Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86751 Localisation: Fortress of Précarité
David Swinton a écrit:
Je suis même pas surpris. Visuellement, au fil des bandes-annonces, ça semblait très peu innovateur. Genre Sphere meet Event Horizon.
Vieux mytho. Je me suis refait le topic News du film aujourd'hui, et à chaque bande-annonce tu disais "le film va tout tuer". Même devant les clips viraux que tu n'iamais pas, tu disais "heureusement, je sais que le film n'a rien à voir et va tuer".
Inscription: 04 Juil 2005, 15:21 Messages: 22887 Localisation: Paris
Mr Chow a écrit:
Des trouvailles plastiques, une utilisation de la 3D originale quand même?
Ni trouvaille ni originalité. C'est bien fait, on en oublie même la 3D (ce qui n'est pas une critique), mais à aucun moment on n'est vraiment surpris. Il y a quelques très bonnes choses dans le film mais je ne suis absolument jamais sur le cul. Pas même lors de la meilleure scène du film.
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86751 Localisation: Fortress of Précarité
Comme pour tant d'autres déceptions cinéphiliques, je vais sûrement passer plus de temps à parler des problèmes du film que de ses qualités, au demeurant indéniables, parce que pour ce genre de film - qui ne sont même plus des films tant ils sont attendus, tant ils font suite à des œuvres cultifiées, et ce sur plus de 30 années dans le cas présent - quand il y a déception, c'est forcément une grosse déception.
Sur Facebook, Cosmo dit que Scott n'avait pas le droit de faire autre chose qu'un chef d’œuvre, et c'est un peu ça. Peut-être pas un chef d’œuvre, mais, si l'on veut quantifier selon notre échelle à nous de foruméens FDC, il n'avait pas le droit de faire moins qu'un 5/6. L'ambition de suivre son propre ouvrage séminal, après tant de temps, est si grande, que s'il foire ne serait-ce qu'un peu...il prend le risque d'entacher tout le reste.
Et c'est ça, le plus frustrant au final, avec Prometheus. Parce que le film n'est pas mauvais. Loin de là. Mais j'en viens à me demander si j'aurai pas préféré un ratage intégral, un vrai fiasco, plutôt qu'un film qui me fait dire qu'une ou deux réécritures plus loin, ils l'avaient. Ils tenaient le bon bout.
Connaissant le parcours du projet, je ne peux être qu'assailli de questions. Des questions qui n'auront sans doute jamais de réponses, pas même dans un hypothétique Director's Cut/Version Longue comme les affectionne Scott (8 films sur 19 qui ont des montages alternatifs), parce que si on sent des coupes dans le récit, j'ai l'impression qu'elles ont été décidées à l'étape de l'écriture, et non pas au montage, visant à réserver des surprises au public. En vain.
La vérité se trouve sans doute quelque part entre les versions initiales du scénario, signées Jon Spaiths, et les retouches conséquentes de Damon Lindelof, suite auxquelles le film est passé de "préquelle d'Alien" à "film original" dans la bouche des membres de l'équipe du film. Et au vu du film, je ne doute pas un instant de leur sincérité. Ce choix ne témoigne pas d'une quelconque stratégie marketing (qui plus est relativement malavisée) mais plutôt d'une vraie volonté de s'éloigner de la "vulgaire" préquelle pour proposer une autre histoire, avec sa thématique propre, fort intéressante en plus.
Pour coller à quelque chose que Tom évoquait récemment et pour rappeler une chose que l'on a sûrement tous déjà fait sur ce forum, au début, j'étais à 6/6. L'ouverture est absolument magistrale, accompagnant son générique de vistas incroyables, magnifiée par une 3D (bien exploitée la plupart du temps), et une musique qui enfle, et enfle, un peu en mode "The Planet Krypton" de John Williams, et l'espace d'un instant, j'ai compris ce que Scott disait quand il qualifiait Prometheus de "2001 sous stéroïdes". Jadis, il avait également affirmé qu'il s'agissait d'un film sur "le mythe de la création". Le titre annonçait la couleur de toute façon et très honnêtement, tout ce qui touche aux titans, aux dieux, et à leurs créations, et aux créations de celles-ci, je l'ai trouvé fabuleux.
Passé cette introduction "Le Nouveau Monde-esque", on se retrouve quelque part entre Blade Runner et Moon lorsque le film se concentre sur le personnage de Michael Fassbender, David, un androïde (pour ceux qui pensaient avoir été spoilé là-dessus, c'est révélé au bout de 5 minutes de film), et là aussi, tout ce qui concerna ce protagoniste sera réussi. Beau, émouvant. Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurai fait de David le personnage principal du film, adoptant son point de vue tout le long. Non seulement cela aurait offert une expérience plus originale vis-à-vis de la place de Prometheus dans la saga (étant donné qu'on est surtout avec le personnage de Noomi Rapace, la simili-Ripley) mais ça aurait sûrement rendu plus harmonieux le développement d'une des intrigues.
Toute la mise en place m'a vraiment entraîné et globalement, jusqu'à ce qu'ils pénètrent les galeries, j'étais à donf. Il faut dire qu'au début, on est clairement plus dans du film d'exploration spatiale à la Mission to Mars que dans de la SF horrifique à la Alien. D'ailleurs, de prime abord, il serait plutôt vain d'essayer de comparer Prometheus à Alien. De toute façon, Cameron, Fincher et Jeunet eux-mêmes ont su qu'il fallait étendre l'univers, parler d'autres choses, ne pas répéter le premier film bêtement. Et au départ, Scott aussi ne semble pas vouloir redonner dans une expérience viscérale à l'écriture épurée comme en 1979. Prometheus est un film beaucoup plus ample, beaucoup plus bavard, beaucoup plus peuplé, affichant ouvertement sa portée thématique. Ce qui n'est absolument pas pour me déplaire, au contraire. C'est même ce qu'il y a de plus réussi dans le film : tout ce qui en fait autre chose qu'Alien.
Et c'est là que le bât blesse : quand le film essaie de lier son "récit original" à celui du film de 1979. Il y a toute une partie du film qui ressemble en gros à un remake d'Alien. En moins bien. En plus fouillis. En effet, ça part dans tous les sens et sans vraie raison. POur le coup, la comparaison avec le premier s'impose, et dans ce dernier, le cycle était simple. Oeuf -> Facehugger -> Fécondation -> Naissance d'un alien -> Alien tue un par un les autres. En voulant enrichir l'univers, en voulant le rendre plus complexe, ils l'ont rendu inutilement alambiqué. Ils ont voulu diversifier les morts mais cela se fait un peu au détriment de la logique.
Pourquoi y a-t-il plusieurs styles de contaminations? Le biologue se fait agripper le bras par une sorte de Facehugger qui lui entre dans la bouche après. On retrouvera son corps, la tête explosée. Le géologue se fait asperger d'acide. Il réapparaît, capable de contorsions inhumaines visiblement, la tête enflée, et essaie de tuer les autres. Il sera tué par balles et lance-flammes. David ramène une jarre, en sort des sortes d'éprouvettes et choisit de contaminer Holloway avec une goutte de cette éprouvette. Il aura les yeux rouges et se sentira pas bien. Il se laisse tuer par lance-flammes. Holloway baise Shaw. Pourtant stérile, elle tombe enceinte d'un embryon qui grandit de 3 mois en 10 heures. Elle l'avorte/l'accouche par césarienne, c'est une créature tentaculaire qui, une fois arrivée à terme, à la fin du film, s'apparente à un Facehugger géant. Le Facehugger géant balance une tentacule dans la bouche de l'Ingénieur qui accouchera alors d'une créature ressemblant à l'alien qu'on connaît, mais pas tout à fait. Pourquoi? Pourquoi tous ces détours? On comprend que David a son but propre vu qu'il sert le vieux Peter Weyland mais pensait-il vraiment que contaminer un membre de l'équipe allait lui apporter une réponse pour rendre Weyland immortel/jeune?
Toute cette intrigue là, dont je ne veux pas parler hors spoiler, est mal gérée. Sous-exploitée. Mais c'est aussi celle qui a sans doute été la plus tronquée, je pense.
Déjà, c'est complètement con de prendre Guy Pearce si c'est pour qu'il reste grimé en vieux tout le long. Du coup, quand on le voit au début, on se doute qu'il va revenir, donc la révélation qu'il est à bord du vaisseau, et qu'il est la personne avec qui David (et Vickers) communiquent, est grillée dès le départ. De plus, ça me fait penser qu'à la base, dans le scénario, il parvenait sûrement à trouver un moyen de rajeunir (avant de mourir - ou non) sinon ça n'a aucun sens de ne pas prendre un acteur vieux (même si on le voit jeune dans un des clips marketing du film. Vu comme le personnage de Charlize Theron est sacrifié aussi (alors que le récit essaie, sur la fin, de créer de la dramaturgie avec la révélation - prévisible là aussi - que Vickers est la fille de Weyland), je pense que des scènes ont été coupées. Pareil : tu prends pas Patrcik Wilson pour jouer le père de Noomi Rapace dans un bref flashback flou au début. Il avait sûrement plus de scènes.
Au lieu de favoriser cette trame, plus pertinente, le film se perd dans l'aspect préquelle...tout en choisissant de ne pas le respecter. En fait, pour répondre à l'une de mes interrogations, évoquée récemment dans le topic News, il semble évident que les créateurs se sont laissés une marge de manoeuvre, ou pour parler plus simplement, la place pour un autre film. Un film situé entre Prometheus et Alien, qui ferait le vrai lien entre les deux. Et c'est ça qui est complètement crétin parce qu'en même temps, Prometheus paraît mettre en place tous les événements qui mènent aux découvertes faites par l'équipe du Nostromo au début d'Alien. Et en fait pas vraiment. C'est juste une coïncidence si ça se ressemble.
Au début du film, on voit que la planète sur laquelle ils atterrissent s'appelle LV-323 alors que la planète dans Alien s'appelle LV-426. De plus, l'épave que visite l'équipe du Nostromo dans Alien est remplie d'oeufs, et non de jarres. Pendant un moment, on se dit que le liquide qui émane des jarres a pu se durcir et former les oeufs mais l'on sait que les oeufs sont pondus par la Reine Alien. Donc c'est juste un clin d'oeil. Les jarres sont disposées dans ce vaisseau comme les yeux l'étaient dans l'autre vaisseau, celui d'Alien. Parce qu'il s'agit bien d'un autre vaisseau dans Alien, car dans ce vaisseau-là, l'équipe du Nostromo retrouvait le Space Jockey sur son siège, le thorax explosé (vraisemblablement par un Chestburster d'alien). Or ici, le Space Jockey démarre le vaisseau, se crashe, mais ne reste pas sur son siège. Il poursuit Shaw dans le module de vie et est fécondé par la créature née de Shaw. Et il ne retourne pas sur son siège dans son vaisseau pour "accoucher", mais accouche dans le module de vie. Le vaisseau visité par l'équipe du Nostromo au début d'Alien est donc sans doute celui avec lequel Shaw et David quittent LV-323. Mais ce qui est con, c'est d'avoir gardé des circonstances similaires à celles qui seront éventuellement au début d'Alien (vaisseau contenant des substances dangereuses crashé sur une planète rocailleuse et piloté par un Space Jockey qui se fera explosé le thorax par un alien).
Qu'est-ce qui s'est passé?
C'est dommage, parce que le film comporte tout un tas de bonnes choses. Esthétiquement, c'est absolument à tomber. Qu'il s'agisse du design - des vaisseaux, des décors, de la planète - ou de la mise en scène, tantôt élégiaque, tantôt horrifique, avec LA séquence, un des rares moments "singeons Alien" réussi (je n'en dis pas plus), et cette photo sombre et froide de Dariusz Wolski... Thématiquement, ça me parle à 4600%, la quête de Dieu, la quête du créateur, la mélancolie de l'athéisme, ce personnage absolument superbe de David... Mais y a trop de fausses pistes, qui rendent finalement le film plus classique qu'il n'aurait dû l'être, et les quelques réponses qu'apporte le film sur les questions posées par le début d'Alien sont finalement les mêmes que les geeks théorisaient depuis 1979. Ils étaient pas loin putain...
4/6
Et du coup, je flippe pour la suite de Blade Runner.
Vieux mytho. Je me suis refait le topic News du film aujourd'hui, et à chaque bande-annonce tu disais "le film va tout tuer". Même devant les clips viraux que tu n'iamais pas, tu disais "heureusement, je sais que le film n'a rien à voir et va tuer".
Vrai! J'ai adoré les premières bandes-annonces. Mais j'ai critiqué vivement les dernières, qui mettaient de l'avant ce "début sur terre" qui me semblait cliché de chez cliché. Et je me suis abstenu de commenter tout ce qui est venu après.
_________________ "marre du retour infini de ce topic"
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86751 Localisation: Fortress of Précarité
David Swinton a écrit:
Bonne critique.
J'ai bien peur. Et j'ai peur pour la suite de Blade Runner aussi.
Comme c'est une suite, on peut se dire qu'il pourra VRAIMENT faire un film à part cette fois, sans avoir besoin de se relier au premier (même s'il a récemment évoqué qu'il verrait bien Ford apparaître dans le film mais pas dans le rôle principal, qui sera tenu par une femme).
Et puis les passages les plus réussis de Prometheus sont ceux qui suivent un androïde donc bon.
Le scénariste initial du premier, Hampton Fancher, a d'ailleurs été rappelé pour bosser dessus avec Scott.
Et c'est là que le bât blesse : quand le film essaie de lier son "récit original" à celui du film de 1979. Il y a toute une partie du film qui ressemble en gros à un remake d'Alien. En moins bien. En plus fouillis. En effet, ça part dans tous les sens et sans vraie raison. .
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86751 Localisation: Fortress of Précarité
Mr Chow a écrit:
Film Freak a écrit:
Et c'est là que le bât blesse : quand le film essaie de lier son "récit original" à celui du film de 1979. Il y a toute une partie du film qui ressemble en gros à un remake d'Alien. En moins bien. En plus fouillis. En effet, ça part dans tous les sens et sans vraie raison. .
Ah c'est Halloween de Rob Zombie en fait
J'y ai pensé en plus.
Disons que le même scénar aurait pu être présenté comme un remake d'Alien. Mais un remake à la King Kong qui étend grave, pas un remake Platinum Dunes.
Bon, attention, c'est 2-3 scènes grand max qui font remake hein, c'est pas si étonnant pour une préquelle.
C'est pas une fausse préquelle prétexte à refaire la même chose à la The Thing 2011.
Ta critique est très juste mais pour la question de la parenté avec Alien, quelques réflexions :
Il y a plusieurs types de contamination oui, mais c'est très logique pour moi. Les jarres sont en fait des sortes d'armes (des bombes ?) et contiennent une substance hautement mutagène qui altère les gênes de l'espèce. A priori, sur les Ingénieurs, cette substance mutagène les tuent (Cf séquence d'intro). "La sorte de facehugger qui aggripe le bras" n'est absolument pas un facehugger mais le résultat de l'intéraction du mutagène sur les simili-vers de terre sur lesquels la caméra insiste bien. Le géologue n'est pas asperger d'acide, mais du sang du ver corrompu avec le mutagène, donc un mutagène surement appauvri, altéré, qui, en toute logique, produit une nouvelle interaction. Enfin, la contamination directe avec un humain semble aussi les tuer (Holloway semble prendre le même chemin que la tête de l'ingénieur contaminée) mais... plus lentement. Surement parce que si nous partageons les gènes avec les ingénieurs, ce n'est pas du 100% (cf leur morphlogie) et aussi parce qu'il ne reçoit qu'une infime partie du mutagène. Et en bon mutagène, il va affecter toutes les cellules du corps, y compris les cellules germinales de Holloway. Après qu'il ait baisé avec elle, une nouvelle contamination se produit, une contamination totalement imprévisible (je crois que les ingénieurs ne l'avaient pas prévu) puisque in utero entre une cellule germinale mutée et une cellule germinale saine produisant le fameux Facehugger géant de la fin qui sera, comme pour tous les Aliens suivant, l'initiateur des vrai "Aliens" (qu'on ne voit pas vu que l'alien final incube dans le corps d'un ingénieur et non d'un homme) Pour moi c'est donc logique, ça se tient très bien. Reste à savoir comment on arrive à cette véritable couvée d'oeuf d'Alien et cette variété de Facehugger dans le vaisseau d'Alien. (Pour la reine, il devait y en avoir une dans le vaisseau mais rien ne dit qu'elle soit comme celle du deux, ce peut très bien être une Reine issue d'un Ingénieur, en revenant à la théorie que l'incubateur façonne la forme de l'alien)
Sinon je suis d'accord sur le reste, je lui met genre 4.5/6, comme tu dis c'était vraiment pas loin.
Inscription: 13 Juil 2005, 09:00 Messages: 36641 Localisation: Paris
NightHaunter a écrit:
FF :
Ta critique est très juste mais pour la question de la parenté avec Alien, quelques réflexions :
Il y a plusieurs types de contamination oui, mais c'est très logique pour moi. Les jarres sont en fait des sortes d'armes (des bombes ?) et contiennent une substance hautement mutagène qui altère les gênes de l'espèce. A priori, sur les Ingénieurs, cette substance mutagène les tuent (Cf séquence d'intro). "La sorte de facehugger qui aggripe le bras" n'est absolument pas un facehugger mais le résultat de l'intéraction du mutagène sur les simili-vers de terre sur lesquels la caméra insiste bien. Le géologue n'est pas asperger d'acide, mais du sang du ver corrompu avec le mutagène, donc un mutagène surement appauvri, altéré, qui, en toute logique, produit une nouvelle interaction. Enfin, la contamination directe avec un humain semble aussi les tuer (Holloway semble prendre le même chemin que la tête de l'ingénieur contaminée) mais... plus lentement. Surement parce que si nous partageons les gènes avec les ingénieurs, ce n'est pas du 100% (cf leur morphlogie) et aussi parce qu'il ne reçoit qu'une infime partie du mutagène. Et en bon mutagène, il va affecter toutes les cellules du corps, y compris les cellules germinales de Holloway. Après qu'il ait baisé avec elle, une nouvelle contamination se produit, une contamination totalement imprévisible (je crois que les ingénieurs ne l'avaient pas prévu) puisque in utero entre une cellule germinale mutée et une cellule germinale saine produisant le fameux Facehugger géant de la fin qui sera, comme pour tous les Aliens suivant, l'initiateur des vrai "Aliens" (qu'on ne voit pas vu que l'alien final incube dans le corps d'un ingénieur et non d'un homme) Pour moi c'est donc logique, ça se tient très bien. Reste à savoir comment on arrive à cette véritable couvée d'oeuf d'Alien et cette variété de Facehugger dans le vaisseau d'Alien. (Pour la reine, il devait y en avoir une dans le vaisseau mais rien ne dit qu'elle soit comme celle du deux, ce peut très bien être une Reine issue d'un Ingénieur, en revenant à la théorie que l'incubateur façonne la forme de l'alien)
Sinon je suis d'accord sur le reste, je lui met genre 4.5/6, comme tu dis c'était vraiment pas loin.
OK mais j'ai quand même pas compris pourquoi
y a un mec qui part en mode Pinbacker et veut tuer tout le monde. Eparpillement, grave.
Bon, vu hier soir au Grand Rex (salle comble et apparemment grosse attente, les gens étaient chauds).
Je comprends la déception de certains face à l'ampleur du chef d'oeuvre annoncé et souhaité mais vous l'avez laissé un peu trop affecter votre jugement je trouve. OK ya de GROS problèmes de scénario, ça se disperse inutilement, ya trop de gimmicks vus et revus, c'est parfois trop prévisible et parfois pas assez mais globalement l'écriture du film est quand même son seul problème. C'est vraiment regrettable en effet, surtout que ça empêche le moindre début d'empathie envers les personnages, qui finalement se font massacrer dans l'indifférence totale du spectateur
La palme revenant quand même au suicide expédié en 3 secondes et dont on se moque complètement
. Autre problème lié à l'écriture, je pense, c'est que la plupart des acteurs sont transparents (à part Fassbender, excellent, mais il a le meilleur rôle).
C'est un gros défaut, certes, mais je fais partie de ces hérétiques qui peuvent filer une bonne note à un film abscons
Parce que tout le reste est très bon. Bon, à part la BO un peu trop ronflante... Mais les images sont à tomber (l'ouverture!) -la 3D est d'ailleurs magnifique, dommage que les lunettes du Rex soient si inconfortable- c'est bien réalisé, la DA est off the charts (Giger toujours, mais Giger sublimé), ya quand même une tension certaine pendant les phases d'exploration...
On en prend quand même plein la gueule, quoi, pour résumer.
Alors ce n'est pas le messie attendu, peut-être, ça reste un bon gros film, impressionnant, prenant, et beau.
4.5-5.
_________________ I am the constant. You were always a variable.
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