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Arnotte employait plus haut le mot "essentiel" et c'est vraiment ça qui m'a plu. Non seulement parce que c'est court et to the point, mais surtout car il s'en dégage une humilité qui met à l'aise. Toutes les fois où Cosmo se dénigre ou rabaisse la qualité de son enquête (du style "Il me faudrait un mec pour traduire la bio pour pas un rond") ne font que le rendre encore plus proche et humain. "C'est l'histoire d'un mec qui a un peu lu sur le sujet et raconte son pèlerinage (incomplet - parce qu'il parle pas assez la langue et a la flemme d'aller jusqu'à la maison natale) à Prague".
Il y a l'envie de faire un truc assez direct, sans m'embarrasser de traductions trop longues, et aussi celle "d'enquêter" sur ce que nous trouvons aisément en France. C'était assez intéressant à construire, cette histoire à partir de bribes parfois incohérentes, bien plus que si j'avais simplement traduit la bio officielle et complète.
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Je ne sais pas si j'aurais ressenti la même chose si je ne connaissais pas Cosmo, mais les choses sont comme elles sont, et moi ça m'a plu.
En plus il y a quelques termes qui sont très "foruméens".
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Sinon comme je disais dans la shoutbox j'ai adoré la liste des morts, qui peut confiner au comique, mais qui donne aux évènements une immédiateté et à chaque victime un "visage", fut-il écrasé par un char.
Je ne sais plus si je l'ai dit dans la shoutbox, mais j'ai pensé à La Liste de Schindler et à 14 Juillet (de Vuillard) en écrivant ces deux pages.
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Par contre j'ai moins accroché à la fin. La "vraie" fin que je trouve un peu grandiloquente et disproportionnée dans sa volonté d'embrasser les transformations du monde, la peur de l'avenir, le tout avec Tristan sur Skype ; et l'addendum, sympa mais que je me suis surpris à un peu survoler. Certainement un oripeau de la précédente version du livre, je me trompe ?
L'addendum, oui. Pas en l'état, mais reformulé, approfondi (par moments) ou allégé (à d'autres moments, pour ne pas répéter ce qui était déjà raconté dans les chapitres précédents). C'est la reprise de la nouvelle présentée au concours (*) l'été dernier, rallongée d'un tiers environ. Outre l'idée de donner un autre point de vue, une autre couleur (il me semble qu'on en parle plus haut avec Deudtens), j'avais aussi l'envie de me confronter à la fiction, et de construire une histoire et des personnages à partir de mes souvenirs de lecteur et de spectateur. Ainsi, on y croise Milos Forman (l'usine de chaussures où le directeur organise des bals), Margueritte Duras / Hiroshima mon amour (dans le dialogue entre Helena et son mari), Soljenitsyne...
Bref, merci beaucoup pour ta lecture et ton retour !
(*) On attend toujours le roman du gagnant de ce concours... Finalement, comme me le soufflait un ami, le vrai gagnant, c'est moi !