Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 27 Avr 2024, 18:08

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 205 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5 ... 14  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: ron
MessagePosté: 06 Fév 2009, 00:31 
the black addiction a écrit:
Jericho Cane a écrit:
Aronofsky n'arrive pas à égaler la puissance des Dardenne, dont il semble beaucoup s'inspirer

Si c'est une blague elle est pas drôle.

Arrête de faire ton gros relou qui veut toujours nous rappeler qui il aime et qui il n'aime pas.

Prout.


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2009, 00:33 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Mai 2007, 12:27
Messages: 12731
Localisation: Actresses
Je veux rien rappeler du tout, dans ma phrase il est impossible de savoir si j'aime Darren ou les Dardenne, ou les deux, ou aucun... c'est juste que c'est deux cinémas radicalement opposés de ce que j'en ai vu, du coup je suis très surpris et j'ai hâte de voir le film pour te contredire. :P

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2009, 00:36 
En tout cas, sincèrement, si j'avais découvert ce film sans voir le générique, jamais j'aurais pensé à Darren...


Haut
  
 
MessagePosté: 06 Fév 2009, 00:49 
Sinon, ça m'énerve que ce film-là ait gagné le Lion d'Or alors qu'un prix d'interprétation pour Rourke aurait été plus logique.


Haut
  
 
MessagePosté: 06 Fév 2009, 05:32 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22414
Localisation: Paris
Jericho Cane a écrit:
Sinon, ça m'énerve que ce film-là ait gagné le Lion d'Or alors qu'un prix d'interprétation pour Rourke aurait été plus logique.


Le jury voulait donner les deux prix mais n'en avait pas le droit. Ils ont donné la récompense la plus élevée. Pas grave, Rourke a eu le Golden globe, et il aura, j'espère, l'oscar.

_________________
Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 06 Fév 2009, 23:18 
Hors ligne
Matou miteux
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Le film est vraiment très simple, comme une réaction à The Fountain avec ici une mise en scène dépouillée davantage dans les canons indé ou sous influence Dardenne ou un scénar de rédemption dont certains virages sont plus téléphonés. Mais le film n'existe que par Rourke, immense, carcasse fière mais à genoux, bloqué dans ses 80's de gloire à rock fm et NES sous la télé, dans ses combats chorégraphiés mais où le sang est réel, et toutes les scènes de catch sont vraiment fascinantes, dans cette mise à nu, avec ces corps aussi forts que déformés, scarifiés, et où le reflet offert à Rourke nourrit forcément l'émotion du film, celle née également d'un pathétique sublime ici ou là même si tout reste, finalement, petit calibre, humble, mais grande classe.

5/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 07 Fév 2009, 16:00 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 27864
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Film un peu faux cul qui sous ses airs indé ne trompe personne avec ses grosses ficelles de film hollywoodien bien éculé. Gloire et déchéance d'un gros beauf pathétique qui écoute Scorpions et Guns n'Roses.
Après son mystico-philosophico-mes couilles The Fountain, Aronofsky a semble-t'il voulu faire un film simple mais il a confondu sobriété et banalité. Du reste un zoom a la fin carrément puéril me fait un peu douter du réel talent du gars.
Reste quelques jolies scènes entre Rourke et sa fille sauve un peu le film du naufrage. Un film qui sera totalement oublié dans quelques années.

2/6

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 07 Fév 2009, 16:31 
Hors ligne
Petit joueur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 12 Jan 2009, 01:01
Messages: 33
Localisation: Over The Rainbow
Art Core a écrit:
Reste quelques jolies scènes entre Rourke et sa fille sauve un peu le film du naufrage. Un film qui sera totalement oublié dans quelques années.


Sincèrement, ces scènes étaient réellement superflues, je trouve. Elles convoquent une césure que l'on pourrait expliquer par la dimension psychologique du film (Rourke, se sentant partir, veut se réconcilier avec ce qui reste) mais également chronologique (au final, Rourke court après une temporalité qui n'est plus, celle de son acmé, lorsqu'il était jeune et vaillant...) Mais point de relief à cette complicité d'apparat. Rourke est touchant, maladroit, comme devrait certyainement l'être son personnage. Mais en face, il n'y a pas de réponse, sinon, de répondant. Non, je n'ai pas réussi à apprécier ces moments de reconquête filiale.

Par contre, beaucoup apprécié le film. Je suis pourtant allergique au Aronofski des grandes pompes, mais là, cette sobriété, calculée, superficielle, simulacre d'une pseudo-immersion dans un univers documentaire (ou "documentarisé") m'a partiellement séduit. La mise en scène est d'une simplicité épurée mais complexe, et quelques bonnes idées, notamment des montages alternés, traversent l'écran de temps à autre.

Rourke est énorme. Inspiré. Confondant son personnage et sa biographie personnelle, on trouve dans sa performance un véritable effort qui nous ferait presque croire à l'authenticité de ce qu'elle inspire.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 07 Fév 2009, 17:16 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Mai 2007, 12:27
Messages: 12731
Localisation: Actresses
Bienvenue.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 07 Fév 2009, 17:59 
Hors ligne
Petit joueur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 12 Jan 2009, 01:01
Messages: 33
Localisation: Over The Rainbow
the black addiction a écrit:
Bienvenue.


Merci.
Je ne savais pas s'il y avait un endroit précis où s'introduire, alors je m'y suis lancé directement.

C'est un chouette forum que vous avez là. Vraiment très chouette... :wink:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 12 Fév 2009, 22:51 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22345
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Mini déception, car je m'attendais à un peu plus que ce que l'on voit dans la bande-annonce.
Impossible de reconnaître Aronofsky en effet, mais on s'en fiche - tant mieux, plutôt, de voir qu'il essaie autre chose. Avec brio. Moi aussi j'ai pensé aux Dardenne avec ces nuques, cas plans de dos caméra portée. Mais malgré ça je trouve la comparaison fort hâteuse.
Le film est très simple, mais fonctionne, touche, s'arrête au bon moment. Pas de surprise, mais on accroche car l'environnement est inédit (enfin un film sur le CATCH), Rourke est énorme, il crève l'écran (un vrai CORPS, corps de cinéma je veux dire), Marisa Tomei est lumineuse. Toutes les scènes avec elle sont bonnes.

Je suis pas KO, mais c'est un bon film, bon moment et content de l'avoir vu 4/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 17 Fév 2009, 09:47 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23682
Catcheur if you can

Darren Aronofsky est un malin et un grand cinéaste. Après avoir dérouté la critique et le public avec l'absolutiste The Fountain, il revient derrière la caméra pour un drame indé dans la plus pure tradition du genre, un Rise and Fall filmé caméra à l'épaule, réaliste et poignant sur un symbole fort et déchu de l'Amérique de Ronald Reagan, le catcheur musclé. Au-delà du cas particulier de The Raw, The Wrestler raconte le décalage de ceux qui ont cru aux mirages de la toute puissance de la bannière étoilée dans les années 80, à grand coup de standards de Hard Rock épique ou de jeux vidéos eighties. On pense à la saga Rocky, bien sûr, contexte sportif oblige, mais surtout aux frères terribles du cinéma belge, Luc et Jean-Pierre Dardenne, quand Darren Aronofsky glisse sa caméra derrière l'envers du décor, ces mobil-homes en fin de vie, qui abritent les fantômes du passé à la marge de la société.

Mickey Rourke in love

Et puis il y a un corps. Celui bodybuildé et abimé de Mickey Rourke, qui tient peut-être là le rôle de sa vie. L'acteur de L'Année du dragon incarne à la perfection la détresse du personnage principal. Comme lui, il a eu son moment de gloire dans les années 80 avant de connaitre une lente déchéance. Comme The Raw, il paraît fatigué par la vie, toujours au bord de la rupture, aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychologique. Darren Aronosfky ne l'a pas épargné, mais Mickey Rourke sort magnifié de l'expérience, vieux lion prêt à rugir une dernière fois avant l'oubli définitif cette fois. La scène est son ring, le plateau de cinéma le seul lieu de travail possible. Le New-Yorkais s'offre dans un Wrestler un come-back retentissant. La légende explique qu'il aurait écrit ses propres répliques, en concertation avec le cinéaste. Difficile à dénouer le vrai du faux, le discours médiatique et la réalité artistique, mais il est certain que Mickey Rourke, ancien boxeur semi-professionnel, s'est investi comme jamais, conférant au personnage du Bélier une immense humanité et une extrême fragilité.

Corpus Christi

Même si sa mise en scène est plus sobre qu'à l'accoutumée, le travail de Darren Aronofsky est toujours traversé par les mêmes thématiques. Depuis Pi, son premier long-métrage, en passant par Requiem for a Dream, son chef d'oeuvre opératique, le cinéaste entretient un rapport particulier avec la représentation du corps au cinéma, objet de mutilation diverse et variée, de l'enfoncement d'une perceuse dans la boîte crânienne à l'implosion végétale. Dans The Wrestler, il accompagne cette obsession d'une réflexion sur le statut commercial de l'enveloppe charnelle. Ce n'est pas un hasard si la "petite" amie du Bélier est une stip-teaseuse plus âgée que la moyenne (interprétée par la divine Marisa Tomei), si le corps supplicié du catcheur ressemble à une carcasse en fin de vie, dont le moteur interne donne des signes d'épuisement. Le cinéaste n'épargne rien aux spectateurs. La chair est écorchée, vivante, sanguinolente, même, Marisa Tomei plus souvent nue qu'habillée, mais l'amour et la beauté sont ailleurs, dans le combat d'un homme pour retrouver une place auprès de sa fille, dans le regard d'une femme tombée amoureuse d'une brute épaisse au grand coeur.

5/6


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 17 Fév 2009, 14:18 
Hors ligne
Successful superfucker
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Karloff a écrit:
Catcheur if you can
Mickey Rourke in love


ça sent la fin


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 17 Fév 2009, 14:32 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 10 Jan 2007, 22:02
Messages: 5622
Localisation: Prout !
DPSR a écrit:
Karloff a écrit:
Catcheur if you can
Mickey Rourke in love


ça sent la fin


B.A.N.

_________________
On a frôlé la fissure anale...

Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 17 Fév 2009, 15:12 
Hors ligne
Successful superfucker
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Pandor a écrit:
B.A.N.


Plaît-il mon garçon?


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 205 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5 ... 14  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Whale (Darren Aronofsky, 2022)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Müller

31

35604

02 Jan 2024, 16:46

Mickey Willis Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Fountain (Darren Aronofsky - 2006)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 7, 8, 9 ]

Karloff

128

15003

06 Nov 2013, 02:06

Kost Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Mother! (Darren Aronofsky - 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

DPSR

36

5651

20 Oct 2020, 21:45

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Noah (Darren Aronofsky, 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 9, 10, 11 ]

Film Freak

153

14482

02 Sep 2014, 13:04

Nada Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 11, 12, 13 ]

DPSR

189

16897

17 Avr 2014, 18:19

noisette 7 Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Saw II (Darren Lynn Bousman - 2005)

Billy Hayes

4

1524

02 Jan 2006, 12:04

Jack Griffin Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Saw III (Darren Lynn Bousman, 2006)

Blissfully

6

1631

30 Nov 2006, 17:41

Zad Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Dancing Girls (Darren Grant - 2009)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Blissfully

15

2148

01 Juil 2009, 03:10

rotary [Bot] Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Repo! The Genetic Opera (Darren Lynn Bousman - 2009)

Blissfully

4

1470

05 Fév 2009, 01:04

Blissfully Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The way we are (Ann Hui, 2008)

Mr Chow

3

1361

06 Mar 2015, 14:15

Caribou Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 31 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web