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Les Duellistes en VF.


Eh bien tout le monde aimerait voir sa carriere commencer comme ca...

Si je trouve le debut un poil laborieux, repetitif et peu accrocheur au niveau des personnages, le film gagne en capital sympathie dans la duree, grace a ses partis-pris audacieux. J'aime bien comment, deux ans apres Barry Lyndon, Scott y fait constamment reference tout en en prenant le contrepied. Je pense a la voix-off par moments ironique, aux zoom-in et out tantot lent tantot plus rapides, et tout simplement a l'emploi de la meme actrice, Gay Hamilton, pour un petit role. C'est meme fait avec un certain humour, lorsque par exemple on a la camera qui nous montre le mari et l'epouse, figes, avec la camera qui zoome lentement, puis l'epouse brusquement s'esclaffe, rompant le charme, comme une parodie-hommage aux splendides tableaux du maitre Kubrick... Au demeurant le film est tres beau par moments, le Ridley Scott a du gout!

Sinon, c'est un film tres curieux, il y a une atmosphere second degre qui s'installe qui n'est pas deplaisante tout en menageant un beau suspense et un beau final.

C'est vraiment un film ideal pour commencer... on sent que c'est un premier film en ce que pas mal d'effets de mise en scene font assez "experimentations", mais... c'est fait pour ca! Respect!

4.5/6

Ben écoute ça fait une éternité que je l'ai vu, mais je suis plutôt d'accord avec la critique et la note. En revanche je n'ai pas du tout cerné d'humour dans ce film (à part le thème principal qui montre toute l'inutilité de l'obsession qui habite les deux protagonistes).

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"Whoever appeals to the law against his fellow man is either a fool or a coward. Whoever cannot take care of himself without that law is both. For a wounded man shall say to his assailant, "If I live I will kill you, if I die you are forgiven". Such is the Rule of Honor."

le second degre me semble plus ou moins toujours la... cf mon exemple d'hommage a Barry Lyndon qui fait rire sur le coup, ou alors le personnage du roi (Louis Philippe il me semble?) sarcastique et superficiel; et meme le personnage d'Harvey Keitel qui apparait quand meme comme un horrible petit roquet tout au long du film; et puis la facon dont le heros se marie, bref, c'est une histoire serieuse mais montree avec de la distance et de l'ironie, voire de l'absurde; et comme tu dis, c'est pour mieux souligner la betise du duel qui n'en finit pas.

Jean-Pierre Jeunet quinze ans avant l'heure.
ce film est une horreur.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

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En attendant de le voir (et tu as raison, il est très recommandable, n'en déplaise à Skip), la nouvelle de Joseph Conrad, intitulé Le Duel, qui es très agréable à lire, est disponible ; c'est tiré d'une histoire véridique à l'origine...

je n'ai pas revu le film de Scott depuis très longtemps mais il y avait de très beau plan, des scènes de duel assez courtes mais intéressantes ; je me souviens surtout de la scène lors de la retraite de Russie. Et la fin est très bien également... Belle photo... Il faudrait que je le revoie.

Ah tient, faudrait qu'on fasse un top des films qu'on voudrait voir !

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N'écoutez pas Film Freak

J'ai un top 500 là..

Mais mon n° 1 c'est Picnic at Hanging Rock.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai pas mal assouvi ma curiosité ces derniers temps... là je dirais que mon numéro 1 serait... aller, Playtime !

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N'écoutez pas Film Freak

et moi, Quand les tambours s'arrêteront.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

A partir de demain il est téléchargeable gratuitement sur cdiscount.

ils foutent de la pub sur les film c'est ça? c'est pas trop dégueu?

Justement, je ne sais pas du tout, je vais inaugurer ça demain avec le Peter Weir, parce que moi aussi je veux le voir depuis un bon moment.

ça m'intéresse, ton test !

Je ne l'avais vu qu'une fois il y a au moins 15 ans et je ne me rappelais de quasiment rien mais mon ressenti n'a pas changé, c'est toujours bien.

Une critique d'aujourd'hui parlerait d'étude très simple sur la masculinité toxique, le récit suivant dès sa naissance la rivalité absurde entre deux lieutenants (puis capitaines, puis commandants, puis généraux) de l'armée napoléonienne, entamée par la susceptibilité et l'agressivité de l'un (Féraud campé par Harvey Keitel en petit roquet huppé) et nourrie par un code d'honneur inextricable, au grand désarroi de l'autre (d'Hubert, interprété par Keith Carradine que j'apprécie de plus en plus), véritable protagoniste du film dont le troisième acte paraît digresser inutilement mais comporte cette très belle idée d'un soldat qui aimerait que sa vie lui appartienne à lui plutôt qu'au service d'un conflit (qu'il soit personnel ou national). À ce titre, la fin, qui fait résonner à l'absurdité qui a gouverné la vie de Féraud la vacuité de cette dernière maintenant qu'on lui a enlevé le sens qu'il lui donnait, est superbe.

Et visuellement, Scott n'a jamais été aussi pictural (sous influence Barry Lyndon, certes).


Les foruméens qui ne nous manquent pas.

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