Forum de FilmDeCulte

aka 28 Days Later...



Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.

28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence. C'est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d'un profond coma...

Vu une seule fois à sa sortie, j'avais trouvé ça bien sans accrocher plus que ça avant de le redécouvrir avec un grand plaisir en 2009 quand je m'étais fait une rétro Boyle pré-Slumdog Millionnaire. Et ça n'a pas bougé.

De la trilogie boylogarlandienne sur la « perte de l’humanité » sous influence de Heart of Darkness (avec La Plage puis Sunshine), c’est probablement le meilleur, celui qui gère le mieux la manière dont le héros sombre du côté obscur, parce que c'est intimement lié au propos sur la communication.

Le film s'ouvre sur cet aperçu improbable d'un chimpanzé attaché à qui l'on impose de regarder en boucle des images de violences humaines avant de nous révéler qu'il est atteint de la rage (en italique car en anglais, il s'agit bien de rage/colère et non de la rage/rabies). Que l'on apprécie pas le changement qu'il a pu apporter chez de nombreux successeurs et donc dans le genre, il est indéniable que l'update proposée par le tandem sur la figure du zombie était pertinente, offrant une alternative aux métaphores habituelles pour parler plutôt de la manière dont on interagit les uns avec les autres.

Ce n'est pas pour rien que l'une des premières images marquantes du film est cette lignée de combinés de cabines téléphoniques pendant dans le vide ou qu'un plan en hauteur nous montre le groupe de personnages masqué par, en amorce, un poteau duquel part une véritable toile d'araignée de câbles électriques. Le héros passe le premier tiers du film à errer à travers une ville vide et des décors emplis de cadavres en répétant inlassablement "Hello?" et c'est ce messaqe là, et non un plus classique et attendu "Help" que les survivants dessinent sur le sol pour être vus à la fin du film. C'est un film sur le désir de connexion avec autrui, celui-là même que le personnage féminin croit être devenu impossible et va redécouvrir dans cet univers post-apocalyptique.

A ce titre, alors que je suis profondément allergique à tout ce qui ressemble trop à une image numérique (pour ne pas dire vidéo en l'occurrence), je trouve le parti-pris esthétique de ce film, presque objectivement moche, tout à fait à-propos. Passé de la photo loachienne de Tufano à l’exotisme léché d’un Khondji, c'était malin d'aller chercher Anthony Dod Mantle, chef op de plusieurs films Dogma, pour filmer en DV la fin du monde. Il ne s'agit pas uniquement des apparats du "réalisme", comme si le film avait été capturé par les survivants avec les moyens du bord, mais c'est comme si l'image reflétait la déliquescence de cette société, dont il ne reste plus qu'un aperçu limite impressionniste (cf. le plan du champ de fleurs qui semble assurer la filiation directe).

Dans mon Top 3 Boyle avec Steve Jobs et Sunshine.

Je vais me refaire la suite, que j'avais trouvé franchement mid, et je suis curieux de ce que le cinéaste va raconter avec le nouveau.

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Découvert y a quelques mois, effectivement film assez cohérent, jusqu'au boutiste et réussi sur pas mal d'aspects, une fois passé le dégoût du côté vidéo craspec mal vieilli. J'aurai aucune envie de le revoir par contre.

J'ai pourtant le DVD mais je ne l'ai jamais revu depuis la salle, très bon souvenir d'une bonne petite claque. Je rejoins l'avis de FF.
Je devrais me le refaire avant la sortie du prochain.
Aucune envie de revoir le "weeks" par contre, qui était très très moyen.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Moyen seulement.

Par contre, ils ont expliqués pourquoi on a sauté le concept 28 mois plus tard pour passer directement à 28 ans ?

Ca tombait sur une année bissextile et ça les arrangeait pas.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Et découvert hier qu'en fait il ne va pas y avoir une suite mais deux, 28 ans plus tard et l'année prochaine 28 Years Later : The Bone Temple réalisé par Nia DaCosta (The Marvels )

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CroqAnimement votre

WTF

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Trois même. Y aura un autre film par Boyle qui sera la suite directe de celui qui sort cette année (alors que le DaCosta est plus genre un spin-off, enfin une suite avec d'autres persos comme le Fresnadillo, si je ne m'abuse).

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EDIT : je me trompe, le DaCosta est une suite directe avec les mêmes persos.

Les trois films sont écrits par Garland.

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C'est le premier film qui remplace les zombies par des infectés rapides non ?

De mémoire, y'a déjà L'Avion de l'apocalypse en 1980 qui introduit des zombies rapides mais le résultat est qualitativement discutable.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Ma connaissance du genre est bien trop parcellaire, j'imagine que d'autres films, obscurs ou non, ont dû le faire, mais c'est clairement celui qui lancé la mode.

Mais en vrai, parmi les suiveurs, je me souviens surtout du remake de Dawn of the Dead, et j'ai l'impression qu'on est assez vite revenu au modèle original, non?

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Globalement oui.
Y'a le dernier train pour Busan qui me vient mais ça reste des exceptions.

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FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Du côté des origines, il y a la Maladie de Hambourg de Peter Fleischmann (celui de la première adaptation d'Il est Difficile d'être un Dieu) qui est aussi culte non ?

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

La mode a envahi toute la pop culture et en jeux vidéos c'est devenu littéralement une invasion avec les jeux qui proposaient leur mode zombie qui te foncent dessus par dizaines et puis au ciné quand même I am Legend puis World War Z en 2013 c'était la fin de la vague mais encore totalement ce modèle de zombies vénèr.
Il y avait eu aussi Planète Terreur entre temps mais je suis plus sûr mais je me rappelle plus comment étaient les zombies et les trucs genre Dernier pour Busan ou encore le film espagnol and found footage remaké plus tard.