Forum de FilmDeCulte

Je n’ai pour ainsi dire pas revu le film depuis 2005 ni lu ton livre (ce sera fait avant le GRF) mais pour moi il y a contradiction dans les termes « imagerie publicitaire assainie », a fortiori quand tu flirtes avec le cinéma d’anticipation des seventies.

La publicité n'a pas inventé l'imagerie idyllique ou vendeuse.
Mais si je disais riefenstahlienne, ce serait encore plus connoté

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C'est mon Bay préféré, un des seuls que je peux revoir sans problème, sans qu'il me file des ballonnements.

Il faut comme d'habitude évacuer la vulgarité bayenne du truc pour pouvoir en profiter (les blagues sur les homos, check, les blagues sexistes sur les femmes, check, les meufs filmées comme des camions, check), mais quand c'est fait, c'est un sacré festival : j'adore cette esthétique faussement publicitaire et son choix de photo vraiment couillu, ses set pieces complètement dingues (même s'ils n'ont aucun sens : pourquoi ce putain de camion ne s'arrête pas ?), mais c'est aussi une romance étonnamment mignonne et bien troussée, un récit de SF qui prend son temps (j'aime beaucoup l'exposition, sobre et efficace), et une réflexion pas inintéressante sur l'image et les apparences (tout en faisant le placement de produits le plus outrancier du monde, of course).

Bref, c'est solide : des blockbusters comme ça, ça n'existe plus.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."