grandiose de silence et de brume.



14. Peur(s) du noir /// Collectif

Un omnibus rempli de perles à regarder les yeux dépassant de ta couverture, une sorte de collage creepshow en n&b, le noiiiiir de tes cauchemaaaars et le blaaaanc de tes nuits blaaaanches.



13. There Will Be Blood /// Paul Thomas Anderson

L'autodestruction décadente d'un mauvais fou d'or noir dans un des films qui a le plus grandi en moi cette année. Daniel Day-Lewis, indiscutable Bonaly Award del mejor actor.



12. John John /// Brillante Mendoza

Le mix doc sur le vif et fiction mélodramatique de la dernière journée d'une chiche nounou et d'un gaminou promis à une famille américaine, compressée et crescendoïsée before sunset. Et un clash des mondes entre bidonvilles labyrinthes et cité lumière pour un sommet émotionnel de l'année. Avec la mort d'Estelle Getty.



11. No Country for Old Men /// Joel & Ethan Coen

Je préfère décidément les Coen noirs aux Coen comiques, classique instantané et leçon de mise en scène au tensiomètre comme ça. Pas un pays pour papy, pas de bras pas de chocolat.



10. La Frontière de l'aube /// Philippe Garrel

Je n'aurais jamais parié un demi sesterce que j'arriverais à être à ce point ému par Garrel, qui atteint une pureté sans rival cette année dans les rivages du fantastiques, d'âmes damnées et d'amours hantées, un vrai diamant brut.



9. L'Orphelinat /// Juan Antonio Bayona

Le dimension mélo d'un Amenabar dans un grand jeu de piste et qui te montre que grand comme tu es, tu peux encore triper à fond sur une partie d'1, 2, 3 soleil.



8. [REC] /// Jaume Balaguero & Paco Plaza

Ride de peur blanche à injection non-stop d'adrénaline où la caméra au poing, comme dans le film juste au-dessus, s'avère être une des stars de l'année (non papy Romero, je parle pas de toi là). Un vrai film-capsule qui fait que plus rien n'existe autour, surtout quand on t'enferme trop longtemps dans le grenier *que una pelicula de la miedo senor*



7. Cloverfield /// Matt Reeves

L'envers rêvé de tout fan de film catastrophe où tes petites fesses se retrouvent projetée au coeur du spectacle sadique, celui observé avec du popcorn avec des cons qui se prennent des plafonds sur la gueule et des flammes dans les cheveux. Là, c'est toi le con. Le film le plus excitant de l'année.



6. Serbis /// Brillante Mendoza

Le père Brillante en révélation de l'année avec ce film en gros coeur saignant qui grouille de vie comme une bouteille de Coca Light dans laquelle on aurait glissé un Mentos. Ba-bam ba-bam dans ma poitrine je te dis.



5. Phénomènes /// M. Night Shyamalan

La menace fantôme d'un Shyamalan qui, même dans la série B de plus petit calibre ici, ne peut s'empêcher de jouer au funambule. Tu t'en fous Night, tu les encules.



4. Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street /// Tim Burton

Chaotique mais qui comprend pourtant parmi ce que Burton a fait de plus beau et de plus fort, comme ces derniers instants qui atteignent un souffle tragique et noir qu'il n'avait encore jamais connu.

Et maintenant le podium:

Le Bonaly Award de bronze est attribué à...





3. Smiley Face /// Gregg Araki

Téléscopage survolté de cartoon et de manifeste communiste dans une comédie sous l'empire de space cakes, avec une Anna Faris grandiose qui remporte haut la main le Bonaly Award de la meilleure actrice. Le film qui m'a fait le plus rire au ciné depuis *?* et là pour le coup une de mes meilleures séances tout court. C'est la magie cannoise.

Le Bonaly Award d'argent est attribué à...





2. The Savage Eye /// Ben Maddow, Sidney Meyers

La rêverie hallucinée d'un Carnival of Souls shooté à la façon des photos de Diane Arbus, une sorte de poème américain noir et stupéfiant, qui passe le mélo féminin au mixeur de l'improbable, du doc et du merveilleux. Ca turlututue.

Et le gagnant du Bonaly Award d'or, succédant à La Ligne rouge en 99, Magnolia en 2000, à Mulholland Dr en 2001, au Voyage de Chihiro en 2002, à The Hours en 2003, au Village en 2004, à Mysterious Skin en 2005, au Nouveau monde en 2006 et à La Forêt de Mogari en 2007:





1. Two Lovers /// James Gray

Prends mon coeur mec et fais-en un pot Blédina - je crois que j'étais au bord des larmes en... 2 plans.

En tout cas une année où mon top 10 est composé d'un Philippe Garrel (dont je n'aime rien), un Balaguero (dont je n'aime rien), d'une prod JJ Abrams dont j'ai jamais rien maté, de films dont je ne connaissais pas l'existence comme le Mendoza, le Bayona, le Savage, bon ben 2008 ça aura été l'année surprise surprise.

Ce weekend, les Bonaly Awards des découvertes dvd/reprises/inédits de l'année pour faire durer le plaisir.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je ne pensais pas poster mon top parce qu’en février ça sert plus à grand-chose, mais nos films communs, Bliss, m’ont convaincu. Pour moi aussi, c’était l’année des surprises, je me retrouve avec un top plein de "petits" films (même si je suis pas fan de cet expression) dont je n’attendais pas forcément grand-chose.

1 SMILEY FACE

J’ai été surpris de le voir rester en haut du classement toute l’année. Moi non plus je n’avais pas autant ri au ciné depuis fort longtemps

2 JOHN JOHN

Le film te prend vite et allégrement sous le bras et te lâche plus à force de bonne humeur frénétique, et quand à la fin le rythme s’arrête brutalement, tu crois que c’est pour te faire reprendre ton souffle, mais non non, c’est juste pour bien te briser le cœur.
La scène où elle fait marcher la douche de l’hôtel 5 étoiles par inadvertance est hallucinante.

3 SEPTIEME CIEL

Alors, contrairement à ce que laisse penser la photo c’est pas drôle.
Presque la même intrigue que Two Lovers, mais avec une inversion homme/femme, et un angle beaucoup plus… euh, terre à terre ( ?). Une intrigue bête comme chou (une femme tombe amoureuse d’un autre homme que son mari), mais un scenario et une direction d’acteurs d’une justesse stupéfiante. On devrait monter cette scène de fou rire (et tout le reste du film) dans tous les cours de théâtre.

4 TWO LOVERS


5 GARAGE


6 TOKYO !


7 SERBIS


8 REDACTED


9 LE PLAISIR DE CHANTER

Quelque part entre Va savoir et Merci docteur Rey, le plaisir-pas-si-coupable de l’année, avec du cul décoincé et des références à Rivette (encore lui) en veux tu en voilà. Est-ce que c’est un chef d’œuvre ? Pas du tout, mais j’ai pris mon pied pendant la séance. Et c’est le principal.

10 LE VOYAGE DU BALLON ROUGE

Je me souviens avoir trouvé le film assez surprenant pour Hou Hsiao Hsien, et d’avoir bien ri (!) devant ce personnage complètement irresponsable. Beau travail d’impro de la part des comédiens (c’est sur que si c’est le réal qui improvise ses scènes, en général ça rend moins bien)



MAIS…

En vrai de vrai, les deux meilleurs films que j’ai vu cette année sont hors-top, non pas par leur qualité exceptionnelle, mais parce qu’ils ne sont pas vraiment sortis. C’est deux films Bollywood (et pourtant je n’ai pas du Bollywood dans mon top chaque année, c’est même rare). Et ils sont tous les deux bien représentatifs de ce que j’appelle le nouveau Bollywood. J’épiloguerai là-dessus à l’occasion.

Dostana

C’est ça un moment nutella.

A peine « sorti » chez nous : une salle à Pantin a diffusé un dvd sous-titré maison (ce qui ajoutait un effet comique : « bloody bitch » est devenu « sanglante salope ». Pour une fois qu’on s’insulte dans un film indien).
Comédie au sujet casse-gueule : pour obtenir l’apart de leur rêve, deux potes se font passer pour un couple gay. Manque de bol, au bout d’un moment, ils tombent tous les deux amoureux de leur coloc, qui est une bombe. Vont-ils lui révéler la vérité au point de briser l’amitié qui les unit? Suspens cocasse... (D’ailleurs Dostana, ça veut dire Amitié. Bref).
Ce n’est qu’à moitié aussi con que ça en a l’air, et en tout cas ça évite tout raccourci vexant sur le sujet (miracle). Pour un film venant d’un pays où il est interdit de s’embrasser à l’écran (pourquoi vous croyez qu’ils chantent autant ? pour compenser pardi !), le film est aussi érotique que possible. Enfin tout est relatif. Ca se passe à Miami, donc tout ce petit monde est à moitié à poil sur la plage, et l’un des mecs a l’air de crever d’envie d’enlever son maillot de bain pendant tout le premier quart d’heure, c’est assez déroutant. C’est surtout fascinant de voir la vision qu’a Bollywood des occidentaux, et comment les acteurs occidentaux essaient justement de s’adapter au mode de jeu indien. Le film joue là dessus et il y aurait sûrement plein d’analyses fascinantes à en tirer. Et la scène où la mère, abattue suite au coming-out de son fils, pleure tout en chantant et dansant le disco, c’est génial.
Bon mais ça reste de la grosse comédie, ça peut être rédhibitoire.

Om shanti Om

Oui, le titre du film c’est Om shanti Om (!) c’est le nom du héros, et apparemment c’est sensé être un jeu de mot désopilant quand on parle hindi. Sorti en direct to dvd ici alors qu’il a eu droit a une sortie en salles un peu partout en Europe, c’est le nouveau plus gros succès de tout les temps à Bollywood (ca change tous les deux ans). Et effectivement, c’est du sérieux, c’est le haut du panier, avec toutes les cartes en main pour rallier tous les suffrages : casting all-star, un mélange de tous les genres (film noir, comédie, mélo), et même un voyage dans le temps…le tout avec un budget de malade (ça ne fait pas de mal à la crédibilité), et surtout avec une bonne touche d’originalité : un portrait très second degré du milieu du ciné Bollywoodien, avec notamment Shah Rukh khan qui passe le film à se moquer de son image de lover. Signe particulier, le film est réalisé par une femme…et c’est justement la chorégraphe de Dostana. Quel beau happy end à mon histoire.

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Liza says "Don't drop bombs!"

Un de plus.

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j'avais vendu la mèche en topic Oliveira, pourtant, quasi dès mon arrivée, donc

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Liza says "Don't drop bombs!"

Merde j'avais pas vu...

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Un de plus de quoi ?

Le 1e indice se trouve donc dans le topic miroir magique
Le 2e indice se trouve dans mon top juste au dessus
Le 3e indice est dans mon top 10 année 80...
Etc...

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Liza says "Don't drop bombs!"

Aaaaah bah si c'est que ça...

L'homme avec le pire gaydar du monde.

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Bah j'avais pas lu le message, tout simplement. Et puis c'est vrai que je ne cherche pas à avoir de radar à ce niveau là... Je vois pas l'intérêt.