Forum de FilmDeCulte

Et la blague de Besson, habillé en triple whooper :

"Je regardais le film et j'ai été complètement bluffé... je me suis fait avoir ! C'est moi qui ait écrit le scénario et pourtant... pfiou je me suis laissé happer, j'étais pris dans l'émotion de Liam Neeson"

Mais lol.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

L'agent français du film rentre chez lui où l'attendent sa femme et Liam Neeson, en mode vénère. Il a une baguette de pain à la main.

Morel voit la baguette et dit : "ah le détail de la baguette... c'est complètement cliché, limite un peu con, on va nous le reprocher, mais ça fonctionne."

Non, connard. C'est ta connerie qui fonctionne, parce que c'est un détail MERDIQUE.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

Lol toi là! Tu mets 3/6! Liam met 4! Vous êtes complices!

_________________

Un peu. Mais enlève Neeson, ajoute de l'humour à la Besson, dépasse les 1h30 (une seule de ces conditions suffit) et je mets 0/6.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

William Friedkin aussi pense ça.
Il faut que je le voie.

Friedkin est mort, hein.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

Dernier film : "Bug", 2006.

Ah oui, pardon. En plus j'ai beaucoup aimé Bug (4/6).



Dans le même genre de génie fossilisé qui jette un regard sur le cinéma contemporain, je viens de découvrir le savoureux bouquin d'interview Cameron Crowe / Billy Wilder, et le vieux Billy raconte que la seule comédie qui trouvait grâce à ses yeux les 15 années avant sa mort était... Forrest Gump (joie) et que le seul film d'action qu'il appréciait était... Die Hard (joie). Énorme, Billy Wilder.

Mais bon sur ce coup là, Billy (Friedkin, pas Wilder) se plante avec Morel et Taken.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

Cf discussion un peu plus haut dans le topic. Si je me souviens bien, c'est surtout l'action qu'il défend dans Taken (ainsi que dans B13, mais pour le coup j'ai bien du mal à comprendre), mais cela ne m'étonne pas beaucoup : le cinéma d'action tel que doit l'affectionner Friedkin est aujourd'hui quasi mort et il ne reste plus grand monde (je suis un peu surpris qu'il ne cite pas Greengrass, mais je me souviens à peine de ses films).

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je disqualifie Greengrass direct, car c'est davantage un cinéma de sensations qu'un cinéma de découpage. Ses poursuites de Bourne prennent totalement forme au montage et tirent leur puissance visuelle et leur impact de la musique de John Powell qui vient unifier et transcender le tout dans un flot continu.

En revanche je qualifie la poursuite de Liman que je trouve jouissive (celle de Mr & Ms Smith est fun aussi). Récemment, à part celle-ci, si on parle de poursuite, avec mise en scène pure à tomber (découpage stupéfiant plus que mise en images clinquante) et tension dramatique, me revient immédiatement à l'esprit la sublime poursuite sous la pluie de La Nuit nous appartient.

Maintenant faudrait revoir pour mieux comparer les morceaux de bravoure que sont Ronin, The Hidden, Bullitt ou The Blues Brothers (et Taken ne mérite même pas de figurer dans cette liste). Je ne me souviens plus par contre de celle de Death Proof, et celle de Matrix Reloaded est pour moi disqualifiée par la présence trop imposante des SFX.

Mais pour moi French Connection et Police Fédérale LA sont très largement au-dessus. Celle du Gray est parfaite. Et le top du top c'est Duel.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

Plutôt d'accord avec ta liste, mais dans les propos que j'ai lus (peut être incomplets), Friedkin parlait des cinéastes et des films actuels. Si tu retires les SFX et les trucs trop stylisés, qui a mon avis ne lui plaisent pas, et te concentres sur les scènes d'action brutales à-la-Friedkin, il ne reste plus grand monde. French Connexion et cie déchirent Taken, mais Morel c'est un peu le borgne au royaume des aveugles, aujourd'hui.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)