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MessagePosté: 20 Déc 2022, 19:49 
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Le synopsis qui veut rien dire : Un homme nommé Pádraic vit sur une île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande. Sa relation avec son ami de longue date, Colm Doherty, va se compliquer. Cette rupture de leurs liens profonds va avoir un effet sur toute la communauté et va déclencher une série d'événements qui changeront le cours de la vie des deux hommes.

Quatrième film déroutant de McDonagh, loin de ce qu'il a pu faire auparavant.
Sur fond de magnifiques paysages irlandais, une amitié part brutalement en lambeaux sans véritable raison en parallèle d'une guerre civile, au loin, tout aussi absurde.
S'ensuit des dialogues et des situations souvent drôles, parfois cruels mais toujours en sourdine, les personnages sont hantés par la peur de la solitude ou de la mort.
Pas certain d'avoir tout saisi mais je me suis tout de même laissé facilement prendre par cette balade irlandaise.

Et puis bon, j'ai toujours kiffé Colin Farrel (peut-être pas dans tous ses films...) qui s'est fait un accent à couper au couteau pour l'occasion.

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MessagePosté: 29 Déc 2022, 15:00 
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Fire walk with me a écrit:
un accent à couper au couteau
Pas tant que ça. J'ai souvent besoin des sous-titres pour comprendre les films irlandais et j'ai trouvé que pour un récit sis sur une île isolée il y a 100 ans, ils y sont allés soft. Tu sens qu'ils font gaffe afin que le public du festival de Toronto puisse piger.

Je ne savais rien du film et c'est d'ailleurs ça qui m'a étonné en premier lieu: sa "gentillesse". Pendant une bonne heure c'est quand même presque mignon, récit ironique et tendre, avec Colin Farrell en gentil. Bref, bien loin du titre badass et gloomy qui laissait imaginer du Macbeth/L'Homme d'Aran.

Après les choses s'assombrissent mais j'ai trouvé que pour en arriver là on devait se taper une bonne heure et demi de pas grand chose. J'ai mis hyper longtemps à capter la métaphore centrale (en gros c'est le conflit irlandais quoi) mais finalement le film n'est que ça. Il est tout petit, on dirait une pièce de théâtre monothématique, et sur le plan humain c'est sympa mais guère plus. Brendan Gleeson a pas grand chose à jouer.

Pas méchant, mais pas passionnant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 29 Déc 2022, 15:09 
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Après L'Homme d'Aran est un faux documentaire sur des pêcheurs, aucun rapport avec Macbeth.


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MessagePosté: 29 Déc 2022, 15:37 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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bmntmp a écrit:
Après L'Homme d'Aran est un faux documentaire sur des pêcheurs, aucun rapport avec Macbeth.
Truc aride quoi, pas comédie insulaire mordante.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 29 Déc 2022, 22:31 
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Je trouve QGJ sévère mais il a raison sur la mollesse de la première heure. Pas que ce soit mauvais mais on se demande quand même où ça va.

Et puis ça prend un tournant intéressant. D'une atmosphère à la P'tit quinquin on passe à une histoire cruelle et lancinante, un peu comme pouvaient faire les Coen avec un Fargo. Le personnage de l'idiot incarne d'ailleurs encore davantage que le duel central ce passage du ressort comique au drame - à travers cette magnifique scène de déclaration d'amour au bord du lac.

Evidemment qu'en prenant la guerre civile irlandaise en toile de fond McDonagh suggère que son inanité est à la mesure de cette histoire d'amitié qui oblique vers le fossé. Mais c'est aussi une réflexion sur la tension qui existe entre la "gentillesse" nécessaire aux rapports sociaux et le souci du "sens" que l'on donne à ses activités. On sympathise avec Colm qui maugréé contre la vacuité de son ancien ami et aspire à une méditation artistique. Malgré tout, ce besoin de se recentrer sur soi se transforme en pulsion de mort sanguinaire.

Les animaux prennent de plus en plus de place à mesure que le film avance, pour opposer l'inconstance folle des hommes et la placidité toujours renouvelée des bêtes. Le malheur est que Dieu ne se soucie que des hommes, regrette Colm. Après EO, l'âne est en tout cas le véhicule majeur, au cinéma cette année, de la résilience du monde animal. Ou de son sacrifice.


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MessagePosté: 30 Déc 2022, 10:58 
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Comme souvent avec ce réal j’ai trouvé ça très artificiel (le traitement du son n’aide pas, pas compris ce choix). Cette galerie de personnages que Mcdonagh semble prendre plaisir à faire souffrir pour des raisons qui ne semble pas toujours justifiées. Ils ont tous leur petit rôle à jouer dans ce village et aucun n’en sortira. Tout semble trop fabriqué pour que j’ai de l’empathie pour l’un d’eux, ça manque de liant, de vie. Et pourtant les acteurs sont globalement tous très bons, Farrell en tête.
L’impression aussi que le film se veut plus profond qu’il n’est, sur fond de guerre civil et de réflexions philosophiques. Même si la réflexion de Baptiste au dessus est interessante, je trouve que le film ne fait finalement pas grand chose de sa matière, si ce nous rappeler à plusieurs reprises que la petite histoire est dans la grande et qu’il faut donc regarder plus loin que ce qu’il nous est montré.


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MessagePosté: 01 Jan 2023, 23:02 
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D'accord sur le fait que les confrontations dans ses films (de ceux que j'ai vu) sont un peu trop orchestrées. Mais le charme de l'ensemble fini généralement par l'emporter.


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MessagePosté: 02 Jan 2023, 13:07 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Pendant une bonne heure c'est quand même presque mignon, récit ironique et tendre, avec Colin Farrell en gentil. Bref, bien loin du titre badass et gloomy qui laissait imaginer du Macbeth/L'Homme d'Aran.

Après les choses s'assombrissent mais j'ai trouvé que pour en arriver là on devait se taper une bonne heure et demi de pas grand chose.
Baptiste a écrit:
Je trouve QGJ sévère mais il a raison sur la mollesse de la première heure. Pas que ce soit mauvais mais on se demande quand même où ça va.

Et puis ça prend un tournant intéressant.

Moi c'est précisément cette première moitié que je trouve excellente. J'ai passé presque toute l'heure à rire, de l'absurdité de la situation, de la minutie des dialogues, que ce soit les jeux de répétitions ou la jovialité du jargon, des mille et un détails de la performance de Colin Farrell, décidément un trésor sous-estimé, de ses réactions, si humaines.

Qui-Gon Jinn a écrit:
J'ai mis hyper longtemps à capter la métaphore centrale (en gros c'est le conflit irlandais quoi) mais finalement le film n'est que ça. Il est tout petit, on dirait une pièce de théâtre monothématique, et sur le plan humain c'est sympa mais guère plus.

Au contraire, j'ai trouvé ça dense dans ce que ça réussissait à évoquer au sein d'un canevas si restreint. Sans même le deuxième niveau de lecture avec l'allégorie de la Guerre Civile et avant le tournant plus dramatique qui évoque la dépression, c'est une exploration fine des rapports humains.

Baptiste a écrit:
Evidemment qu'en prenant la guerre civile irlandaise en toile de fond McDonagh suggère que son inanité est à la mesure de cette histoire d'amitié qui oblique vers le fossé. Mais c'est aussi une réflexion sur la tension qui existe entre la "gentillesse" nécessaire aux rapports sociaux et le souci du "sens" que l'on donne à ses activités. On sympathise avec Colm qui maugréé contre la vacuité de son ancien ami et aspire à une méditation artistique. Malgré tout, ce besoin de se recentrer sur soi se transforme en pulsion de mort sanguinaire.

Assez d'accord avec ça.

El Topo a écrit:
Comme souvent avec ce réal j’ai trouvé ça très artificiel (le traitement du son n’aide pas, pas compris ce choix).

Ça m'a perturbé aussi au début, l'absence total de son de vent, puis on s'y fait.

flatclem a écrit:
D'accord sur le fait que les confrontations dans ses films (de ceux que j'ai vu) sont un peu trop orchestrées. Mais le charme de l'ensemble fini généralement par l'emporter.

Le meilleur McDonagh, à mes yeux, même si je suis moins convaincu par le dernier tiers et la nécessité que l'auteur ressent à faire appel à ce type de "rebondissements".
Les doigts puis l'âne...

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MessagePosté: 03 Jan 2023, 00:24 
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Film Freak a écrit:
El Topo a écrit:
Comme souvent avec ce réal j’ai trouvé ça très artificiel (le traitement du son n’aide pas, pas compris ce choix).

Ça m'a perturbé aussi au début, l'absence total de son de vent, puis on s'y fait.


Je n'y ai rapidement plus prêté attention non plus, par contre je me demande si ça n'a pas favorisé le coté très "factice" que j'ai trouvé au film.


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MessagePosté: 04 Jan 2023, 10:10 
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Je suis avec QGJ, du mal à comprendre le succès critique du film. J'admire la manière dont McDonagh se focalise sur son pitch minimaliste sans jamais s'en écarter ou faire de véritables digressions, il y a là presque un tour de force scénaristique. Cependant ça ne m'a jamais véritablement passionné. J'aime beaucoup la prestation de Colin Farrell, gentil naïf mais pas benêt et j'ai trouvé très réussi le personnage de Barry Keoghan, sans doute le personnage le plus réussi du film (la scène au bord du lac avec la soeur est une merveille). Pour le reste c'est quand même un peu monotone même si le ton de comédie légère fonctionne bien avec comme le dit Baptiste cette surprenante et graphique pulsion de mort. Je regrette que le personnage de Brendan Gleeson ne soit pas plus creusé, que l'on ne rentre pas plus dans ce qui semble être une profonde dépression. Ce qui m'a gêné aussi c'est l'aspect un peu artificiel du quotidien de ces gens, Farrell et Gleeson n'ont visiblement pas de travail (Farrell a un vache et vend du lait mais c'est léger), passent leur journée au pub. C'est assez curieux.
J'aime bien aussi le rapport aux animaux, très doux (l'âne est trop choupi) et en effet la métaphore avec la guerre civile est bien vue. Cependant je reste un peu à quai dans les dernières minutes avec l'évolution violente du personnage de Farrell, surtout que McDonagh se refuse à conclure (filant sans doute sa métaphore guerrière). Beaux décors, belle musique mais c'est un peu tout.

3/6

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MessagePosté: 04 Jan 2023, 11:43 
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Sentiment étrange après a vision du film.

Tout d'abord, malgré le scénario tenant sur un mouchoir de poche, une quasi absence d'enjeu, quelques événements qu'on voit venir à des kms, ce n'est ni très drôle ni émouvant mais j'ai suivi le film sans jamais m'ennuyer durant quasi 2 heures.
Visuellement c'est très joli, les acteurs sont tous bons ( Colin Farrell et son accent ( bien pire dans Ondine ), la musique est chouette mais on termine le film avec ce sentiment de " c'est tout" y a rien d'autres". La métaphore est aussi attendue mais belle.
Et pourtant, le film reste en tête. Il y a plein d'images dont je me souviens et j'en ai rêvé toute la nuit.

Contrairement à Filmfreak, j'ai largement préféré 3 Billboards.


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MessagePosté: 07 Jan 2023, 21:02 
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Déçu car j'aime bien le réalisateur et Three billboards m'avait scotché mais là c'est la douche froide. Je me serais quasiment emmerdé si il n'y avait pas les toujours très bons Gleeson et Farell et il y a aussi de jolis moments absurdes qui me restent en tête. McDonagh sait camper une atmosphère, il a un style séduisant mais pour moi ça manque terriblement d'enjeux. Il y a un côté artificiel qui me déplait et comme Degryse, je ne peux m'empêcher de lâcher un "Tout ça pour ça".


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MessagePosté: 23 Jan 2023, 23:14 
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Antichrist
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Un film qualité Bafta, bien écrit, bien joué, bien filmé. Le récit ronronne un peu à mi-parcours, nous ajoutant des persos secondaires inutiles(le policier et son gosse, la vieille sorcière), alors que le film aurait gagné à être plus concis (surtout que la métaphore sur l'Irlande est un peu tiré par les cheveux). Mais si tous les films étaient de ce haut niveau d'écriture, de jeu, de "concrétisation", ça se saurait. Colin Farrell mérite tous les louanges, Kerry Condon est parfaite (son personnage est d'ailleurs le mieux écrit, le seul qui évolue vraiment)..

La quintessence du 4/6.


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MessagePosté: 23 Jan 2023, 23:16 
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Antichrist
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Art Core a écrit:
McDonagh se refuse à conclure (filant sans doute sa métaphore guerrière)


Oui, totalement. Je pensais qu'il allait tuer le policier étant donné le contexte irlandais, qu'il est dit que le gars exécute des protestants...


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MessagePosté: 29 Jan 2023, 15:43 
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Messages: 29
:D Salut, nouvelle analyse et critique sur ma chaîne (Une psychopolitique de l'Eire, de Jonathan Swift à Platon) concernant Les Banshees d'Inisherin, belle réussite du réalisateur Martin Mcdonagh: https://www.youtube.com/watch?v=kvcrCsqLEwk

EXTRAIT:

Mcdonagh se sert de la suspension consentie de l’incrédulité qui accompagne le merveilleux pour vider inisherin de son décorum et pour lui greffer un environnement unique: la guerre civile irlandaise. Par ce réductionnisme historique, où les personnages semblent exclus de la seule réalité historique qui vaille, à l’exception de quelques indices dialogiques, Mcdonagh parvient à insinuer la réalité allégorique de ses personnages dans l’économie du récit, et par extension, à réduire la complexité des enjeux politiques et religieux de la guerre civile irlandaise à la forme la plus élémentaire de la psychologie et de la mécanique des relations humaines. Cette démarche n’est pas sans rappeler la république de Platon.

Comme d'hab, n'hésitez pas à faire vos retours ici, sur la chaîne, par mail, en mp, j'y répondrai avec plaisir. Bonne soirée! 8)

_________________
Ma chaîne Youtube de critique et d'analyse cinématographique :
https://www.youtube.com/channel/UCP9XfP ... YJAazYqAig


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