Forum de FilmDeCulte

Vas-y làààà...

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Et voilà un beau combo de messages qui semblent directement tirés du Balasko!

on voit le foruméen qui, lui, poste une peinture

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Doll, it's a heartbreaking affair

Tukur.

Ta blague est d'une Ulrich.

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Pour recadrer:



La vraie Sésé.

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Doll, it's a heartbreaking affair

'Tain malgré Yolande Moreau, ils ont encore réussi à prendre une actrice plus belle que la vraie...

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Moreau est très jolie en fait.

Oui.

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De la très grande performance d'actrice. J'avais tendance à penser que Moreau ne pouvait faire que dans le Deschien ahurie et là elle dégage une étrangeté qui doit beaucoup à la gestion du corps, ses mouvements de tête... Elle est vraiment parfaite dans la peau de cette illuminée simplette à la peinture chamboulée.

Par contre ça cumule pas mal de défaut de premier film (sauf que c'est un troisième) niveau longueurs, fondus au noir, picturalisme éthéré qui s'extasie sur un arbre... Tiny mais joli.

4/6

Expo Séraphine au musée Maillol jusqu'au 5 Janvier

Moi aussi j'ai pensé à Lady Chatterley, dans cette capacité à mettre tes sens en éveil, à te donner envie de toucher les arbres. Par le déroulement du temps aussi, ces petits instants... Un ch'ti peu longuet par moment, mais le film fonctione tellement bien que cette réserve est vite pardonnée.
J'ai trouvé ça très très bien écrit. Le personage est très marquant, et il est magnifié par le regard de Provost, très juste et très respectueux, mais surtout par la performance superbe de Yolande Moreau. Un deuxième César ne serait pas de refus. Tukur, le trop rare Ulrich, est parfait lui aussi.
Et c'est je crois un des meilleurs films que j'aie vu sur la création artistique.
J'ai trouvé ça très beau et très touchant, et j'ai adoré, en fait.

5/6

PS: La musique de Galasso, c'est LA MÊME que dans In The Mood For Love, ou j'ai rêvé?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon, alors, c'est très très bien.


Porté corps et âme par une Yolande Moreau transfigurée, voire habitée, le film pourrait très bien ne valoir que par son interprétation. Mais la narration est aussi très habile et rend véritablment compte de la rencontre, (l'anti-coluche, en fait), dans une première partie, pour resserer le cadre et décrire les différents états de son personnage dans une deuxième. Au niveau visuel on a de véritable moments de grâce, et on est aussi porté par la légèreté avec laquelle il rend compte d'un naturalisme casse-gueule du personnage. On repasse ainsi assez finement après avoir apprécié le charme du plan au décalage avec un Ulrich Tukur, lui-même très juste, totalement en adéquation avec le ton du film.
Il en allait de même au niveau narratif, d'ailleurs, où tout est mesuré avec précision, le ton lourd balance avec la discrétion par laquelle chaque épisode est amené (la crise de 29, la crise de folie...).

Dernier point visuel très intéressant, la peinture elle-même est mise en scène avec superbe (Le must étant la scène de l'expo à domicile).

Mon seul regret est donc, à part ces moments d'une beauté très discrète et charmante, une photo très feuilletonesque France2, même si c'est un ton au-dessus.

Donc beaucoup de qualités visuelles, une interprétation énormissime, une narration fine, pour quelques légers moments un peu fades. 4,5/6

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Vos avis font plaisir, j'avais l'impression que le film passait complètement inaperçu...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Séance complète à 16h30 au MK2 biibliothèque .

Ca semblait calibré pour le bouche-à-oreille donc normal. Mais ça part d'un peu bas, dommage.

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Doll, it's a heartbreaking affair