Forum de FilmDeCulte

Vous vous rappellez le personnage de Ruby Rhod dans Le Cinquième Elément ? Il était incarné par Chris Tucker, à l’époque un jeune comédien en pleine explosion. C’était il y a 10 ans. Et sa célébrité au-delà de ce début de carrière prometteur (Friday, Génération sacrifiée, Jackie Brown) se réduit à la trilogie Rush Hour. Oui, vous avez bien lu, la licence Rush Hour est à présent une trilogie. Après un faiblard Rush Hour (1998) et un sympathique Rush Hour 2 (2001), voici que six ans plus tard, ou plutôt six ans trop tard, arrive ce troisième épisode inutile pour lequel l’acteur ose exiger un salaire mirobolant alors qu’il n’a rien tourné depuis le second film (il n’a d’ailleurs fait que des Rush Hour depuis neuf ans). Et qui l’accompagne? Jackie Chan. Le même qui encourageait les spectateurs à se moquer de la franchise lors de l’avant-première de New Police Story il y a tout juste deux ans. Avec à leurs côtés Yvan Attal (dans un rôle tout droit sorti d’un film d’action américain datant de la Guerre Froide), Noémie Lenoir (dans un rôle tout droit sorti d’un film d’action francais), Max Von Sydow (dans un rôle tout droit sorti de Minority Report) et Roman Polanski (si ça peut l’aider à financer Pompeii), les compères reprennent du service dans un film où tout, de l’humour à l’action, a 10 ans de retard. Souffrant déjà de s’inscrire dans un registre (le buddy movie) en dégénerescence depuis sa création (ou presque), tout juste bon à parodier (depuis L’Arme Fatale et Le Dernier Samaritain, les seules vraies réussites du genre sont des semi-pastiches telles que Last Action Hero, Kiss Kiss Bang Bang ou Hot Fuzz), Brett Ratner parvient à régresser et à faire plus mou encore que le premier volet. Et pour se sauver, le scénario ne peut alors que s’appuyer sur de bonnes vieilles blagues racistes (anti-francais cette fois), comme l’hôpital se moquant de la charité (on ne caricature pas les douanes francaises de la sorte quand on est le pays le plus xénophobe au monde à ce niveau, ça tient du foutage de gueule). Il ne reste pas grand chose du talent de Chan, sous-exploité malgré le climax concept (Tour Eiffel oblige), et Tucker nous fera sourire peut-être 4 ou 5 fois avant l’inévitable bêtisier du générique de fin, lui aussi décevant.

1/6

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Formidable Yvan Attal.

0/6

Rien à sauver à part quelques bonnes vannes. Ma préférée : pour stopper les deux héros dans leur enquête, on les intercepte dans le hall de l'aéroport, on les menotte dans une pièce adjacente où ils sont passés à tabac. Chris Tucker obervateur remarque : "c'est le pire aéroport dans lequel je sois allé".

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Tennis de Table Bordeaux

L. O. L.

même pas le début d'une envie de voir ce truc et la BA dramatiquement non drôle a fini de me convaincre de rester chez moi.

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J'adore cette photo :

http://imdb.com/gallery/ss/0293564/DF01 ... 564&seq=32

Ca aussi, c'est pas mal :
http://imdb.com/gallery/ss/0293564/Ss/0 ... hint=group

En plus, c'est juste devant l'immeuble où j'habitais avant.

Avant, on avait déjà du mal à supporter la voix nasillarde de Chris Tucker et son flot de paroles façon mitraillette. Avant, le kung-fu de Jacky Chan arrivait encore à nous séduire. Mais ce temps est révolu. Car quand la plus grande gueule de l’ouest et les poings les plus rapides de l’est se retrouvent à Paris pour une nouvelle enquête, ça devient limite tolérable. L’action est mollassonne, l’humour bas de plafond et les clichés sur les français ont la dent dure. Il est temps que Brett Ratner prenne sa retraite…

Film culte pour les Français... Yvan Attal va se faire chambrer pendant des générations avec sa casquette Lakers


sinon tout est dit par Freak. C'est nul. Pas un peu nul. Juste dramatiquement nul.

1/6 pour les scènes d'action

Ce serait du niveau des deux précédents s'il n'y avait pas :

- un scénario qui ne prend jamais le temps de souffler, y a que des gags (ratés) et des rebondissements, mais jamais ça ne prend le temps de poser "l'intrigue" ou les "personnages"...

- une carricature de la France qui, en soit, ne me gênerait pas si elle n'était aussi faiblarde. Cabarets, chauffeurs de taxi cons, flics ripous, boites de strip, etc, y a que ça.

Ce n'est pas réellement désagréable, juste totalement redondant par rapport aux deux précédents (déjà absolument jamais novateurs) et aux trois quart des comédies policières.

Rush Hour 1 : 3/6
Rush Hour 2 : 3/6
Rush Hour 3 : 2/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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