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MessagePosté: 08 Jan 2008, 02:05 
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Time traveller's wife
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Inscription: 06 Juil 2005, 12:13
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rotary a écrit:
Mufti a écrit:
faut VRAIMENT pas chercher loin pour comprendre le succes. Mais en meme temps, je sais pas pourquoi.

?

Ah ben si tu ne sais même plus quoter, que va-t-il te rester pour communiquer avec nous ?

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MessagePosté: 08 Jan 2008, 02:09 
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Dancing Queen
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The Scythe-Meister a écrit:
Non. Et quand bien même, que ca arrive à quelques individus ne serait pas surprenant, mais là on dirait que c'est 1/3 du forum... Surtout que ce n'est pas vraiment un film qui en révèle plus à chaque vision... à la première on a vu tout ce qu'il y avait à voir. La connexion sentimentale généralisée reste un peu étonnante même avec le recul.


Pour moi ça a bien plus avoir qu'avec le simple fait de connaître l'histoire. C'est juste que tu es bien dans ce film ou avec ce film ou en face de ce film et tu n'as pas envie que ça s'arrête.
Perso je suis adepte du visionnage en boucle quand je suis accro. Parfois c'est presque plus fort que moi.

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MessagePosté: 08 Jan 2008, 02:24 
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Schtroumpf sodomite
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The Scythe-Meister a écrit:
Et quand bien même, que ca arrive à quelques individus ne serait pas surprenant, mais là on dirait que c'est 1/3 du forum... Surtout que ce n'est pas vraiment un film qui en révèle plus à chaque vision... à la première on a vu tout ce qu'il y avait à voir. La connexion sentimentale généralisée reste un peu étonnante même avec le recul.


J'avoue que moi même ça me dépasse un peu. Le phénomène qu'a engendré ce film me laisse sur le carreau...

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MessagePosté: 08 Jan 2008, 02:26 
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Dancing Queen
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Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
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Bon sinon les moments qui m'ont marqués et qui n'ont pas encore été évoqués:

- comme dit plus haut il y a toute la séquence sur la porte gelée, avec la chanson Joséphine, puis le réveil de Rose qui laisse partir Jack

- les plans du caneau de sauvetage qui revient avec la lampe qui balaye l'eau, les têtes, les corps gelés. Je les trouve vraiment bien mis en scène. Ce côté champ de bataille, de désolation. C'est saisissant

- le début avec la découverte de l'épave

Un truc que j'ai toujours aimé sinon, en tout cas que j'avais trouvé grisant lors du premier visionnage, c'est le fait que l'on connaisse irrémédiablement la fin avant de rentrer dans la salle de ciné, sans réellement vraiment la connaître. Le fait que l'on rentre dans la salle pour voir l'histoire du Titanic, ce bateau de légende, et que l'on en ressorte avec complètement autre chose. La ré-appropriation du mythe, un peu comme le soulignait Stella plus haut.

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MessagePosté: 08 Jan 2008, 02:27 
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Schtroumpf sodomite
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the black addiction a écrit:
Mais c'est vrai que ce film ne m'a pas fait rire du tout.


La scène de la hache, c'est un peu marrant quand même, non ?

the black addiction a écrit:
Mais tu riais fort et tu dérangais les gens à côté ? c'est de ceux là que parle Cow Boy.


Je suis peut-être un blaireau mais je sais quand même me tenir dans une salle de ciné...

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MessagePosté: 08 Jan 2008, 04:16 
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L'impertinent pertinent
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Le film que je n'attendais pas du tout. Je ne l'ai pas vu venir. J'en avais pas entendu parler... c'est un peu comme si la veille de la sortie de Matrix ou du Seigneur des anneaux, vous ne saviez rien sur rien, y compris que les films existaient et faisaient un carton...

J'étais allé voir L'associé du diable avec un ami, et on avait adoré. Juste avant, la bande-annonce de Titanic. Une BA avec des fondus au noir réguliers, sans commentaire, sans trop en montrer, c'était peut-être un teaser... Et c'était incroyablement bluffant. On se regarde lui et moi en se disant : "tiens, les SFX ont l'air formidables, faudra se faire une séance au cinéma".

Le jour de la sortie, on se pointe aux mêmes sièges que pour le Hackford, à l'UGC Montparnasse. On avait aucune idée de ce que l'on allait voir.

Et on a mangé les vagues dans la gueules. C'était puissant du début à la fin. Une incroyable expérience. Des séances vraiment époustouflantes de ce type dans ma vie de jeune adulte, j'en ai eu très peu : Le 5ème élément (je ne savais même pas que c'était de Besson, vu le jour de la sortie, sujet inconnu), Titanic (je ne savais même pas que c'était Cameron) et Irréversible (parce que insoutenable, et dans l'adversité des autres spectateurs).

Je suis retourné le voir avec une amie trois semaines plus tard. Elle avait un gros à priori dessus. Je lui ai dit simplement que c'était un film normal, pas un chef d'oeuvre, mais avec des moments impressionnants, pour ne pas la rebuter ou lui monter la tête. Elle a adoré. J'en ai profité pour le revoir en VO.

Ce qui était beau, c'est que tout le monde allait le voir au cinéma, tout le monde allait au spectacle, les grands-parents, les parents, les voisins, tout le monde s'émerveillait. C'était un sentiment hyper positif, c'est dommage que certains se sentaient exclus et obligés d'en dire du mal (sans le voir). Ca me rappelait Jurassic Park cet enthousiasme (et cette défiance). Et puis ce genre de gros films où tout la famille se bouge le cul (en France), ça n'arrivait que pour des Batman, des Terminator II, des films de qualité (ou les Disney) avec, sans qu'on le sâche alors, des auteurs derrière... (Burton, Cameron, Spielberg) Bien sûr j'ai connu des déceptions (exemple Independance Day, et encore, sur le moment c'était bien fun).

Bref, aujourd'hui j'aime beaucoup le film, toujours. Je ne l'ai pas en DVD mais je l'ai offert à plusieurs amies qui l'adorent, et à chaque fois je l'ai revu avec elles. Finalement, j'aime bien le revoir avec quelqu'un, c'est un des rares films que j'associe à une complicité, à un échange. Comme un voyage.

Reste que je n'aime pas le prologue ni l'épilogue, mais comme tous les autres films du même genre (Outrages, La Ligne verte, Soldat Ryan, Black book...), ça m'emmerde profondément. Mais parfois j'arrive à faire abstraction.


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 05:44 
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Il est beau aussi ce message. Ca éveille des sentiments ce film. Je dirais presque que ça fait gonfler les corps caverneux (putain mais quel boulet)


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 06:42 
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Rahlala... Titanic... toujours pas vu...
Pourtant j'aurais du vu la propagande énorme à l'époque - en étant au collège ça n'aide pas à éviter ce genre de mouvement de masse - mais faut croire que ma "Daria attitude" m'a préservée...

C'est amusant de vous lire cela dit, on dirait que ça reste un de vos plus grands chocs cinématographiques. Cette idée même me consterne un peu au fond : mais je l'ai pas vu et moi aussi j'aime beaucoup certains gros blockbusters bien kitschos donc je me tais.


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 07:06 
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L'impertinent pertinent
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Kalimero a écrit:
on dirait que ça reste un de vos plus grands chocs cinématographiques. Cette idée même me consterne un peu au fond


Pour moi ce n'était pas un choc cinématographique, il n'a pas changé mon approche du cinéma, n'est pas devenu un de mes films cultes non plus. Aujourd'hui je trouve que c'est un très bon film, avec ses défauts, et je le note 5/6.

Mais il reste un merveilleux souvenir. Il a été un dépaysement fracassant en salle, un véritable tourbillon immersif pour lequel les termes "aventure" et "spectacle" semblaient avoir été inventés. Il représentait une réussite majeure du divertissement, et offrait à ceux qui voulaient bien s'immerger, une profonde plongée dans le spectaculaire intelligent.

Ce n'était pas le seul, il y en a eu d'autres, et il y en aura encore, mais il représentait à son époque l'apogée d'un cinéma d'auteur à grand spectacle, comme le furent en leur temps Ben-Hur, Lawrence d'Arabie, Star Wars, Jurassic Park, et comme le fut par la suite la trilogie LOTR. Chacun de ses films a été porté par la foi incommensurable de son auteur, une foi en soi-même, une foi dans les autres, une foi dans le cinéma. C'est aussi ça le cinéma. Parfois, ça arrive, spectaculaire et divertissant ne sont pas que des adjectifs réservés aux SFX, et péjoratifs pour la postérité de l'oeuvre. Parfois, ça arrive, le cinéma libère une fraîcheur et un souffle qui transcendent les émotions et rassemblent des spectateurs de tous bords, aux goûts différents, aux sensibilités dissemblables.

Et franchement, il n'y a rien de consternant à reconnaître ce miracle, quand il arrive.


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 09:00 
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Z a écrit:
Chacun de ses films a été porté par la foi incommensurable de son auteur, une foi en soi-même, une foi dans les autres, une foi dans le cinéma. C'est aussi ça le cinéma. [...] Et franchement, il n'y a rien de consternant à reconnaître ce miracle, quand il arrive.


Oui, oui je sais ça fait ça pour certains films. Chacun ses goûts hein... et puis je l'ai pas vu alors je prends pas trop de risque, peut-être que je pleurerais comme une madeleine, qui sait... Moi les bateaux qui coulent... s'il n'y a pas de pirates... :lol:

Les films du style ne sont certainement pas ceux que je célébrerais en priorité 10 ans après la larme à l'oeil (en plus les goûts évoluent avec l'âge, non ?).
Titanic ne reste qu'un phénomène de mode pour moi, l'idée même qu'on puisse y aller 3, 8, 10, 20 fois me dépasse (je peux dire pareil de Jurassic Park, etc.) ; mais chacun ses obsessions après tout et je ne vais pas polluer plus votre topic nostalgique :)


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 09:09 
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Oui mais tu ne l'as pas vu... Bon que le film ne t'attire pas à priori, c'est tout à fait concevable, par contre de tirer des jugements aussi définitifs sur le phénomène m'échappe totalement...


J'me disais bien que t'avais une tête de sectaire coyote


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 09:10 
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Expatrié en tongs
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Et j'ajoute une fois de plus que le dernier texte de Z est très beau, tu parles très bien du film et de sa place dans le cinéma.


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 11:52 
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Localisation: Somewhere Over the Rainbow
Lointains souvenirs...

Je me rappelle le froid de la file d'attente, qui allait de l'entrée du Max Linder à la bouche de métro. Je me rappelle mon papa, qui ressemblait à un petit garçon à qui on va faire plaisir. Je me souviens du dépit de ne pas pouvoir avoir des places au premier rang de la mezzanine.

Du film, j'ai tous les souvenirs "communs" : la balustrade, le Capitaine avant le déluge, la poupée dans le sable...
Je sais que le couple et la maman et ses enfants, qu'on voit à la fin, m'avaient beaucoup marquée. Les photos de Rose à cheval aussi, d'ailleurs. Cette impression de liberté possible, en fait, m'avait touchée particulièrement.

Et puis les larmes bien sur, comme pour toute petite fille de 10 ans je suppose... Mais celles de mon papa, aussi.


Je ne l'ai pas beaucoup revu par contre, une ou deux fois maximum. Je préserve la magie...


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 12:01 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
Vu une fois en DVD y'a deux ans.

:D


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MessagePosté: 08 Jan 2008, 12:10 
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Robot in Disguise
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Localisation: Paris
Citation:
Province oblige, c'était de la VF. Je l'ai revu, mais je ne sais pas combien de fois, 1 ou 2, avec mes parents, sur la télé, en VO, sur ma VHS.


Oui, pareil, 5 fois en VF, et ensuite ces bâtards l'ont finalement sorti au Renoir en VO et là je l'ai vu 2 fois de plus.

C'est là que j'ai constaté à quel point il pouvait y avoir des différences dans le MIXAGE entre la VO et la VF... c'était tendu.

Citation:
Ce que j'aime, ben ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu quand même, mais là comme ça... :
- Le morceau de visage de poupée dans le sable, au début, LE truc qui me fait déjà monter les larmes


Cherche pas... Surtout quand après tu capte que c'est la poupée de la petite Cora...

Citation:
- Le discours de Rose sur sa vie qu'elle sent de dérouler sous ses pieds sans qu'elle puisse rien faire pour l'arrêter, juste avant ce cut sur sa course jusqu'à la balustrade


Incroyable ça... Pfff...

Citation:
- Victor Garber (j'ai oublié son nom, ah si, Mr Andrews, j'allais l'appeler Jack) devant son horloge et ce qu'il dit à Rose


Yeaaah mon pote Victor.

Citation:
- Captain Igloo-Theoden dans sa cabine fermée avec son thé.


Oui. Et y a aussi un plan un peu plus tôt avec une rondelle de citron dans le thé qui est incroyable... c'est un plan qui met mal à l'aise.

Citation:
- "Jack, this is where we first met"


lol exact j'avais oublié! Tellement jusqu'au-boutiste...

Citation:
- Tous les sons graves et sourds du bateau qui craque, peu à peu. (sons que j'ai dû entendre dans la moitié des films que j'ai vu cette année-là vu que Titanic était toujours dans la grande salle et que les petites étaient mal insonorisées)


Ouais putain... Iiiiiieeeeeeeeeeenh...

Citation:
rappelle m'être dit que c'était chouette, parce qu'avant le film, "Titanic", dans le langage courant, servait dans les métaphores parlant d'échec, et que depuis la sortie et le phénomène du film, c'était devenu synonyme de succès. Je trouvais ça touchant.


Bien vu... et respect pour ton message.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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