Forum de FilmDeCulte

de là à faire fi de toute cohérence... c'est quoi l'intérêt pour X Box d'être dans la cité futuriste.



Sinon, je crois que c'est la première fois qu'une pub réelle est utilisé dans un film

Je ne vois pas en quoi c'est incohérent...au contraire, l'Institut utilise un média de divertissement de l'extérieur pour distraire les pensionnaires...

Et bien j'ai trouvé ça très ennuyeux. D'abord parce que je n'y ai rien vu de nouveau : Soleil Vert, THX 1138, Matrix, Minority Report, tout passe à la moulinette. Ensuite parce que c'est affreusement bavard, sans jamais dire plus ou autre chose que les films précédemment cités. Puis, en général, la sauce Bay est trop épaisse pour mon cerveau. Ici, appliquée à un film plus sérieux, je trouve que c'est absolument indigeste. C'est trop grossier pour être bien. Excepté quand il s'agit de titiller violemment les sens, de provoquer peur ou excitation. Le plaisir pyrotechnique de Bay, j'achète. La méthode Bay pour la SF, je dis non. De nombreux films sont linéaires dans leur narration, mais celui-ci l'est, et c'est un comble, avec une mise en scène dynamique qui n'a rien d'énergique à montrer. Rien, ou si peu. Très peu pour du Bay. Certes, la poursuite (il n'y en a vraiment qu'une seule) est très bien, mais le final qui s'étire n'est jamais à la hauteur.
On sent en fait que Bay s'est restreint à dessin, mais qu'il ne peut s'empêcher d'être lui-même, ce qui donne des amorces d'action outrageusement stylisées (comme on les aime) qui ne débouchent sur aucune scène ou sont coupés par des dialogues, et encore des dialogues. Ca en devient exaséperant.
Alors non, ça ne passe pas, je trouve que c'est un film qui court désespérément derrière une substance qu'il n'atteint jamais, et qui en plus ne constitue pas un spectacle digne de ce nom. 15 minutes de poursuite ne font pas un quota d'action.
Vraiment pas d'accord, Michael.

2/6

Je rejoins le camp des défenseurs du film. Gros panard jubilatoire.

5/6

Bad Boys 2 avait fini par m'avoir un peu, pour le côté sur-pyrotechnique à dégueuler, mais là je trouve ça très mauvais, même si jamais vraiment désagréable.

J'adhère vraiment à rien, je trouve ça tout le temps très très bête, et j'ai l'impression qu'on s'adresse à moi comme si j'étais aussi neuneu. Les mecs qui tombent au ralenti devant des statues d'ange ça fait vraiment poésie bas de gamme, les Djimon Hounsou qui débarquent en plongée au ralenti d'un hélico, puis d'un camion, le rôle nullard de potiche à lèvres de Scarlett (qui parvient à être mauvaise dans un film qui de toute façon réserve à ses persos féminins plutôt des rôles de petasses avec robe de soubrette cachée dans le placard), l'action qui est menée mais bon...après avoir vu l'autoroute de Matrix, ici ça me fait ni chaud ni froid. D'ailleurs ça s'étend un peu à tout le film, pris dans la pose permanente, mais toujours hyper épaisse et grasse, qui ne dégage chez moi aucune émotion, excitation, frisson. Zéro pendant 2h16, là c'est vraiment de la pub extra longue plus qu'un film avec des idées et une sensibilité derrière (toutes les blagues beauf tombent à plat chez moi).

Sinon, ça ne me gêne pas à mourir, mais le placement pub est très drôle (justement parce qu'outrageusement poussé). Plus haut on parle de WKW, mais oser mettre un vrai spot de pub en plein milieu (scène ridicule avec Scarlett qui regarde avec le doigt sur les lèvres ), ou la scène grotesque où Scarlett donne des glaces miam aux petits enfants avec elle qui se baisse (au ralenti?) et une bannière Ben & Jerry derrière...c'est énorme.

J'ai pas souffert mais je trouve ça complètement médiocre. Je vois pas trop la raison d'être du film en fait, c'est très planplan.

1-2/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai un peu le même problème avec The Island qu'avec Armageddon, c'est finalement la partie qui promet d'être la plus excitante qui fait un peu ronfler. Première heure tout à fait convenable et même étonnante de sobrieté, narration simple et directe. Le sujet fait froid dans le dos, on y croit, on a mal pour Michael Clarke Duncan, on a peur pour Scarlett. Et puis après 90 solides minutes, les explications commencent à prendre du plomb dans l'aile, il faut qu'on comprenne bien haut et fort ce qui arrive, punchlines risibles à l'appui ("quand vous mangez de la viande, vous n'avez pas forcement envie de rencontrer la vache" , l'intéret s'effiloche, malgré 2 gros morceaux de bravoure. Après l'action, bah oui faut aimer le chaos en tant que projet de mise en scène, sauf que là je trouve que ça prend des proportions inquiétantes chez Bay. Il faut simplement jeter un coup d'oeil aux scènes d'action de The Rock pour constater à quel point il y a une sorte de régression à ce niveau, à coups de plans saccadés permanents et impacts explosifs fatiguants. Je comprends pas non plus pour quelles raisons il s'est séparé de John Schwartzman, le chef'op de The ROck, Armaggedon et Pearl Harbor. La photo de the Island est pauvre, l'image de Mauro Fiore est triste, terne. Et puis beaucoup, beaucoup trop long, le film ne tient absolument pas la distance sur les 140 minutes. Mais très franchement, je regrette pas de l'avoir vu, c'est juste que j'ai absolument aucune envie de le revoir (alors que je me suis jeté sur le dvd de BBII à sa sortie ).

3/6 s'il faut noter.

A noter que Bay fait son "auteur" avec le quiproquo pédé dans les chiottes du bar, après les confessions filmées de Martin Lauwrence à Will SMith au sujet des terminaisons nerveuses de son trou de balle.

_________________

Je sais pas pourquoi mais je trouve le style de Bay très sexy.

"That tongue thing is amazing!"

Putain, ça mérite des coups de tapette à mouche des conneries pareilles.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Oh, c'est rigolo... Une punchline brille rarement pour sa subtilité.

Ah les punchlines me gênent pas tellement, là c'est plutôt le dialogue plus sérieux de spot de pub pour aller voyager dans une île de Grèce...j'ai eu l'impression d'avoir cette phrase en tête 1/10e de seconde avant qu'elle ne la sorte et PAF. Désolé d'être vulgaire Thérèse mais je trouve ça vraiment chié comme dialogue.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

_________________

Pu...tain...

Pfffff.... Lessivé je suis. Et déçu, déçu, déçu... J'entends encore les rumeurs "Bay s'est calmé!", "Bay a fait un bon film!", "On voit la différence sans Bruckheimer!"... Que nenni!

Ca démarre bien. Toute la première partie est intéressante. Puis hop Bay sort ses hélicos (quand entend d'ailleurs en arrière-fond pendant tout le film - la "musique") et on démolit tout ce qu'on peut - mais surtout pas les jolis minois des sexy-stars. Ca devient donc amusant. La scène sur la route où les bagnoles se prennent les roues de trains dans la gueule, ça vaut sont pesant de spectacle... Bourrin, mais chouette.
Et puis... Ben, c'est l'overdose. La dernière demi-heure, je n'en pouvais plus! On attend gentiment que ça se termine... L'ennui.

Mais ce qui me dérange par dessus tout, ce n'est pas de voir deux acteurs que j'aime s'égarer dans ce blockbuster, ce n'est pas de voir ce scénario partir en couille... Mais c'est Michael Bay. Il a changé de style? Mon cul, oui. Toujours cette esthétique de pub dégueu, ce découpage stroboscopique, cette diarhée d'images, ces cadrages risibles... C'est insupportable. Et cette musique, BORDEL!

Eh bien j'osais espérer un bon truc... Et non.

Vraiment pénible.

1/6

PS: et la critique FDC, là... C'est une blague? Franchement, c'est une blague? En gros, le style de Bay est superbe, et maintenant qu'il est sous l'aile de Spielberg (raccourci hâtif) ça nous flanque un 6/6. J'ha-llu-ci-ne. Mais merde, quoi. Un 6/6, c'est ce qu'on appelle un chef-d'oeuvre. OK pour aimer "The Island", Ok pour trouver ça sympa, spectaculaire et plus futé que prévu. Mais merde, quoi... "The Island", un chef-d'oeuvre....? Bonjour la crédibilité du site!

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je trouve aussi que la note est exagéré mais la critique est argumentée.

Tout pareil. Je rejoins les arguments de Bob.

moi aussi, karloff, j'adore l'anticipation, mais il faut qu'elle repose sur qqch de solide. Là, le scénar' de The Island concourt auprès de celui des 4 fantastiques comme le plus stupide de l'année. Juste un prétexte à du bourrinnage massif et pénible qui fait mal au crâne. Et à des placements de produits tous les trois mètres, plus honteux encore que ceux d'I, Robot.

Sans compter ce que dit Ozy : "Soleil Vert, THX 1138, Matrix, Minority Report, tout passe à la moulinette". M'étonne pas qu'on lui reproche d'être un remake déguisé (Brussolo aussi avait fait un roman de gare du même genre, en cent fois plus tordu, glauque et intelligent, dont le titre m'échappe...). En même temps, vu comme l'intrigue est prévisible, et vu le nombre de poncifs recyclés...

Et qu'on ne vienne pas me dire que comme un personnage (un traitre, ne l'oublions pas) dit que le président est un "crétin", alors le film est épatant et Bay s'est racheté une conduite...

Et puis Scarlett ne sert à rien. Ca c'est impardonnable.

Bref, rien à raconter, rien à piger, que de l'esbrouffe et effectivement note nawak sur FDC (pas encore lu la critique). Je mets pas zéro, parce que certaines images sont chouettes et parce que les 4 fantastiques reste ma base de calcul pour cette année.

tout minuscule 1/6

_________________

*