Forum de FilmDeCulte

mais quel enfer, bordel.

c'est tellement laid. je hais danny boyle. tout. la texture de l'image, les cadres, le montage, les plans, les décors, son m'en foutisme complet de ce qu'il filme et des acteurs, un réalisateur doit prendre 1 million de décision par jour et je crois qu'il n'y en a pas une seule que prend danny boyle et que je ne trouve pas juste nulle et horrible. vraiment mais chaque seconde chaque plan je me disais mais que c'est nul ringard pauvre laid criard vulgaire creux horrible.

avec ce film qui ressemble à un edit de 2 heures d'une série télé de 8 épisodes afin de l'exploiter à l'international au ciné ou en vhs à l'époque video futur parce que en vrai ça aurait pu etre fait y a 20 ou 30 ans, franchement. des petits chapitres basiques et souvent merdeux d'aventures contre les zombis, ok super, parfois juste tellement basique c'est le s02e04 d'un spin off de walking dead, parfois un setpiece qui fait juste adaptation nulle de last of us avec vraiment les assistants déco qui font aucun effort pour que ça ait l'air vaguement authentique, parfois totalement chelou. ca se voit tellement que tout est écrit vite fait au fur et à mesure, aucun dialogue aucune construction de scène qui offre un vrai twist, vraiment il s'assied à 15h sur sa chaise à 16h30 la scène est finie et ensuite il a un call avec a24 on peut pas tout faire. avec la reprise de la dinguerie narrative du 2 - un gamin à qui on dit explicitement de ne pas faire quelque chose et qui le fait - bah crève mon garçon ???.

j'admire ff et sa recherche de thèmes parce que j'ai trouvé ça d'un creux mon dieu mais juste horrible. la tentative de world building est juste nulle, les catégories de zombies c'est pouilleux franchement j'ai du mal à croire qu'eux-mêmes étaient convaincus que c'était du canon solide, les regles foutraques, cette storyline vaguement wtf avec la mère, et la fin n'en parlons pas.

u n e n f e r.

j'ai pas aimé le 1, j'ai detesté le 2, j'ai haï le 3 - je crois que je vais m'arrêter là avec cette franchise totalement moisie et basique avec comme seule signature concrète d'être le truc le plus répugnant visuellement de l'histoire du cinéma.

A un moment fallait peut-être pas tenter du tout en fait...

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Netflix les gars, Netflix.

mon mari adore les zombies...

Ça s'écrit pas avec un m.

Je me disais qu'il y avait sûrement une perche involontaire à saisir mais j'avais pas pensé à celle-là.

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Dans le meme cas que Fingers. Je me suis fait avoir par la critique presse positive.

Faut lire le forum aussi, tu verras, c'est pas si mal !

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Netflix les gars, Netflix.

Je suis pas le mari de Fingers et j'adore les zombies...

SPOILERS

Sacré Boyle... Sa mise en image me parle tellement. Fingers évoque un film de lycéen mais c'est justement ça qui me plaît: sa liberté d'inventer, de lâcher les chevaux, de tourner 25 axes par heure, de ne s'astreindre à rien. Y a une telle générosité, je trouve ça stimulant en diable. Après c'est pas toujours du meilleur goût (les bullet times répétés ad nauseam là)... mais il a tellement bon goût en musique que ça compense.

J'ai aimé comment le film montrait le besoin naturel humain de "faire société" (beurk) envers et contre tout, qu'on soit normal ou contaminé. Surtout que les montages stoniens expressionnistes qui renvoient aux archers de la guerre de cent ans ou aux poilus anglais contribuent à ancrer le film "dans un territoire" (re-beurk) et à faire une saga authentiquement anglaise. Il aurait été tellement facile de faire un 28 ANS PLUS TARD dans le Minnesota (et c'est sans doute ce qu'ils vont faire avec leurs redoutés spin-offs - more on that later) et au lieu de ça ils doublent la mise sur le britonnisme de ce monde ("28 ans plus tard: une saga anglaise").

Après j'ai aimé l'aspect purement limpide, primal et presque mythologique de cet enfant élevé par un père qui t'apprends à chasser et une mère qui t'apprends à aimer. Y a quelque chose de pur qui me nettoie l'âme un peu et qui change de l'éternel brouillage des genres qui se veut quelque chose de frais alors qu'en fait c'est déjà totalement éculé et paradoxalement... normatif.

Mais ce que je ne comprend pas c'est le parcours de Spike. L'aboutissement de son évolution en tant que personnage c'est véritablement... aller faire un tour sur le continent et dézinguer du zombie ? C'est ça que le film me racontait en fait ? Je comprends rien à cette évolution finale du perso, je trouve ça que répond à rien de ce qu'on m'a montré avant.

Concernant ses pérégrinations, j'ai adoré que Fiennes soit gentil et reste gentil, tellement rafraîchissant. Et j'ai été étonné par cette absence de climax, le film se termine un peu comme ça, sans prévenir (je m'attendais à un ultime retour de Samson avec son zgeg énorme).

En fait la fin te fait comprendre que tout ceci n'est qu'une introduction à une nouvelle trilogie ou à une série télé enfin bref quoi qu'il en soit une nouvelle saloperie. Déjà pendant la première scène avec les militaires je me demandais ce que ça venait faire-là, je trouve ça totalement exogène par rapport au reste, et je me demande si c'est limite pas une queue de comète d'une autre série qu'ils vont nous sortir dans six mois.

Quant à la fin avec les Droogs là, j'ai eu envie de me suicider. J'ai jamais vu un film perdre autant de points en aussi peu de temps. Un cauchemar visuel qui désacralise tout ce qui a précédé et réduit ce film jusque-là franchement pas mal à une intro d'univers partagé odieux.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Les suites seront des suites directes.

Et l'arc de Spike c'est simplement accepter la mort comme partie intégrante de la vie, se cacher sur une île n'est pas une solution.

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Fingers a tout dit. L'édit de 2 h d'une série de 8 épisodes, l'image moche, les cadres, le montage, ces séquences clipesques, le mec n'a pas fait évoluer sa mise en scène en 30 ans ? Je suis un peu nul en Danny boyle mais vraiment cette manière de filmer est insupportable. Si malgré tout ça racontait quelque chose...mais même pas. Et puis cette fin au secours.

Mitigé mais en bien.

28 jours plus tard trop inféodé à Romero pour que je le qualifie autrement que de très anecdotique. 28 semaines plus tard trop inféodé à son prédecesseur pour que j'en retienne quoi que ce soit, si ce n'est la certitude que je n'ai aucune intention de le revoir. Quitte à hystériser le zombie, ou ici l'infecté, monstre qui n'a donc plus de part de mystère ou de tabou bafoué puisqu'il n'est pas mort mais malade d'une super-rage qui le rend débile et violent, je préfère encore l'approche pulp de Snyder dans son Dawn of the Dead et son énergie pleine de poncifs décompléxés de rôliste. Donc j'en attendais rien.

J'ai bien aimé ce côté deux films en un, la première moitié avec son rite initiatique et sa résolution en mode "moins une" qui aurait occupé toute la place d'un nième film indé-relou à essayer de réinventer la poudre. Bonne articulation avec la seconde partie et sa quête tragique de soin pour échapper à l'inaction cruelle et pathétique d'un père à la fois dépassé et attaché au paraître et au statut. La relation entre le petit et sa mère est touchante, et sa résolution aussi, chaperonnée par cet anti-Kurtz dé-substantifié mais dont la tonalité poétique fonctionne néanmoins.

L'idée des Alpha, sans doute tirée des demi-boss brutaux de The Last of Us, est sympa aussi, avec leurs grosses bites qui dodelinent et leurs arrachages de têtes.

Maintenant cet espèce de collectivisme comme état naturel d'une société post-apo alors que quasiment rien dans l'histoire de l'humanité ne laisse entendre que ce serait le système privilégié par les survivants d'une catastrophe privés du confort et de la technologie modernes, ça gave un peu, même si c'est une toile de fond pas du tout développée (et pour cause). Comme d'hab, Romero et sa manière de dépeindre la folie furieuse qui découle de l'effondrement, de la privation et de l'isolement, est à des années lumières d'avance en terme d'acuité sans pitié, et ce depuis 40 ans avec Day of the Dead, notamment. C'est ma rengaine mais j'assume à fond : meilleure conclusion au genre. Je ne peux évaluer ce qui a suivi qu'à l'aune de ce film-là. La fin en mode Team Rocket en survet, c'est un registre qui peut fonctionner mais amené comme ça...

Bref, pas forcément client de tout mais c'est très, très nettement le meilleur des trois. Ca en dit long.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

C'est quoi cette fin de merde? Ce n'était déjà pas extraordinaire avant ( degueux visuellement, cheap dans les sfx et rythme pas terrible)mais là on a l'impression d'être dans un autre film. Plus Takeshi Miike que Boyle.

Un cauchemar...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Franchement, totalement d’accord. La fin tranche tellement avec le reste que j’ai eu l’impression qu’ils avaient juste collé un épisode bonus d’une autre série. Les plans cheap et le rythme bancal auraient pu passer, mais là, ça devient incompréhensible et complètement hors ton Boyle.

On pourrait presque comparer ça à un diagnostic amiante et HAP mal préparé : si certaines étapes sont bâclées ou hors contexte, le résultat final perd toute cohérence et devient difficile à interpréter, malgré des efforts initiaux qui semblaient corrects.

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La musique vintage transcende le temps et les générations.