Forum de FilmDeCulte

Gontrand, il est fabuleux : je ne lui parle plus, je l'ignore, mais il peut pas s'empêcher de parler de moi et d'essayer de faire son caliméro.

Un champion du monde.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'avoue que je sais de quoi je parle (et que le jeu n'en vaut pas la chandelle au bout de plusieurs années). Les conséquences physiques de l'hystérie sont finalement plus fâcheuses que ses conséquences psychologiques (simuler fatigue).

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

ha mais la ferme

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Bouvard et Pécuchet >>>> Carstop, et pourant Flaubert n'a pas eu le Nobel

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

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Rien de mieux qu'un coup de flashball pour te remettre les idées en place !

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est minable.

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Décidément, il y aura toujours des prises de bec sur ce forum !

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N'écoutez pas Film Freak

Quand je l'avais vu en 2009, il y a SEIZE ans, j'avais aimé mais avec 5/6 poli à côté des claques Psychose et Vertigo vues à la même période.

Mais hier soir, j'ai pu prendre une bonne petite claque en bonne et due forme. Le film est bien un authentique chef d'oeuvre et mérite sa réputation.

La mise en place est très longue mais outre le fait qu'elle installe exemplairement plusieurs enjeux (portrait d'une fausse fille à papa, fossé entre ville et ruralité, rapport aux animaux...), avec mille petits détails comme les cages à oiseaux et les cages à poissons (la vraie suite c'est Les Dents de la mer !), elle permet justement par sa longueur de bien camper une atmosphère de comédie romantique, qui va se trouver anéantie en quelques scènes. Un peu à la manière de Psychose qui bascule à mi-film, même si là c'est plus progressif.

L'installation progressive de la tension avec un premier incident minuscule, puis un second un peu plus gros, jusqu'à l'invasion d'une nuée d'oiseaux féroces est superbement exécutée. Elle alterne avec de nombreuses séquences de dialogues qui sont là pour tenter de poursuivre un semblant de comédie romantique, et à cette contamination progressive succède le basculement brutal dont je parlais. L'effet n'en est que plus fort. Evidemment, l'action en elle-même est admirablement découpée, comme l'attaque du restaurant, de l'école, la scène du grenier. Les effets spéciaux, pour bruts qu'ils apparaissent aujourd'hui, assurent encore l'essentiel, après avoir dû sacrément impressionner à l'époque. Tout de même, 28.000 oiseaux, certains dressés d'autres mécaniques... C'est quand même autre chose que des fonds verts.

Revoir un film de Hitchcock, c'est aussi pour moi toujours être frappé par le besoin d'abstraction du metteur en scène, qui place ses personnages dans des conditions picturales propices à la métaphore ou l'universalisation, comme ce plan sur la butte au-dessus de la garden-party. La composition de ces plans est puissante.
Il y a en plus, dans ce film, une originalité dans l'économie psychologique hitchockienne, c'est qu'au classique enjeu chez lui de la mère jalouse se substitue in fine celui de l'absence de la mère pour Annie, résolu dans un des derniers plans

Cette fin, parlons-en:
Le film trouve globalement une réjouissante modernité dans cette angoisse d'un événément naturel (et non pas surnaturel) qui dépasse une humanité croyant avoir dompté l'environnement. L'une des scènes explicatives renvoie d'ailleurs très directement à la question d'une crise écologique. Et certaines scènes de barricadement ou de fuite figurent assez bien ce que pourraient donner certains des fléaux qui nous attendent.