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MessagePosté: 28 Déc 2018, 12:45 
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Y avait un calembour hein, j'écris pas des messages aussi ineptes.

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MessagePosté: 28 Déc 2018, 12:45 
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Félicitations, c'est cool ça !

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MessagePosté: 28 Déc 2018, 14:41 
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Félicitations !!

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MessagePosté: 28 Déc 2018, 17:46 
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L'article Wikipedia de Jan Palach fait référence à ton livre... Il faut l'article wikipedia sur ton livre maintenant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Palach


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MessagePosté: 28 Déc 2018, 18:33 
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Film Freak a écrit:
Y avait un calembour hein, j'écris pas des messages aussi ineptes.


Dit-moi plutôt si t’es dispo le 9 janvier soir au lieu de faire des calembours !

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MessagePosté: 28 Déc 2018, 18:34 
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Mickey Willis a écrit:
L'article Wikipedia de Jan Palach fait référence à ton livre... Il faut l'article wikipedia sur ton livre maintenant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Palach



Oui c’est tentant de la créer, mais bon...

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 08:52 
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Cosmo a écrit:
Sortie de mon deuxième roman le 13 juin 2018

Je savais déjà que j'étais un piètre ami chaque jour qui passait comme moi devant le livre d'Anthony (oui, ce n'est pas un truc de midinette ni une façon superficielle de me rapprocher de l'écrivain mais, dans le contexte de cette critique, je ne peux le nommer autrement que par son prénom et vous verrez pourquoi), pourtant acheté dès sa sortie (avant même?) lors d'une présentation au centre tchèque ou chaisplusquoi, alors même que j'en avais entamé la lecture en rentrant de ladite présentation et constaté à quel point il était facile d'accès mais le bât a vraiment blessé quand son auteur, mon ami de presque 20 ans, m'a appelé, en juillet dernier, pour me faire part de son avis sur Quand on crie au loup.

Là c'était vraiment, doublement, la honte.

Comment ai-je pu laisser tant de temps passer alors même que d'autres membres du forum, pourtant moins proches que nous, l'avaient lu dans la foulée. Même ma femme a failli me dépasser (par chance, c'est une lectrice aussi peu assidue que moi).

Tout ça pour dire que mon opinion, rédigée ici sans avoir pris connaissance des retours des autres, sera invalide aux yeux du plus grand nombre et ce pour deux raisons donc : je suis une bille absolue en littérature et Anthony Sitruk est mon ami. Toutefois, je n'entends pas par là que je suis incapable de donner une appréciation honnête de son travail, que je suis un "vendu" comme on aime s'en accuser ici bas, mais que, plus encore que pour un Spielberg dont je connais "la vie" ou du moins ce que j'ai pu en apprendre en lisant des interviews et biographies, je connais l'écrivain comme peu ici les connaissent, davantage même, et que cette quinzaine d'années de relation qui nous lie a inévitablement informé ma lecture, mon interprétation de chaque ligne, chaque sentiment exprimé au cours de l'ouvrage.

Il faut dire que ce prisme particulier est forcément amplifié par le point de vue adopté par Anthony - point de vue qui n'était pas l'option initiale si je ne m'abuse - qui choisit de se mettre en scène pour raconter l'histoire de Jan Palach. Cette mise en abyme qui expose alors le processus d'écriture de l'essai lui-même n'est donc pas tant une façon de raconter "la grande Histoire à travers la petite", bien que l'abattage d'informations sur l'époque m'en ait appris beaucoup, mais plutôt de raconter l'histoire d'Anthony à travers celle de Palach.

À propos de la première saison de Mindhunter, je citais une interview de Fincher qui disait vouloir se démarquer dans sa série du cliché du protagoniste des forces de l'ordre qui n'est "pas si loin du tueur dans le fond". Pour le cinéaste, les tueurs en série sont fascinants précisément parce qu'ils ne sont pas comme nous, parce qu'on ne les comprend pas et qu'on veut comprendre comment quelque peut faire ce qu'ils ont fait. Anthony n'est pas flic et Palach n'est pas un tueur en série mais le coeur du récit, son moteur ou du moins celui de son narrateur, m'a paru être le même. Mû par une réelle incompréhension du geste, du dévouement de Palach, Anthony est parti mener son enquête.

Et en cela, ce n'est pas Jan Palach qui m'a fasciné, moi, mais Anthony. Ce pote qui m'a tant de fois dit que s'il avait le choix, il ne travaillerait pas. Il ne ferait rien de sa vie. Que la meilleure période de son existence était les quelques années qu'il avait passé au chômage. Ce pote qui ne prenait pas part aux discussions politiques, s'en dédisait, comme pourrait le faire quelqu'un qui lancerait un "tous pourris" mi-beauf mi-droite sans être tout à fait faux. De droite? De gauche? Ou juste apolitique ou même apathique? Égoïste? Je me souviens encore l'une de nos rares prises de bec, sur le forum qui plus est, au sujet de ses infidélités où je l'accusais d'être égoïste et immature (j'étais jeune et bête). J'ai beau le connaître depuis longtemps, bien des fois, Anthony m'est apparu quelque peu comme une énigme. Moi aussi, tel un agent du FBI face à un serial killer, il y a des choses chez lui que je ne comprenais pas. J'ai toujours rêvé d'avoir des enfants, lui non. Et ce détail freinait toute identification possible. Aujourd'hui encore, même si je "comprends" qu'on ne veuille pas d'enfants, je ne le comprends pas. C'est un concept, un sentiment qui m'est tellement étranger... Pourtant, je sais comment il est avec son fils. Même si cela me regardait (et cela ne me regarde absolument pas), je ne doute pas une seconde de l'amour qu'il ressent pour son fils. Mais voilà, toutes ces choses, au fil des années, ont pu me faire penser "mais en quoi il croit, Anthony?".

Alors lire sur près de 200 pages, le journal de ce mec insaisissable, que l'on définissait jadis et qui l'assumait avec humour, et simultanément avec sincérité, comme le fan de "Godard, Van Damme et le porno", se livrant à coeur ouvert sur ses propres questionnements vis-à-vis de ses engagements, m'a véritablement touché. Précisons bien que je n'enlève justement pas à l'ouvrage ses qualités d'écriture. Ce n'est pas la seule connaissance d'Anthony et mon rapport avec lui qui ont guidé mon ressenti. Pour le coup, je m'identifie à 100% à sa problématique. Moi-même, fils d'activistes communistes qui ont milité en Iran avant et durant la Révolution de 1979 avant de devoir fuir le pays à ma naissance, je me suis souvent demandé si j'aurais été capable de me battre pour mes convictions comme l'a fait leur ami condamné à être fusillé d'après qui ils m'ont nommé. Et je connais la réponse. Donc je comprends cette "honte" évoquée par Anthony de n'avoir rien fait qui puisse se mesurer au geste d'un Jan Palach alors qu'il a vécu deux fois plus longtemps.

Et la solution qu'a trouvé Anthony, c'est la même que mon père.
Mon père était metteur en scène de théâtre avant la révolution et montait des pièces de Bertolt Brecht. En France, il a travaillé dans la pst-production mais surtout dans des labo photo, à se dépérir. En 2004, à 60 ans, il est parti vivre en Arménie où il a repris ses activités théâtrales, espérant continuer à bouger les mentalités par le biais de son art, comme avant. On ira pas s'immoler sur une place publique pour nos revendications. Tout ce qu'on est capable de faire, c'est d'utiliser notre art pour se questionner et donc questionner notre monde. Utiliser notre art pour rêver un monde meilleur. Le hasard faisant bien les choses, je lis enfin ce livre peu de temps après avoir vu Once Upon a Time...in Hollywood dont la fin n'est pas sans rappeler l'addendum qui clôt La Vie brève de Jan Palach. De prime abord, j'ai trouvé dommage d'ajouter un chapitre supplémentaire suite à la très belle conclusion qui précède et en fin de compte, j'y ai vu la réponse d'Anthony à deux de ses questions : qu'est-ce qu'il peut bien faire, lui, depuis sa place et, bordel, Helena, c'était la meuf à Jan ou pas? Alors, tout comme il a réussi à infuser de l'humanité dans son récit en s'y octroyant un rôle, Anthony projette une deuxième fois, comme il l'avait fait plus tôt dans le livre lorsqu'il imaginait que Jan aurait bien serré sa mère une dernière fois dans ses bras avant de partir, et imagine une romance entre Helena et Jan et une dernière étreinte. Il l'évoque tout juste quelques fois qui se comptent sur les doigts d'une main au fil des pages mais Anthony est un père et un amoureux et cela nourrit sa vision, son envie, son fantasme de vie. Quand il invente des sentiments à Jan, ce sont les siens. En redonnant une humanité au martyr devenu symbole, il révèle la sienne.

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 09:17 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Cool texte, man.

Je n'avais pas fait le lien avec son livre, c'est assez bien vu. Je comprends maintenant mieux pourquoi il adore tant le dernier Tarantino.

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 10:13 
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Sir Flashball
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Film Freak a écrit:
Anthony Sitruk est mon ami


Super titre de film français.

Chouette texte, sinon, qui donne envie de tenter le truc. J'ai lu les extraits postés en ligne, et si je trouve l'écriture trop plate à mon goût, y a pas eu de rejet total comme souvent avec la littérature française contemporaine, ce qui est plutôt bon signe. Si l'occasion se présente...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
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MessagePosté: 11 Sep 2019, 12:32 
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Chiale Cosmo


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MessagePosté: 11 Sep 2019, 15:36 
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J’en suis pas loin :)
J’ai lu ça en réunion, pas facile de me concentrer. Je réponds un peu plus tard.

FF, je t’aime d’amour

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 15:40 
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Cosmo a écrit:
J’en suis pas loin :)
J’ai lu ça en réunion, pas facile de me concentrer.

Si j'avais su, je t'aurais envoyé le florilège Bigard à toi aussi.

Citation:
Je réponds un peu plus tard.

FF, je t’aime d’amour

Dédé, installe l'emoji coeur dans le phpbb làààà

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 15:43 
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Ah et sinon :
Cosmo a écrit:
On parlait justement avec l’éditeur de la difficulté de promouvoir ce genre de livre sur les réseaux sociaux : impossible de mettre des photos du livre sur une plage, d’offrir des tot-bags, etc.

Des briquets, frérot.

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 19:26 
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Enfin chez moi, où je peux prendre le temps de lire ce message tranquillement et chialer ma race :)



Citation:
mais le bât a vraiment blessé quand son auteur, mon ami de presque 20 ans, m'a appelé, en juillet dernier, pour me faire part de son avis sur Quand on crie au loup.


Commentaire de Tristan devant Fourmi : "T'as vu, c'est l'acteur du film de Bob !" (Nicolas Wanczycki)


Citation:
je connais l'écrivain comme peu ici les connaissent, davantage même, et que cette quinzaine d'années de relation qui nous lie a inévitablement informé ma lecture, mon interprétation de chaque ligne, chaque sentiment exprimé au cours de l'ouvrage.


C'est un livre de Two Towers.


Citation:
Il faut dire que ce prisme particulier est forcément amplifié par le point de vue adopté par Anthony - point de vue qui n'était pas l'option initiale si je ne m'abuse


Je ne sais plus si je l'ai expliqué plus haut. A la base, dans la première version du roman, quatre personnages (dont le narrateur du roman actuel) se croisaient à travers quatre époques différentes (1979, 1989, 1999, 2009, qui sont d'une certaines manière quatre dates clés pour la Rép. Tchèque). De cette première version, il reste le chapitre final (sur Helena) et quelques lignes (sur le narrateur) par ci par là.


Citation:
Mû par une réelle incompréhension du geste, du dévouement de Palach


C'est vraiment ce que j'avais ressenti devant le fameux documentaire de 1995 : on peut faire ça ? Ça existe ? On est dans la sidération, devant Palach, comme on peut l'être devant certains personnages (un tueur en série effectivement) ou certains événements.


Citation:
Ce pote qui m'a tant de fois dit que s'il avait le choix, il ne travaillerait pas. Il ne ferait rien de sa vie. Que la meilleure période de son existence était les quelques années qu'il avait passé au chômage.


Yeah ! :mrgreen:


Citation:
Ce pote qui ne prenait pas part aux discussions politiques, s'en dédisait, comme pourrait le faire quelqu'un qui lancerait un "tous pourris" mi-beauf mi-droite sans être tout à fait faux. De droite? De gauche? Ou juste apolitique ou même apathique? Égoïste?


C'est marrant parce que, notamment avec Palach, on se rend compte que rien n'est simple, rien n'est binaire. J'ai de plus en plus de mal à définir ce qui est bon ou pas, vrai ou pas. Et ça peut aller d'un sujet important (Palach, Polanski dans un autre genre, la politique, Israël...), à d'autres moins (les affiches de films français, typiquement :wink: ). Il y a par exemple un truc qui traverse le livre, c'est la douleur qu'inflige Palach, à travers ce geste héroïque, à sa mère. Mais j'ai découvert après, en discutant avec des gens lors des 50 ans de sa mort, qu'il était très peu apprécié dans son village natal, qu'on lui a très fortement reproché ce geste. Ce geste qui soude un peuple, et pour lequel on le célèbre 50 ans plus tard, tue une mère.
Et finalement, ce doute permanent me plait bien (même si au fond, j'envie ceux qui ne doutent pas).


Citation:
Je me souviens encore l'une de nos rares prises de bec, sur le forum qui plus est, au sujet de ses infidélités où je l'accusais d'être égoïste et immature (j'étais jeune et bête).


Ahahaha, sur l'ancienne version du forum, avec Typhaine qui lisait et comprenait rien !!!


Citation:
J'ai beau le connaître depuis longtemps, bien des fois, Anthony m'est apparu quelque peu comme une énigme. Moi aussi, tel un agent du FBI face à un serial killer, il y a des choses chez lui que je ne comprenais pas. J'ai toujours rêvé d'avoir des enfants, lui non. Et ce détail freinait toute identification possible. Aujourd'hui encore, même si je "comprends" qu'on ne veuille pas d'enfants, je ne le comprends pas. C'est un concept, un sentiment qui m'est tellement étranger...


J'ai le même problème à l'inverse. Je comprends et j'accepte qu'on puisse vouloir des enfants. Mais au fond... je ne le comprends pas.

(Vous faites chier avec votre histoire d'énigme, là ! Toi et QGJ je crois m'avez déjà sorti ça dans mon 1J1F !!)


Citation:
Alors lire sur près de 200 pages, le journal de ce mec insaisissable, que l'on définissait jadis et qui l'assumait avec humour, et simultanément avec sincérité, comme le fan de "Godard, Van Damme et le porno", se livrant à coeur ouvert sur ses propres questionnements vis-à-vis de ses engagements, m'a véritablement touché.


D'ailleurs, j'aime bien me définir par ces trois axes, notamment parce qu'ils illustrent bien le "c'est pas si simple" énoncé plus haut. Le porno n'a pas juste pour but de procurer une satisfaction physique (coucou Shabby) même si c'est le cas dans 99,98% des films, Godard n'a pas toujours été un intello chiant, et Van Damme n'est pas juste un crétin qui ne sait plus parler français. J'aime, à ma modeste façon, déconstruire les idées reçues, je crois.


Citation:
Précisons bien que je n'enlève justement pas à l'ouvrage ses qualités d'écriture. Ce n'est pas la seule connaissance d'Anthony et mon rapport avec lui qui ont guidé mon ressenti. Pour le coup, je m'identifie à 100% à sa problématique. Moi-même, fils d'activistes communistes qui ont milité en Iran avant et durant la Révolution de 1979 avant de devoir fuir le pays à ma naissance, je me suis souvent demandé si j'aurais été capable de me battre pour mes convictions comme l'a fait leur ami condamné à être fusillé d'après qui ils m'ont nommé.


C'est génial, tout au long de l'écriture, je pensais (notamment) à ce fameux Robert. Combien de fois je me suis dit qu'il fallait un film ou un livre sur le sujet, mais qu'une simple bio ne suffirait pas, qu'il fallait que ton personnage, et le poids que son prénom pourrait peser sur toi, intervienne dans le récit ! T'as LE sujet en or sous les yeux, gars !


Citation:
Et la solution qu'a trouvé Anthony, c'est la même que mon père.


C'est vrai. Et c'est cool que tu fasses le rapprochement.


Citation:
Utiliser notre art pour rêver un monde meilleur. Le hasard faisant bien les choses, je lis enfin ce livre peu de temps après avoir vu Once Upon a Time...in Hollywood dont la fin n'est pas sans rappeler l'addendum qui clôt La Vie brève de Jan Palach.


Alors le parallèle avec le Tarantino, c'est du génie (auquel je n'ai même pas pensé un seul instant). Et c'est carrément ça. Il était important pour moi, en plus de donner un point de vue autre sur le sujet, d'octroyer quelque chose au personnage, de lui faire ce cadeau.

Et le Tarantino, que j'adore tout du long, me bouleverse absolument à partir de la chanson "Out of time", lorsque le récit déraille pour offrir à son personnage féminin quelques minutes de vie supplémentaire, celles que l'on voit à l'écran. Cette dernière apparition, quasi spectrale, d'elle, juste aperçue, en plongée, est incroyable.




Citation:
En redonnant une humanité au martyr devenu symbole, il révèle la sienne.


Et bien... Ffffiou... A part les quelques précisions écrites plus haut, je ne sais même plus quoi dire... Merci mec. Merci vraiment ! T'imagines pas comme ça me touche !

Rambo 5, là !!

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MessagePosté: 11 Sep 2019, 20:09 
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Cosmo a écrit:
Enfin chez moi, où je peux prendre le temps de lire ce message tranquillement et chialer ma race :)

Je te voyais connecté et je voyais pas de réponse, je me disais "ah ouais le fils de pute".

Citation:
Commentaire de Tristan devant Fourmi : "T'as vu, c'est l'acteur du film de Bob !" (Nicolas Wanczycki)

Baboom, bb.

Citation:
C'est un livre de Two Towers.

Haha. Un message écrit le 11 septembre en plus. Tout se tient. #Illuminati

Citation:
Je ne sais plus si je l'ai expliqué plus haut. A la base, dans la première version du roman, quatre personnages (dont le narrateur du roman actuel) se croisaient à travers quatre époques différentes (1979, 1989, 1999, 2009, qui sont d'une certaines manière quatre dates clés pour la Rép. Tchèque). De cette première version, il reste le chapitre final (sur Helena) et quelques lignes (sur le narrateur) par ci par là.

Yep, j'ai vu après. Je savais pas du tout. Je croyais que c'était le même récit mais sans toi.

Citation:
Il y a par exemple un truc qui traverse le livre, c'est la douleur qu'inflige Palach, à travers ce geste héroïque, à sa mère. Mais j'ai découvert après, en discutant avec des gens lors des 50 ans de sa mort, qu'il était très peu apprécié dans son village natal, qu'on lui a très fortement reproché ce geste. Ce geste qui soude un peuple, et pour lequel on le célèbre 50 ans plus tard, tue une mère.

Fou ça, c'est vrai qu'on n'y pense jamais.

Citation:
Ahahaha, sur l'ancienne version du forum, avec Typhaine qui lisait et comprenait rien !!!

La truie à la béchamel.

Citation:
(Vous faites chier avec votre histoire d'énigme, là ! Toi et QGJ je crois m'avez déjà sorti ça dans mon 1J1F !!)

Après, pour Liam, tout le monde est une énigme.

Citation:
D'ailleurs, j'aime bien me définir par ces trois axes, notamment parce qu'ils illustrent bien le "c'est pas si simple" énoncé plus haut. Le porno n'a pas juste pour but de procurer une satisfaction physique (coucou Shabby) même si c'est le cas dans 99,98% des films, Godard n'a pas toujours été un intello chiant, et Van Damme n'est pas juste un crétin qui ne sait plus parler français. J'aime, à ma modeste façon, déconstruire les idées reçues, je crois.

J'adore le porno. Dans 20-30 ans, y en aura plus...........

Enfin, j'espère que non.


Citation:
C'est génial, tout au long de l'écriture, je pensais (notamment) à ce fameux Robert. Combien de fois je me suis dit qu'il fallait un film ou un livre sur le sujet, mais qu'une simple bio ne suffirait pas, qu'il fallait que ton personnage, et le poids que son prénom pourrait peser sur toi, intervienne dans le récit ! T'as LE sujet en or sous les yeux, gars !

J'avais songé jadis à un court métrage un peu en mode autofiction sur un fils de militants de la révolution de 79 qui hésitait à partir rejoindre les manifs étudiantes de Téhéran en 2009. Mais je vais pas plagier La Vie brève de Jan Palach.

Citation:
Citation:
Et la solution qu'a trouvé Anthony, c'est la même que mon père.


C'est vrai. Et c'est cool que tu fasses le rapprochement.

J'ai peur d'une vanne "la solution c'est baiser ta mère."

Citation:
Alors le parallèle avec le Tarantino, c'est du génie (auquel je n'ai même pas pensé un seul instant). Et c'est carrément ça. Il était important pour moi, en plus de donner un point de vue autre sur le sujet, d'octroyer quelque chose au personnage, de lui faire ce cadeau.

Et le Tarantino, que j'adore tout du long, me bouleverse absolument à partir de la chanson "Out of time", lorsque le récit déraille pour offrir à son personnage féminin quelques minutes de vie supplémentaire, celles que l'on voit à l'écran. Cette dernière apparition, quasi spectrale, d'elle, juste aperçue, en plongée, est incroyable.

C'est dingue parce que c'est tellement ça, l'addendum Helena, quand j'ai lu, je me suis dit "ah ouais, normal qu'il ait kiffé".

Citation:
Et bien... Ffffiou... A part les quelques précisions écrites plus haut, je ne sais même plus quoi dire... Merci mec. Merci vraiment ! T'imagines pas comme ça me touche !

Je t'en prie, c'est sincère et c'est toi qui m'a touché en premier! Et encore désolé d'avoir tardé à le lire.

Citation:
Rambo 5, là !!

Day One. Mais pas l'AVP au Rex, hein.
Mais ouais, je voulais te capter depuis un moment mais je m'étais juré "non, tu le revois pas avant d'avoir lu le livre".

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