Forum de FilmDeCulte

J'aime plutôt bien le film mais attention quand même à la surestimation. C'est pas Hérédité ou It Follows non plus.

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CroqAnimement votre

Je le préfère ouatmille fois à Hérédité.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Tu as tort .

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CroqAnimement votre

Oui celui-là se repose pas mal sur de la formule tout en s'octroyant quelques coudées à des endroits stratégiques. Hereditary c'est du depression porn strident.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je le préfère ouatmille fois à It follows.

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Netflix les gars, Netflix.

Vous êtes fous.

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CroqAnimement votre

Je suis d'accord avec Art Core et Film Freak qui ont déjà tout dit.
Je suis loin d'être extpert en la matière en films d'horreur mais ceux qui traitent du deuil, il y en a eu pas mal, je pense. Ceux qui tournent autour d'un objet maléfique aussi... Bon, ça fait partie des codes. Celui-ci se distingue par son traitement original: faire du "trip" à la fois un shoot de drogue (ils sont pratiquement addict) et un challenge qu'il faut avoir fait pour être dans le coup (cons de jeunes), le tout bien sûr mis en ligne sur les réseaux. Toute cette première partie, toute la mise en place fonctionne super bien, comment ne pas être à fond. Et puis c'est bien écrit, les jeunes sont tops (bien joué le personnage androgyne/non-binaire, je sais pas ce qu'il faut dire). Excellent moment avec le remix de La Foule.. J'avoue avoir été un peu "déçu" par l'horreur même, le quituple "TERRIFIANT" de l'affiche survend un peu le trouillomètre, c'est plus de l'horreur qui répugne bien et des (auto-)mutilations qui font bien bien mal que de l'horreur qui fait flipper. Mais de manière générale le malaise est assez palpable et c'est cool. J'ai moins accroché, comme vous, à la deuxième moitié qui te fait douter des règles pourtant exposées, ça part un peu en couille et ça manque de rigueur, voire de maîtrise, du coup on est moins à fond, inévitablement. Ceci dit la toute fin est très cool - même si j'ai pas tout tout bien pigé


Mais sinon j'ai vraiment passé une cool séance.

4+/6

Chouette de revoir Miranda Otto 20 ans après..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Notons également la quasi-absence de jumpscares, chose étonnante pour ce type de production. Respect.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu, après avoir survolé ici les avis unanimes. D'accord avec toi Müller sur la manière dont le film capte, à travers le film d'horreur, une certaine réalité propre à l'adolescence. La métaphore est un peu lourde mais touche juste. D'accord avec les autres concernant la dernière partie WTF rattrapée par une chute en béton armée, aussi brève soit-elle. Celle-ci confirme une impression : le film aurait gagné à faire l'économie d'une ébauche de plan d'action à la Stranger Things ou à la It Follows pour verser dans la perte de contrôle totale et la folie sauvage. On en est loin, et il nous semble avoir entendu mille fois la dernière succession d'accords de synthé planants qui précède la toute fin. En voulant expliquer inexplicable, ce qui n'est peut-être que le péché mignon d'adolescents une nouvelle fois trop présomptueux, le film patine. Moins bien que The Badabook de mon côté et mieux que It Follows que j'avais honni.

L'horreur (ou l'épouvante (ou peu importe comment on appelle ça)) est un genre très conformiste tous media confondus, et qui, par chance et de temps à autres, a permis à des voix discordantes et acerbes de s'y exprimer avec panache. De tête, je pense surtout à Lovecraft et Romero. La catégorie "en dessous", ce sont les bons faiseurs qui façonnent une époque pour le pire et le meilleur, comme Carpenter ou Stephen King. Puis les curiosités, genre Argento ou Thomas Ligotti. Classification très personnelle, cela va de soi. Avec le recul, Talk To Me je vois ça comme une tentative de redonner de l'énergie à une approche très banale et safe du genre par quelques pas de côté timides mais pertinents, tout en gardant la sécurité du déjà-vu. Bon compromis par les temps qui courrent.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

L’horreur de la GenZ. La vidéo de la mère et de la fille façon tiktok met passablement mal à l’aise. C’est là où le film est réussi dans cette manière dont il montre comment l’adolescence se tient au bord d’un précipice où au fond les adultes tombent tous plus ou moins.

Vous avez tout dit, rien d'original à ajouter.



Voilà, il y vraiment ce supplément d'âme dans la première partie qui fait que le film sort du tout-venant.

Cela ne vaut absolument pas hérédité. Et de très loin.

Plus proche de it follows. Que j'avais trouvé très decevant. Un peu comme celui là. J'en peux plus des trucs qui tournent autour des ados.

It Follows est tout de même plus flippant dans son étrangeté (mais de toute façon, je ne le comparerai pas avec Talk To Me ni avec Hereditary d'ailleurs ; on est pas vraiment dans le même registre).
Là, même si c'est bien foutu, on est dans quelque chose de plus classique même si c'est sec dans sa violence (le gars qui se fout un couteau dans la tête au début...).
Je sais plus qui a dit ça mais c'est vrai que rien que le fait que ça se passe en Australie crée un décalage. Ça tient à des détails mais c'était plutôt rafraichissant de pas être totalement en terrain connu.
Sinon, un peu comme tout le monde, je trouve que ça se délite dans sa deuxième partie, triche un peu avec ses règles et me laisse en rade avec des questions.


Superbe dernier plan par contre.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Ma vie manquait quelque peu de films de genre avec une héroïne endeuillée donc je me suis maté ce film d'horreur à la réputation pas usurpée. Sérieux je sais même pas pourquoi j'écris un message tant tout a déjà été dit: fraîcheur du cadre australien ; portrait de la jeunesse post-ado réaliste dans ce qu'elle a d'inconscient et inconséquent ; sensation de voir un vrai film ; première moitié géniale avec son délire défi/trip dans le spiritisme ; seconde moitié et surtout dernier acte qui se perd avec floutage des règles qui nuisent à la satisfaction, jusqu'à une fin badum-tschh du meilleur effet.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste