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MessagePosté: 21 Avr 2006, 12:47 
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Mais GRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAVE !

Comptez sur moi. Je finis le 12 mai. Je fais rien tout le week-end qui suis !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 21 Avr 2006, 17:05 
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Zad a écrit:
ah et un truc "rigolo", dans le dossier de presse, le nom de Boukhrief n'apparaît qu'une seule fois, dans l'itw de Gans, qui le crédite au scénario. Mais dans la liste technique en fin de dossier, pas l'ombre de son nom. Ni dans les fiches de présentation des différentes personnes ayant bossé sur le film... Du coup, je regrette de n'avoir pas fait attention au générique defin... Si l'un des futurs spectateurs peut guetter ça pour moi...

je me demande si ça a un sens ou si c'est juste un oubli (mais ça paraît un gros un tel "oubli"...).


tiens, ça se confirme, Boukhrief n'est pas non plus sur le site officiel...

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 09:31 
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J'ai jamais joue aux jeux video, juste vu les pubs...le projet en soi ne m'attirait pas specialement a la base...avec Gans, c'est special...la premiere fois que j'ai vu Crying Freeman, j'ai trouve ca bof, plusieurs annees apres, j'ai trouve ca tellement bon qu j'ai achete le DVD...un peu plus tard, je l'ai revendu...Le Pacte des Loups...c'est special...c'est le film gravement sous influences, bourre de defauts, mais tres cool par moments...c'est un peu Les Chroniques de Riddick quoi...j'ai le DVD et je le vendrai pas...

Premiere surprise : les principaux defauts de son precedent film ont pour ainsi dire disparu...pas d'overdose d'effets de style superflus, pas 3 plans successifs sur un meme crucifix, pas de ralentis a outrance, etc...

Visuellement, le film est sublime. Sur ce point, je ne suis on ne peut plus d'accord avec Zad. Pour revenir a ce que je disais, concernant le projet, il n'a commence a m'interesser que tres tardivement...malgre la curiosite eveille par la presence d'Avary au scenar, ce n'est que recemment, en voyant les spot TV ici aux USA, que j'ai commence a anticiper la sortie...

Les creatures, les maquillages, les decors, meme la photo par moment...j'avais pas l'impression d'avoir vu ca 100 fois auparavant...c'est pas les mutants de La Colline a des Yeux dont certain pourraient avoir fait de la figuration dans Buffy...je sais pas lesquels sont directement tires du jeu, s'ils le sont, peut-etre le sont-ils tous, mais en tout cas, c'est un premier pas vers quelque chose de veritablement original...

Et sans jamais etre revolutionnaire, c'est pour moi le principal atout du film. Il y a non seulement l'idee derriere les creatures, mais aussi leur concretisation pour le film, puis leur exploitation a l'ecran, etc.

Y en a aucun pour lequel je me dis "ah il est juste la pour faire beau".

Ils ont tous un plus ou moins grand role a jouer dans le film et ca, c'est lie au deuxieme gros atout du film qui est la comprehension des codes du jeu video par Gans.

Le bonhomme joint le geste a la parole en prouvant icic qu'il savait de quoi il parlait dans le numero de Premiere de juin 99, a propos de Matrix.

Sans jamais etre trop appuye (a l'inverse d'un Doom dont les meilleures idees concernant la traduction d'un media a un autre sont tres litterales, ex : le plan FPS en camera subjective), le scenario marrie abilement une trme filmique avec l'evolution d'un jeu...

Ainsi le personnage va de lieu en lieu, consultant des cartes, suivant des indices, et traverse meme parfois des epreuves physiques, le tout comme on pourrait le voir dans un jeu video...la distinction entre les deux Silent Hill dans le film (vous verrez) symbolise egalement assez bien la istinction entre l'univers du jeu et le monde reel.

De ce point de vue-la, le film s'avere assez reussi et subtil.

Un exemple d'harmonie reussie entre deux regles des deux medias, cinema et jeu video, c'est par exemple une longue sequence d'explication (dont la seule maladresse sera d'etre trop longue, un des rares defauts du film) qui intervient donc comme tout autre sequence d'explication dans un film de ce genre mais egalement comme une cinematique dans un jeu video...le format choisi pour illustrer cette sequence (un faux 8mm facon images d'archive) represente la differenciation entre deux "modes de jeu" : le moment ou le protagoniste es actif, il joue, progresse, et le moment ou il est passif et regarde.

Le realisateur ne delaisse pas pour autant ses referents filmiques et adopte un autre code du genre par le biais de ses protagonistes feminins, victimes si cheres au cinema d'horreur...

Ici, les femmes ne sont pas juste des femmes mais des meres...et comme il est dit dans le film, une mere est comme Dieu aux yeux d'une enfant...pas etonnant d'apprendre alors qu'initialement, il n'y avait pas de personnages masculins dans le scenario...meme si dans la version finale, le contraste entre les deux genres est pas ininteressant...avec dans un monde, les femmes guides par leur instinct maternel qui cherchent a proteger leurs enfants, et dans l'autre, les hommes qui rationnalisent...
Je surinterprete peut-etre un peu mais le genre s'y prete allegrement...cf. Aliens.

L'ambiance generale est assez prenante et c'est la que je repondrais a Zad qui evoquait l'absence d'interactivite...comme je le disais dans ma critique de Resient Evil, effectivement, une adaptation de jeu video semble peu pertinente a partir du moment ou l'on perd le principal interet d'un jeu video qui est cette interactivite...du coup, tout ce qu'un film peut faire, et en particulier pour des jeux atmospheriques comme Resident Evil et Silent Hill, est de reproduire cette meme atmosphere a l'ecran de maniere a plonger le spectateur dans le meme etat d'angoisse qu'un joueur devant le jeu...question de sensibilite, moi j'ai bien accroche et je suis pourtant assez exigeant (pas de condescendance, c'est juste que j'ai rarement peur ou suis rarement pris par les films d'horreur) meme si le rythme peche un peu dans le dernier tiers qui urait pu etre ecourte.

Enfin bref...Gans, Laustsen et Tatopoulos se sont surpasses pour cette adaptation et signent un film d'horreur visuellement riche et inspire, pas flippant a proprement parler mais avec une bonne amabiance et quelques passages assez stressants.

5/6

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:06 
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Film Freak Returns a écrit:
Y en a aucun pour lequel je me dis "ah il est juste la pour faire beau".

Ils ont tous un plus ou moins grand role a jouer dans le film et ca, c'est lie au deuxieme gros atout du film qui est la comprehension des codes du jeu video par Gans.


pas d'accord: à part pour les infirmières, les monstres qu'on croise n'ont pas de justification scénarisitique. Ex: les
enfants gris disparaissent comme ils sont venus, sans qu'on sache pourquoi ni comment. Idem pour Pyramid Head, qui sort de nulle part et disparaît pareil...


Citation:
le scenario marrie abilement une trme filmique avec l'evolution d'un jeu...

Ainsi le personnage va de lieu en lieu, consultant des cartes, suivant des indices, et traverse meme parfois des epreuves physiques, le tout comme on pourrait le voir dans un jeu video...la distinction entre les deux Silent Hill dans le film (vous verrez) symbolise egalement assez bien la istinction entre l'univers du jeu et le monde reel.

De ce point de vue-la, le film s'avere assez reussi et subtil.


oui et non: on voit ce que Gans a voulu faire à ce niveau, mais ça ne marche pas. Dans un jeu, on participe à la recherche des indices, on se repère via la plan. L'aspect recherche, égarement, fausses pistes, n'est pas restitué dans le film: tous les indices tombent facilement entre les mains de l'héroïne, qui n'est jamais surprise de rien
(comment sait-elle qu'il faut aller chercher un indice dans la bouche du concierge? même pb dans l'hôtel: tous les indices sont mis en évidence, se trouvent trop facilement... Autre chose qui "fait jeu" mais qui jure dans un film: la sorte de "liane-tuyau" qui pend juste au bon endroit pour tirer Radha d'une plate-forme inaccessible...)


Et c'est là que sans interactivité, on s'emmerde et que ça vire au film de couloir. Parfois, ça marche un peu
(Radha remontant la ligne de bus)
, parfois pas du tout
(on a du mal à croire à Radha mémorisant le plan --- d'autant qu'on sait que la fliquette a un carnet et un stylo, donc qu'elle pourrait noter le plan --- de toute façon, elle n'a pas l'air perdue par la suite, elle ne se paume pas, elle n'est pas vraiment en danger)
.

Citation:
Un exemple d'harmonie reussie entre deux regles des deux medias, cinema et jeu video, c'est par exemple une longue sequence d'explication (dont la seule maladresse sera d'etre trop longue, un des rares defauts du film) qui intervient donc comme tout autre sequence d'explication dans un film de ce genre mais egalement comme une cinematique dans un jeu video...le format choisi pour illustrer cette sequence (un faux 8mm facon images d'archive) represente la differenciation entre deux "modes de jeu" : le moment ou le protagoniste es actif, il joue, progresse, et le moment ou il est passif et regarde.


j'aime bien ce passage, parce qu'il me semble que c'est un peu le seul moment où le film raconte enfin qqch. C'est la fin des sous-entendu, des demi-mots, des personnages qui parlent par énigmes. Maintenant, c'est un passage clairement trop long.

Citation:
Ici, les femmes ne sont pas juste des femmes mais des meres...et comme il est dit dans le film, une mere est comme Dieu aux yeux d'une enfant...


bel exemple des dialogues lourdingues et surlignés du film.

Citation:
les femmes guides par leur instinct maternel qui cherchent a proteger leurs enfants, et dans l'autre, les hommes qui rationnalisent...


ouais mais tout ça est très théorique, très schématique, très intellectualisé. Sur le papier, ok - et alors?
Et puis, franchement, l'intrigue de Sean Bean est très très faible. Il ne s'y passe quasiment rien, ça blablate, ça blague mollement... Lui non plus n'est pas en danger à proprement parler.
Il "cambriole" tranquille un local d'archives, sans être inquiété, et tombe direct sur le bon dossier... franchement...


Citation:
L'ambiance generale est assez prenante et c'est la que je repondrais a Zad qui evoquait l'absence d'interactivite...comme je le disais dans ma critique de Resient Evil, effectivement, une adaptation de jeu video semble peu pertinente a partir du moment ou l'on perd le principal interet d'un jeu video qui est cette interactivite...du coup, tout ce qu'un film peut faire, et en particulier pour des jeux atmospheriques comme Resident Evil et Silent Hill, est de reproduire cette meme atmosphere a l'ecran de maniere a plonger le spectateur dans le meme etat d'angoisse qu'un joueur devant le jeu...question de sensibilite[...] un film d'horreur visuellement riche et inspire, pas flippant a proprement parler mais avec une bonne amabiance et quelques passages assez stressants.


bah oui mais c'est pas justement paradoxal? Tu me dis que l'ambiance est bien restituée et en même temps, tu précises (ce sur quoi toutes les critiques lues jusqu'à présent insistent) que le film ne fait pas peur!

Perso, je n'ai effectivement pas ressenti d'angoisse, pas de flippe, rien. Juste un peu de jubilation purement visuelle lors des apparitions des monstres
(avec, en tête, les enfants gris du début et surtout les infirmières, qui en plus d'être joliment foutues ont une vraie utilité narrative et sont employées dans un vrai "dispositif" d'interaction avec les protagonistes - i.e. Radha ne se contente pas de les fuir, elle doit les affronter, se mettre en danger --- et d'un seul coup on voit comment Gans aurait dû exploiter son univers, pour le rendre vraiment habité, vivant)

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Dernière édition par Zad le 22 Avr 2006, 10:23, édité 1 fois.

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:10 
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Rajouts :

Le film m'a fait penser a The Cell, pour ce qui est de l'univers cauchemardesque surrealiste visuellement operatique.

J'ai pense a L'Antre de la Folie, pour l'ambiance cette fois, toujours cauchemardesque.

Pour les creatures et certains details dans le gore, j'ai pense a...The Scythe-Meister...j'ai jamais vu les Hellraiser, ni lu de Clive Barker, mais en repensant a certains trucs de Lord of Illusions ou aux jouets McFarlane imagines par Barker, c'est proche.

Sinon, a lire certaines critiques, parait que ca sent l'Argento et le Fulci, donc va falloir que je comble mes lacunes a ce niveau-la...

Et sinon un autre defaut que j'ai oublie de mentionner (en qque sorte), c'est que le film est moins bon des que ca parle un peu trop...voila.

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:30 
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Zad a écrit:
pas d'accord: à part pour les infirmières, les monstres qu'on croise n'ont pas de justification scénarisitique. Ex: les
enfants gris disparaissent comme ils sont venus, sans qu'on sache pourquoi ni comment. Idem pour Pyramid Head, qui sort de nulle part et disparaît pareil...


Ils sont tous des obstacles rencontres par le(s) protagoniste(s)...c'est pas par exemple la meme chose que tous les delires de The Cell quoi...ou au final c'est surtout de l'esthetisation gratuite...le plus inutile des monstres de Silent Hill, ca doit etre le truc qui crache de l'acide la...et encore.

Citation:
oui et non: on voit ce que Gans a voulu faire à niveau, mais ça ne marche pas.


J'aime ce ton d'indeniabilite...

Citation:
Dans un jeu, on participe à la recherche des indices, on se repère via la plan. L'aspect recherche, égarement, fausses pistes, n'est pas restitué dans le film: tous les indices tombent facilement entr le smains de l'héroïne, qui n'est jamais surprise de rien, même pb dans l'hôtel: tous les indices sont mis en évidence, se trouvent trop facilement...


Faut pas faire le puriste non plus...de plus, pourquoi est-ce que la personne qui seme les indices voudrait l'egarer? Son but est de faire eclater la verite...

Citation:
(comment sait-elle qu'il faut aller chercher un indice dans la bouche du gardien?


Y a une fleche avec marque "here" quand meme...


Citation:
Autre chose qui "fait jeu" mais qui jure dans un film, la sorte de "liane-tuyau" qui pend juste au bon endroit pour tirer Radha d'une plate-forme inaccessible...).


Des bouffons dans la salle ont ri a ce moment-la...des fois, je suis etonne devant le manque de foi et l'aversion au premier degre de certains spectateurs...moi ca me gene pas tout comme ca me gene pas de voir un gamin sauter de roches en roches, comme dans un jeu de plateformes, dans Jurassic Park 3...c'est le genre de details qui jure seulement si on est DEJA pas dans le film...c'est pas Dark Vador qui descend de sa table d'operation comme Frankenstein...

Citation:
Et c'est là que sans interactivité, on s'emmerde et que ça vire au film de couloir. Parfois, ça marche un peu
(Radha remontant la ligne de bus)
, parfois pas du tout
(on a du mal à croire à Radha mémorisant le plan --- d'autant qu'on sait que la fliquette a un carnet et un stylo, donc qu'elle pourrait noter le plan --- de toute façon, elle n'a pas l'air perdue par la suite, elle ne se paume pas)
.


Ca c'est vraiment du non-reproche...

Citation:
ouais mais tout ça est très théorique, très schméatique, très intellectualisé. Et puis, franchement, l'intrigue de Sean Bean est très très faible. Il ne s'y passe quasiment rien, ça blablate, ça blague mollement...


Je suis d'accord...ca sent le truc rajoute et c'est un des defauts mineurs...mais ca aurait pu etre pire...j'avais peur que ca casse trop le rythme et surtout l'ambiance, ces allers-retours, et finalement ca passe, c'est plutot pas trop mal insere meme si ca raconte pas grand chose...
Apres, oui, mon interpretation reste de la theorie un peu branlette mais c'est qund meme assez evident dans la premiere partie...dans le Silent Hill cauchemardesque, il n'y a que des femmes, dans le Silent Hill reel, que des hommes...et il y a meme pendant un moment une structure miroir...un membre du couple avec un flic de chaque cote...la mere avec une femme-flic, le pere avec un mec-flic...

Citation:
bah oui mais c'est pas justement paradoxal? Tu me dis que l'ambiance est rendue et en même temps, tu précises (ce sur quoi toutes les critiques lues jusqu'à présent insistent) que le film ne fait pas peur!


Faut voir ce qu'on recherche, ce qu'on appelle horreur...par exemple, il y a tres peu d'effets de surprise faciles...y en a peut-etre 2 a tout peter...par contre, je trouve qu'il y a une vraie ambiance, certains moments de stress, et surtout des images memorables, dans le degueu ou dans l'impressionnant...Pyramid Head, je m'en souviendrais toute ma vie, tout comme les images de la toute fin...

Le film ne cherche pas la tension pure comme dans un Signes ou L'Armee des Morts, je pense...ca joue plus sur l'atmospherique...

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:33 
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Allez, tu me la cedes la critique?

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:35 
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Film Freak Returns a écrit:
Allez, tu me la cedes la critique?


nope, elle est déjà en correction :twisted:

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:38 
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Zad a écrit:
elle est déjà en correction :twisted:


Oui je m'en doutais de toute maniere.

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:43 
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Citation:
Des bouffons dans la salle ont ri a ce moment-la...des fois, je suis etonne devant le manque de foi et l'aversion au premier degre de certains spectateurs...moi ca me gene pas tout comme ca me gene pas de voir un gamin sauter de roches en roches, comme dans un jeu de plateformes, dans Jurassic Park 3...c'est le genre de details qui jure seulement si on est DEJA pas dans le film...c'est pas Dark Vador qui descend de sa table d'operation comme Frankenstein...


bah ouais mais je comprends leur réaction: si tu n'es pas DANS le film, ce n'est pas seulement de TA faute. C'est parce que le film ne t'a pas "proposé d'entrer", ou bien t'a "laissé sortir" (la sous-intrigue de sean bean participe à ça)


Citation:
Je suis d'accord...ca sent le truc rajoute et c'est un des defauts mineurs...mais ca aurait pu etre pire...j'avais peur que ca casse trop le rythme et surtout l'ambiance, ces allers-retours, et finalement ca passe, c'est plutot pas trop mal insere meme si ca raconte pas grand chose...
Apres, oui, mon interpretation reste de la theorie un peu branlette mais c'est qund meme assez evident dans la premiere partie...dans le Silent Hill cauchemardesque, il n'y a que des femmes, dans le Silent Hill reel, que des hommes...et il y a meme pendant un moment une structure miroir...un membre du couple avec un flic de chaque cote...la mere avec une femme-flic, le pere avec un mec-flic...


ah mais je dis pas que ça n'y est pas, je dis que c'est assez faible comme fond... Je trouve que le fond sur l'intolérance et l'avueglement religieux qui est évoqué dans le flash-back façon super 8 est déjà plus intéressant.


Citation:
Faut voir ce qu'on recherche, ce qu'on appelle horreur...par exemple, il y a tres peu d'effets de surprise faciles...y en a peut-etre 2 a tout peter...par contre, je trouve qu'il y a une vraie ambiance, certains moments de stress, et surtout des images memorables, dans le degueu ou dans l'impressionnant...Pyramid Head, je m'en souviendrais toute ma vie, tout comme les images de la toute fin...


bah voui, mais bizarrement, je trouve qu'on ne craint pas le contact avec les monstres... Au contraire, on le souhaite... C'est assez bizarre: on devrait avoir peur, vouloir les voir le moins possible (comme dans le jeu) ou au moins redouter de les croiser. Là, on a hâte de les voir, parce qu'ils sont 'jolis' et qu'on sait qu'on va être impressionnés. Finalement, Pyramid Head ne fait pas peur: il a la classe, c'est tout. Mais on ne le sent pas dangereux (pas de contact direct et ses cafards sont apparemment inoffensifs - tout comme les enfants gris ou le concierge, qui effraient par leur aspect mais ne sont pas perçus comme une menace, finalement). Alors que les infirmières, beaucoup plus simples finalement, font peur parce qu'il faut les affronter et qu'il y a une technique pour le faire (là, on est dans un système jeu vidéo, où il faut trouver le moyen d'affronter les monstres, trouver leur point faible...).

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:52 
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Zad a écrit:
bah ouais mais je comprends leur réaction: si tu n'es pas DANS le film, ce n'est pas seulement de TA faute. C'est parce que le film ne t'a pas "proposé d'entrer", ou bien t'a "laissé sortir" (la sous-intrigue de sean bean participe à ça)


Oui bien sur mais c'est la qu'on entre dans la subjectivite...par exemple, je me fais royalement chier devant Shining...mais si j'osais dire que c'etait la faute a Kubrick, on me rirait au nez.

Citation:
ah mais je dis pas que ça n'y est pas, je dis que c'est assez faible comme fond... Je trouve que le fond sur l'intolérance et l'avueglement religieux qui est évoqué dans le flash-back façon super 8 est déjà plus intéressant.


Ah pour le coup, je trouve ca bien plus deja vu...rien que dans Le Pacte des Loups, y avait deja un peu de ca...

Citation:
bah voui, mais bizarrement, je trouve qu'on ne craint pas le contact avec les monstres... Au contraire, on le souhaite...


Euh bah moi je le souhaite tout le temps pour tous les films...l'impotant c'est que je veuille que le gentil s'en sorte...c'est pas comme Hannibal ou t'as envie qu'il bouffe tout le monde.

Citation:
C'est assez bizarre: on devrait avoir peur, vouloir les voir le moins possible (comme dans le jeu) ou au moins redouter de les croiser. Là, on a hâte de les voir, parce qu'ils sont 'jolis' et qu'on sait qu'on va être impressionnés. Finalement, Pyramid Head ne fait pas peur: il a la classe, c'est tout. Mais on ne le sent pas dangereux (pas de contact direct et ses cafards sont apparemment inoffensifs - tout comme les enfants gris ou le concierge, qui effraient par leur aspect mais ne sont pas perçus comme une menace, finalement). Alors que les infirmières, beaucoup plus simples finalement, font peur parce qu'il faut les affronter et qu'il y a une technique pour le faire (là, on est dans un système jeu vidéo, où il faut trouver le moyen d'affronter les monstres, trouver leur point faible...)


Ouais enfin que ce soit les infirmieres ou Pyramid Head ou les insectes, j'ai TROP PAS envie de les croiser...et Pyramid Head il a pas juste la classe, sa grosse lame la, moi elle me fait bien flipper...

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:57 
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Citation:
Oui bien sur mais c'est la qu'on entre dans la subjectivite...par exemple, je me fais royalement chier devant Shining...mais si j'osais dire que c'etait la faute a Kubrick, on me rirait au nez.


:shock:


Citation:
Ah pour le coup, je trouve ca bien plus deja vu...rien que dans Le Pacte des Loups, y avait deja un peu de ca...


c'est pas plus original, mais c'est mieux traité selon moi.

Citation:
Euh bah moi je le souhaite tout le temps pour tous les films...l'impotant c'est que je veuille que le gentil s'en sorte...c'est pas comme Hannibal ou t'as envie qu'il bouffe tout le monde.


je sais pas, là, moi je m'en fous un peu...
Sans doute parce que Radha est seule ou presque et qu'il n'y a pas de chair à pâté qui pourrait crever et nous rappeler le danger de mort. Dans un jeu, tu crèves régulièrement. Dans un film, c'est impossible... Alors il faut d'autres personnes pour crever à la place de ton héros. Là, je trouve qu'on se doute trop que le gentil va s'en sortir, justement...

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 11:01 
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Zad a écrit:
Citation:
Oui bien sur mais c'est la qu'on entre dans la subjectivite...par exemple, je me fais royalement chier devant Shining...mais si j'osais dire que c'etait la faute a Kubrick, on me rirait au nez.


:shock:


C'est ce que je disais...vive la tolerance.

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 11:16 
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Film Freak Returns a écrit:
Zad a écrit:
Citation:
Oui bien sur mais c'est la qu'on entre dans la subjectivite...par exemple, je me fais royalement chier devant Shining...mais si j'osais dire que c'etait la faute a Kubrick, on me rirait au nez.


:shock:


C'est ce que je disais...vive la tolerance.


simple marque de surprise... :roll:

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MessagePosté: 22 Avr 2006, 11:27 
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Localisation: Nan pas là nan...
Si ça peut te rassurer, je m'ennuie ferme devant shinning également, mais bon après c'est toujours une question de goût, même si c'est kubrick.


Je viens de voir un reportage sur le film et Gans au jt de france 2 où il dit que le film est aussi une adaptation du mythe d'Orphée... J'ai pas vu le film alors je m'en remets à vous. N'éxagère - t - il pas un peu ?


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30 Oct 2013, 17:12

Kissizarinov Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Belle et la bête (Christophe Gans - 2014)

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Karloff

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29 Oct 2022, 16:08

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Dans Paris (Christophe Honoré - 2006)

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Blissfully

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23 Déc 2007, 07:59

Billy Budd Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Silent Night (John Woo, 2023)

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Mr Degryse

62

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12 Mar 2024, 18:21

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jay & Silent Bob Reboot (Kevin Smith, 2019)

Film Freak

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21 Avr 2024, 16:27

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Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Silent Army (Jean Van de Velde - 2009)

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23 Mai 2009, 10:26

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Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Silent Running (Douglas Trumbull, 1971)

Cosmo

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06 Oct 2021, 20:29

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Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 48 Hrs. (Walter Hill - 1982)

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Müller

16

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06 Oct 2024, 09:59

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Joe Hill (Bo Widerberg, 1971)

Abyssin

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30 Mar 2024, 00:08

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Abattoir 5 (George Roy Hill - 1972)

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Marlo

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13 Mar 2023, 23:54

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