Forum de FilmDeCulte

Bon j'ai globalement adoré. Je crois que Lord & Miller proposent le meilleur film possible sur le concept d'un film Lego. Tout y est. Que ce soit l'approche en permanence méta, l'esthétique, l'esprit c'est parfait. Les 30 premières minutes sont ce que j'ai vu de plus gisant au cinéma depuis très longtemps. J'avais le sourire jusqu'aux oreilles en permanence. Ca retombe un peu par la suite mais ça reste absolument excellent.

Après je regrette que le film ne soit finalement pas si drôle. Je m'attendais à beaucoup plus rire et ça n'a pas franchement été le cas. Les gags font sourire mais je m'attendais à ce que l'humour tape plus dans l'absurde ou dans l'humour con. Tempête de boulettes géantes me fait beaucoup plus marrer en fait. Ensuite je suis absolument pas fan du dernier acte et surtout Ca me semble totalement superflu. C'est un truc que j'avais compris dès les premières minutes du film (qui n'est que le délire d'un gamin) et vouloir l'incarner me semble une mauvaise idée. Ca m'a un peu sorti du film. Il faut dire que que ces scènes sont particulièrement nazes avec un Will Ferrel nul à chier. Dommage aussi de terminer sur ce petit côté moralisateur à la con dont on se serait bien passé.

Mais je chipote j'ai vraiment pris mon pied et surtout je veux absolument le revoir tellement ça déborde d'idées de tous les côtés et que j'ai le sentiment d'en avoir vu seulement la moitié.

5/6

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CroqAnimement votre

Décidément j'adore tes fautes de frappe.

Ci-gît ma crédibilité sur ce forum.

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CroqAnimement votre

Entraînant, inventif, très riche, jamais paresseux, toujours drôle... c'est assurément une séance réjouissante.

Après je trouve quand même ça un peu léger (pas sûr que ça reste en tête très longtemps). Les thématiques en jeu, que le film se donne pour mission d'investir sous forme de "propos" très explicite, ont beau avoir un fond touchant, elles se cognent indubitablement à la nature-même du projet, c'est-à-dire au fait que le film serve d'immense pub pour la compagnie Lego, quelque soit la pureté des intentions des réalisateurs. Appeler le méchant "Lord Business", quand la sortie du film va aller faire (r)acheter autant de boîtes Lego à la moitié de ses spectateurs (qu'on aura flatté pendant 1h comme potentiels grands inventeurs), ça a quelques chose d'au mieux naïf, d'au pire cynique. J'interroge plus simplement l'idée d'en avoir fait un sujet à part entière : comme si en voulant prévenir le piège du film publicitaire, et en intégrant la chose au scénario, les réals avaient finalement encore plus mis les pieds dedans

Comprenons-nous, ce n'est pas un souci d'éthique, ce n'est pas un problème en soi : ça ne produit par de malaise, ni d'impression de malhonnêteté. Par contre, ce discours qui prend toute la place (métaphorisé, expliqué, empaqueté sous nos yeux) et dans lequel on ne peut que partiellement s'investir, ça bloque je trouve un peu l'engagement émotionnel : ça ne laisse pas de place pour autre chose, ça rend le film un peu superficiel. Un peu dur à terme, par exemple, de réellement se sentir investi dans les scènes en prises de vue réelles - qui auraient d'ailleurs gagné à n'être qu'évoquées, ou au moins à se limiter à une incise unique, n'aidant pas à se départir de l'impression d'un énième film de déconnade intense qui ne retrouve tout d'un coup inapte quand il s'agit d'accoucher d'une émotion, n'y parvenant qu'en s'assagissant soudain dans les conventions d'une niaiserie faiblarde.

L'autre souci que j'ai, c'est la vitesse. La chose la plus pure que le film a à offrir, c'est son déluge d'inventivité, l'émerveillement très con du foisonnement de trouvailles, des métamorphoses constantes : c'est encore le moyen le plus simple et le plus bête de rendre hommage aux Legos sans articuler la chose d'une manière qui donne l'impression qu'on leur fait de la pub (= sans développer un discours qui, in fine, va se mettre au service de la marque), puisque c'est alors au spectateur de juger sur pièce, de renouer (ou pas) au souvenir du goût qu'avait l'excitation de ses jeux d'enfants. Or, pris dans une frénésie continuelle inquiète du moindre temps mort (avalanches de gags qui se bousculent en mêlée), le film se saccage parfois un peu. Je pense notamment aux scènes d'action, où il y a mille choses magnifiques à voir (dans les transformations et créations de vaisseaux en direct, par exemple), et où l'on ne reçoit au final qu'un espèce de fouillis confus (la 3D n'arrange rien). On a l'impression que la plupart des plans et passages ne peuvent s'apprécier qu'en repassant la scène 5 fois, ou en appuyant sur pause. Sans demander un ralentissement, il y a quelque chose d'assez mal foutu ici, qui fait que la plupart des scènes ne s'impriment pas réellement en tête, trop pressées, laissant parfois un goût de survolé.

Ça n’entache pas les qualités citées plus haut, le film est à voir, il est réellement vivant (ce déchaînement, je crois que j'avais pas vu ça au ciné depuis Toy Story 2), il a un vrai truc à proposer. Mais je trouve pas ça transcendant non plus, et en fait ça me donne surtout envie d'aller voir à quoi ressemble Tempête de boulettes géantes.

Ah tiens je ne suis pas vraiment sûr d’être d'accord avec toi Tom même si je vois ce que tu veux dire sur le foisonnement d’idée/confusion à l'image.
J'ai trouvé que le film rappelait suffisamment de sensations liées à l'enfance, des details permanents qui ne sont pas uniquement présents dans les transformations de véhicules. La liste peut être longue mais batman qui ne joue qu'avec des briques noires, le cosmonaute obsédé par les vaisseaux, font pour moi directement référence à ma manière de jouer quand j’étais gamin. Ne serait ce que l'animation rigide est un clin d'oeil presque méta à la façon de jouer au Lego (les 2 plans bruités à la bouche aussi d'ailleurs).
Et à la deuxième vison c'est festival, les tasses qui servent de cheminées sur le casque de Lord Business, les minifigs qui s'empilent les uns au dessus des autres, etc ... .

Je trouve que Lord et Miller ont très bien géré à ce niveau là.

C'est horrible parce que j'ai vachement envie de le revoir (pour choper tous les petits détails qui vont effectivement 10 fois trop vite), autant j'ai pas du tout envie de m'infliger ce dernier acte tout pété.
En fait dans mon souvenir c'est le plus gros défaut du film: Il est de moins en moins bien, tout le long (heureusement, le début est un bijou). Et la fin réaliste est reloue, l'émotion ne passe pas, le message est surligné au stabylo... C'est vraiment dommage.
Boulettes Géantes For Ever.

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Netflix les gars, Netflix.

Ah mais je me suis mal expliqué alors : je trouve qu'ils ont très bien capté ça, que justement c'est ce qui fait le meilleur du film, et je dis que c'est du coup dommage que leur film coure trop vite (sur-découpe, epilleptise), parce que ça fait rater au spectateur un grand nombre de trouvailles qui vont en ce sens.

Ouais je suis avec toi, j'ai été aussi assez déçu par ce dernier acte qui fonctionne moyen pour moi. Je crois que je préfère aussi Tempête de Boulettes Géantes.
Mais ça empêche pas que je veux le revoir. D'ailleurs à mon avis ça va être chaud de le trouver dans une "grande" salle à Paris. Déjà hier au George V je l'ai vu en salle 3 avec un écran relativement petit ça m'a fait chier. Y a tellement de détails que j'aimerais vraiment le revoir sur un écran énorme style salle 11 des Halles.

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CroqAnimement votre

Le soir, mk2 bibliothèque, le film passait dans la salle B, pas petite - si ça peut aider...

Bercy (MK2 = lunettes horribles)

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Netflix les gars, Netflix.

Moi j'adore ce 3e acte. J'ai toujours un souci avec Ferrell mais le bourrinisme de l'écriture me dérange pas, au contraire.Je trouve justement que ça redresse le film après le léger ventre mou juste avant.

Hâte de le revoir aussi.

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Oui mais toi dès qu'il y a un conflit père-fils..............

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Netflix les gars, Netflix.

C'est la BASE.

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QOCAL ça va être tire-larmes

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Netflix les gars, Netflix.

J'Y COMPTE BIEN.

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