Forum de FilmDeCulte

Ah bah Six-Shooter

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Un film agréable, mêlant humour décalé et un peu d'action. Et au moins, quand ils courent, eux aussi sont essoufflés. Jolie surprise sans pour autant bouleverser les genres, mais un film très mal vendu, et c'est peut-être pour ça qu'on est agréablement surpris.
4/6

Je suis pas vraiment rentré dedans au début, mais ça a commencé à me plaire à partir du moment où ça tappait dans les nains, les belges, la pédophilie ou le racisme de façon, il est vrai, politiquement incorrect et donc savoureux. Un film sympa donc mais j'ai trouvé que ça mariait comédie et drame de façon un peu maladroite. De l'humour noir, certes, mais certaines scènes volontairement absurdes, lorsque l'on découvre leur conséquences paraissent à la réflexion plus connes qu'autre chose, mais plus dans le bon sens "marrant" du terme. Et puis j'ai trouvé Colin Farrel assez mauvais personnelement..

Moi c'est comme Hal5, une vraie surprise.

J'ai aimé: le casting, le duo Gleeson-Farrell qui fonctionne, l'humour drôle, les petites touches d'absurdités à la belge, Ralph Fiennes possédé (et sa première apparition), Clémence Poésy *graou*, les dialogues savoureux, le scénario bien ficelé, la musique du trop rare Carter Burwell, la photo, la ville mise en valeur, le rythme pépère, le choix de non-frénésie guyritchienne... Le mec est à suivre!

Dommage juste pour les quelques grossièretés du dénouement. Et d'autres broutilles en trop ou juste trop molles. Le personnage de Marie (proprio de l'Hôtel) est raté.

C'est pas extraordinaire, mais on passe vraiment un très chouette moment.

Je pense au 4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'était vachement sympa ! Humour noir, cynisme, et une réelle noirçeur derrière tout ça. Les acteurs sont vraiment au poil, et Farrell cabotine un peu mais avec beaucoup de talent, il réussit à émouvoir ou à faire rire avec un seul regard.
Et puis j'ai vraiment aimé tout cet humour politiquement très incorrect, une sorte d'humour anglais dans une sauce belge.

4.5/6

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J'ai trouvé Farrell excellent. Bien mieux que dans Cassandra's Dream. D'ailleurs le film est vachement mieux que Cassandra's Dream.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Y'a une certaine attention aux personnages, on prend le temps, c'est plutôt sensible, jolie Bruges, mais du coup les circonvolutions du scénar sont lourdes (pas un plan ou une scène qui ne soit utile par la suite, tout doit se justifier dans les péripéties, du coup quand Fiennes dit

la sur-présence de la mécanique du film m'a un peu gonflée, surtout qu'elle ne va pas bien avec une certaine errance des personnages. Mais ça se regarde sans problème.

Faire tomber les pièces pour faire dégager les touristes en bas c'est une jolie idée.

Burwell s'auto parodie je trouve.

3/6

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Pré Carré

Bon bah comme prévu, j’ai adoré… mais pas autant que j’aurais aimé quand même. C’est clairement dans le prolongement de 6-s : une mélancolie désarticulée par une grosse dimension bouffonne, des dialogues ciselés aux petits oignons, Brendan Gleeson qui trouve enfin un matériau à la mesure de son talent et meilleur que jamais, et une tonalité d’ensemble méchante et barrée. Seulement, là où McDonagh arrive à condenser parfaitement ces éléments en une demi-heure, on sent quand même qu’il tâtonne dans son premier long - qui est un chouia de chouia trop long.

L’exercice de style a déjà été fait, on sent pas chez lui une course à l’épate comme chez Boyle ou Ritchie, son écriture n’a pas à s’encombrer de ça, par contre, il lui manque peut-être une certaine maîtrise du découpage. Le duo Farrell-Gleeson fonctionne en effet à merveille - ça fait du bien de pouvoir apprécier Farrell dans sa cabotinerie assez saoûlante d'habitude, mais les seconds rôles, pas désagréables pour autant, donnent parfois un peu l’impression de faire tapisserie – mention spéciale au personnage de Thekla Reuten.

N’empêche, c’est très proche d’un équivalent anglais d'un trip à l'ancienne des frères Coen – pas étonné a posteriori de voir que la bande-son est signée Carter Burwell. Un peu mitigé sur la photo, sauf pour la partie nocturne. Ah, et puis, un caméo de Zeljko Ivanek dans sa compo habituelle mais toujours jouissive de gros con arrogant, il m’en faut pas plus pour me faire plaisir. Donc très bon kiff quand même.

4,5/6

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ennuyeux, musique très bonne, mais woah j'ai du mater ma montre toutes les dix minutes pendant la première heure. ya de bonnes idées mais la fin est over annoncée avec des panneaux lumineux d'un aeroport :/ 3/6

Adoré la mélange des tons du film (existencialisme, humour noir, ironie et mélancolie) et sa maîtrise en ce domaine. En fait j'ai souvent pensé à du Avary anglais, à Killing Zoe surtout, peut-être plus qu'à du Coen. L'hommage à Don't look now est plutôt bien amené... La fin a un coté Carlito's way ironique aussi je dirais. La mise en scène est élégante, bref une belle découverte que ce réalisateur. Fiennes a un peu de mal à intégrer le film dans le dernier tiers avec son rôle plus excessif et pathétique, mais finalement ça emporte le morceau.

Un Coen mineur à l'anglaise qui se passe en Belgique avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Ralph Fiennes, des touristes américains obèses et un nain. C'est nawak, caricatural, over the top, décalé, limite grotesque, mais assez sympathique tout du long. Trop étiré sûrement, un peu décousu, et mis à part un joli plan-séquence anti-spectaculaire lors du coup de fil Gleeson-Fiennes (au moment ou celui de La Soif du mal passe à la télé), rien dans la mise en scène ne m'a particulièrement séduit. C'est souvent drôle, mais ça en fait aussi beaucoup trop. J'ai quand même passé un bon moment.

3,5/6





Oui un peu... on verra. Ca a quand même de la personnalité.



J'y ai pensé immédiatement aussi.

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I think we're gonna need a helmet.

Assez d'accord avec tout ça (hop c'est pratique). Comme tout le monde l'a dit avant, le film est désastreusement vendu mais derrière se cache un ton singulier, un certain souffle tragique, et le cast, égaré dans un enfer de Bosch belge, est brillant, Colin Farrell en tête (meilleurs sourcils de l'univers). Très sympa.

4+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Mais graaaave!
Même la glace qu'on voit sur l'affiche n'apparaît jamais à l'écran.

Oui c'est hallucinant cette affiche.. On dirait un gag!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ou un détournement, genre trouve les 10 erreurs entre la vraie affiche et celle-ci où on aurait ajouté plein de conneries. La tagline c'est forcément un stagiaire qui a improvisé comme le collégien fait sa fiche de lecture sans avoir lu le bouquin.

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Doll, it's a heartbreaking affair