Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 22 Nov 2024, 10:52

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 15 messages ] 
Auteur Message
MessagePosté: 20 Déc 2022, 19:49 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Mai 2008, 10:03
Messages: 6191
Localisation: Poitiers
Image

Le synopsis qui veut rien dire : Un homme nommé Pádraic vit sur une île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande. Sa relation avec son ami de longue date, Colm Doherty, va se compliquer. Cette rupture de leurs liens profonds va avoir un effet sur toute la communauté et va déclencher une série d'événements qui changeront le cours de la vie des deux hommes.

Quatrième film déroutant de McDonagh, loin de ce qu'il a pu faire auparavant.
Sur fond de magnifiques paysages irlandais, une amitié part brutalement en lambeaux sans véritable raison en parallèle d'une guerre civile, au loin, tout aussi absurde.
S'ensuit des dialogues et des situations souvent drôles, parfois cruels mais toujours en sourdine, les personnages sont hantés par la peur de la solitude ou de la mort.
Pas certain d'avoir tout saisi mais je me suis tout de même laissé facilement prendre par cette balade irlandaise.

Et puis bon, j'ai toujours kiffé Colin Farrel (peut-être pas dans tous ses films...) qui s'est fait un accent à couper au couteau pour l'occasion.

_________________
You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Déc 2022, 15:00 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36698
Localisation: Paris
Fire walk with me a écrit:
un accent à couper au couteau
Pas tant que ça. J'ai souvent besoin des sous-titres pour comprendre les films irlandais et j'ai trouvé que pour un récit sis sur une île isolée il y a 100 ans, ils y sont allés soft. Tu sens qu'ils font gaffe afin que le public du festival de Toronto puisse piger.

Je ne savais rien du film et c'est d'ailleurs ça qui m'a étonné en premier lieu: sa "gentillesse". Pendant une bonne heure c'est quand même presque mignon, récit ironique et tendre, avec Colin Farrell en gentil. Bref, bien loin du titre badass et gloomy qui laissait imaginer du Macbeth/L'Homme d'Aran.

Après les choses s'assombrissent mais j'ai trouvé que pour en arriver là on devait se taper une bonne heure et demi de pas grand chose. J'ai mis hyper longtemps à capter la métaphore centrale (en gros c'est le conflit irlandais quoi) mais finalement le film n'est que ça. Il est tout petit, on dirait une pièce de théâtre monothématique, et sur le plan humain c'est sympa mais guère plus. Brendan Gleeson a pas grand chose à jouer.

Pas méchant, mais pas passionnant.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Déc 2022, 15:09 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Sep 2016, 19:39
Messages: 5844
Après L'Homme d'Aran est un faux documentaire sur des pêcheurs, aucun rapport avec Macbeth.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Déc 2022, 15:37 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36698
Localisation: Paris
bmntmp a écrit:
Après L'Homme d'Aran est un faux documentaire sur des pêcheurs, aucun rapport avec Macbeth.
Truc aride quoi, pas comédie insulaire mordante.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Déc 2022, 22:31 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9898
Localisation: Ile-de-France
Je trouve QGJ sévère mais il a raison sur la mollesse de la première heure. Pas que ce soit mauvais mais on se demande quand même où ça va.

Et puis ça prend un tournant intéressant. D'une atmosphère à la P'tit quinquin on passe à une histoire cruelle et lancinante, un peu comme pouvaient faire les Coen avec un Fargo. Le personnage de l'idiot incarne d'ailleurs encore davantage que le duel central ce passage du ressort comique au drame - à travers cette magnifique scène de déclaration d'amour au bord du lac.

Evidemment qu'en prenant la guerre civile irlandaise en toile de fond McDonagh suggère que son inanité est à la mesure de cette histoire d'amitié qui oblique vers le fossé. Mais c'est aussi une réflexion sur la tension qui existe entre la "gentillesse" nécessaire aux rapports sociaux et le souci du "sens" que l'on donne à ses activités. On sympathise avec Colm qui maugréé contre la vacuité de son ancien ami et aspire à une méditation artistique. Malgré tout, ce besoin de se recentrer sur soi se transforme en pulsion de mort sanguinaire.

Les animaux prennent de plus en plus de place à mesure que le film avance, pour opposer l'inconstance folle des hommes et la placidité toujours renouvelée des bêtes. Le malheur est que Dieu ne se soucie que des hommes, regrette Colm. Après EO, l'âne est en tout cas le véhicule majeur, au cinéma cette année, de la résilience du monde animal. Ou de son sacrifice.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Déc 2022, 10:58 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
Messages: 1031
Comme souvent avec ce réal j’ai trouvé ça très artificiel (le traitement du son n’aide pas, pas compris ce choix). Cette galerie de personnages que Mcdonagh semble prendre plaisir à faire souffrir pour des raisons qui ne semble pas toujours justifiées. Ils ont tous leur petit rôle à jouer dans ce village et aucun n’en sortira. Tout semble trop fabriqué pour que j’ai de l’empathie pour l’un d’eux, ça manque de liant, de vie. Et pourtant les acteurs sont globalement tous très bons, Farrell en tête.
L’impression aussi que le film se veut plus profond qu’il n’est, sur fond de guerre civil et de réflexions philosophiques. Même si la réflexion de Baptiste au dessus est interessante, je trouve que le film ne fait finalement pas grand chose de sa matière, si ce nous rappeler à plusieurs reprises que la petite histoire est dans la grande et qu’il faut donc regarder plus loin que ce qu’il nous est montré.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Jan 2023, 23:02 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Aoû 2012, 12:19
Messages: 1663
D'accord sur le fait que les confrontations dans ses films (de ceux que j'ai vu) sont un peu trop orchestrées. Mais le charme de l'ensemble fini généralement par l'emporter.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Jan 2023, 13:07 
En ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86849
Localisation: Fortress of Précarité
Qui-Gon Jinn a écrit:
Pendant une bonne heure c'est quand même presque mignon, récit ironique et tendre, avec Colin Farrell en gentil. Bref, bien loin du titre badass et gloomy qui laissait imaginer du Macbeth/L'Homme d'Aran.

Après les choses s'assombrissent mais j'ai trouvé que pour en arriver là on devait se taper une bonne heure et demi de pas grand chose.
Baptiste a écrit:
Je trouve QGJ sévère mais il a raison sur la mollesse de la première heure. Pas que ce soit mauvais mais on se demande quand même où ça va.

Et puis ça prend un tournant intéressant.

Moi c'est précisément cette première moitié que je trouve excellente. J'ai passé presque toute l'heure à rire, de l'absurdité de la situation, de la minutie des dialogues, que ce soit les jeux de répétitions ou la jovialité du jargon, des mille et un détails de la performance de Colin Farrell, décidément un trésor sous-estimé, de ses réactions, si humaines.

Qui-Gon Jinn a écrit:
J'ai mis hyper longtemps à capter la métaphore centrale (en gros c'est le conflit irlandais quoi) mais finalement le film n'est que ça. Il est tout petit, on dirait une pièce de théâtre monothématique, et sur le plan humain c'est sympa mais guère plus.

Au contraire, j'ai trouvé ça dense dans ce que ça réussissait à évoquer au sein d'un canevas si restreint. Sans même le deuxième niveau de lecture avec l'allégorie de la Guerre Civile et avant le tournant plus dramatique qui évoque la dépression, c'est une exploration fine des rapports humains.

Baptiste a écrit:
Evidemment qu'en prenant la guerre civile irlandaise en toile de fond McDonagh suggère que son inanité est à la mesure de cette histoire d'amitié qui oblique vers le fossé. Mais c'est aussi une réflexion sur la tension qui existe entre la "gentillesse" nécessaire aux rapports sociaux et le souci du "sens" que l'on donne à ses activités. On sympathise avec Colm qui maugréé contre la vacuité de son ancien ami et aspire à une méditation artistique. Malgré tout, ce besoin de se recentrer sur soi se transforme en pulsion de mort sanguinaire.

Assez d'accord avec ça.

El Topo a écrit:
Comme souvent avec ce réal j’ai trouvé ça très artificiel (le traitement du son n’aide pas, pas compris ce choix).

Ça m'a perturbé aussi au début, l'absence total de son de vent, puis on s'y fait.

flatclem a écrit:
D'accord sur le fait que les confrontations dans ses films (de ceux que j'ai vu) sont un peu trop orchestrées. Mais le charme de l'ensemble fini généralement par l'emporter.

Le meilleur McDonagh, à mes yeux, même si je suis moins convaincu par le dernier tiers et la nécessité que l'auteur ressent à faire appel à ce type de "rebondissements".
Les doigts puis l'âne...

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Jan 2023, 00:24 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
Messages: 1031
Film Freak a écrit:
El Topo a écrit:
Comme souvent avec ce réal j’ai trouvé ça très artificiel (le traitement du son n’aide pas, pas compris ce choix).

Ça m'a perturbé aussi au début, l'absence total de son de vent, puis on s'y fait.


Je n'y ai rapidement plus prêté attention non plus, par contre je me demande si ça n'a pas favorisé le coté très "factice" que j'ai trouvé au film.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Jan 2023, 10:10 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28404
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Je suis avec QGJ, du mal à comprendre le succès critique du film. J'admire la manière dont McDonagh se focalise sur son pitch minimaliste sans jamais s'en écarter ou faire de véritables digressions, il y a là presque un tour de force scénaristique. Cependant ça ne m'a jamais véritablement passionné. J'aime beaucoup la prestation de Colin Farrell, gentil naïf mais pas benêt et j'ai trouvé très réussi le personnage de Barry Keoghan, sans doute le personnage le plus réussi du film (la scène au bord du lac avec la soeur est une merveille). Pour le reste c'est quand même un peu monotone même si le ton de comédie légère fonctionne bien avec comme le dit Baptiste cette surprenante et graphique pulsion de mort. Je regrette que le personnage de Brendan Gleeson ne soit pas plus creusé, que l'on ne rentre pas plus dans ce qui semble être une profonde dépression. Ce qui m'a gêné aussi c'est l'aspect un peu artificiel du quotidien de ces gens, Farrell et Gleeson n'ont visiblement pas de travail (Farrell a un vache et vend du lait mais c'est léger), passent leur journée au pub. C'est assez curieux.
J'aime bien aussi le rapport aux animaux, très doux (l'âne est trop choupi) et en effet la métaphore avec la guerre civile est bien vue. Cependant je reste un peu à quai dans les dernières minutes avec l'évolution violente du personnage de Farrell, surtout que McDonagh se refuse à conclure (filant sans doute sa métaphore guerrière). Beaux décors, belle musique mais c'est un peu tout.

3/6

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Jan 2023, 11:43 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Mar 2012, 13:20
Messages: 11245
Sentiment étrange après a vision du film.

Tout d'abord, malgré le scénario tenant sur un mouchoir de poche, une quasi absence d'enjeu, quelques événements qu'on voit venir à des kms, ce n'est ni très drôle ni émouvant mais j'ai suivi le film sans jamais m'ennuyer durant quasi 2 heures.
Visuellement c'est très joli, les acteurs sont tous bons ( Colin Farrell et son accent ( bien pire dans Ondine ), la musique est chouette mais on termine le film avec ce sentiment de " c'est tout" y a rien d'autres". La métaphore est aussi attendue mais belle.
Et pourtant, le film reste en tête. Il y a plein d'images dont je me souviens et j'en ai rêvé toute la nuit.

Contrairement à Filmfreak, j'ai largement préféré 3 Billboards.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Jan 2023, 21:02 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14461
Déçu car j'aime bien le réalisateur et Three billboards m'avait scotché mais là c'est la douche froide. Je me serais quasiment emmerdé si il n'y avait pas les toujours très bons Gleeson et Farell et il y a aussi de jolis moments absurdes qui me restent en tête. McDonagh sait camper une atmosphère, il a un style séduisant mais pour moi ça manque terriblement d'enjeux. Il y a un côté artificiel qui me déplait et comme Degryse, je ne peux m'empêcher de lâcher un "Tout ça pour ça".


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 23 Jan 2023, 23:14 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23987
Un film qualité Bafta, bien écrit, bien joué, bien filmé. Le récit ronronne un peu à mi-parcours, nous ajoutant des persos secondaires inutiles(le policier et son gosse, la vieille sorcière), alors que le film aurait gagné à être plus concis (surtout que la métaphore sur l'Irlande est un peu tiré par les cheveux). Mais si tous les films étaient de ce haut niveau d'écriture, de jeu, de "concrétisation", ça se saurait. Colin Farrell mérite tous les louanges, Kerry Condon est parfaite (son personnage est d'ailleurs le mieux écrit, le seul qui évolue vraiment)..

La quintessence du 4/6.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 23 Jan 2023, 23:16 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23987
Art Core a écrit:
McDonagh se refuse à conclure (filant sans doute sa métaphore guerrière)


Oui, totalement. Je pensais qu'il allait tuer le policier étant donné le contexte irlandais, qu'il est dit que le gars exécute des protestants...


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Jan 2023, 15:43 
Hors ligne
Petit joueur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Mar 2021, 18:00
Messages: 29
:D Salut, nouvelle analyse et critique sur ma chaîne (Une psychopolitique de l'Eire, de Jonathan Swift à Platon) concernant Les Banshees d'Inisherin, belle réussite du réalisateur Martin Mcdonagh: https://www.youtube.com/watch?v=kvcrCsqLEwk

EXTRAIT:

Mcdonagh se sert de la suspension consentie de l’incrédulité qui accompagne le merveilleux pour vider inisherin de son décorum et pour lui greffer un environnement unique: la guerre civile irlandaise. Par ce réductionnisme historique, où les personnages semblent exclus de la seule réalité historique qui vaille, à l’exception de quelques indices dialogiques, Mcdonagh parvient à insinuer la réalité allégorique de ses personnages dans l’économie du récit, et par extension, à réduire la complexité des enjeux politiques et religieux de la guerre civile irlandaise à la forme la plus élémentaire de la psychologie et de la mécanique des relations humaines. Cette démarche n’est pas sans rappeler la république de Platon.

Comme d'hab, n'hésitez pas à faire vos retours ici, sur la chaîne, par mail, en mp, j'y répondrai avec plaisir. Bonne soirée! 8)

_________________
Ma chaîne Youtube de critique et d'analyse cinématographique :
https://www.youtube.com/channel/UCP9XfP ... YJAazYqAig


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 15 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 7 Psychopathes (Martin McDonagh, 2012)

Art Core

14

2279

01 Juil 2013, 21:50

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Bons baisers de Bruges (Martin McDonagh - 2008)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

DPSR

51

5930

27 Sep 2020, 08:01

flatclem Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Three Billboards Outside Ebbing, Missouri (Martin McDonagh - 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Qui-Gon Jinn

17

3166

20 Mar 2018, 10:10

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Loneliest Boy in the World (Martin Owen - 2022)

Müller

0

509

23 Oct 2022, 21:43

Müller Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Grand Paris (Martin Jauvat - 2022)

Qui-Gon Jinn

8

417

29 Juin 2024, 19:00

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Calvary (John Michael McDonagh - 2014)

Karabadjian

2

1403

27 Jan 2015, 11:32

Xavierovitch Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Silence (Martin Scorsese, 2016)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Film Freak

48

5874

15 Oct 2023, 10:15

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. All This Mayhem (Eddie Martin – 2014)

Jerónimo

2

1177

06 Mar 2016, 14:55

Jerónimo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Last Waltz (Martin Scorsese - 1978)

Qui-Gon Jinn

0

1641

22 Sep 2007, 13:07

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Brimstone (Martin Koolhoven - 2017)

Jerónimo

7

1474

14 Avr 2017, 17:26

Karloff Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 38 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web