Forum de FilmDeCulte

On se demande comment ce film a pu récolter autant de récompenses et d'amour public. Le film commence gentiment comme un mauvais ersatz de la cité de dieu ponctué de séquences ultra-caricaturales avec les flics. Puis la trouvaille scénaristique totalement artificielle fait finalement basculer le film dans un sentimentalisme niais. Dés lors que les enfants deviennent adultes le film misérabiliste indien devient la grosse machine à bon sentiment hollywoodien (même les acteurs se mettent à parler anglais!) que le public attend, servie par une bonne réalisation bien tapageuse de Danny Boyle avec ralentis dégueulasses et kitch crasseux à profusion. Après la victoire de l'amour et de l'argent, le générique de fin annihile tout sentiment d'indulgence.

0/6 donc

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

C'est vraiment cool que tu te sois mis à parler! Continue! Bienvenue.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Marrant de lire ces commentaires venus de l'enfance du forum (l'actrice indienne qui ressemblerait à Eva Longoria - WTF - où deudtens qui note avec perspicacité que l'équipage de sa compagnie indienne en vol pour NYC parle en anglais et en hindi). Marrant aussi le style de Danny Boyle, éternellement coincé dans les 90's et les années ecstasy, avec ses filtres dégueulasses, son énergie factice, sans parler des scènes de courses (je garde Cours, Lola dans un coin de la tête) ou de la scène scato (vu Trainspotting récemment, d'où le fait que je voie celui-ci). Marrant aussi de faire de "Qui veut gagner des millions", un des jeux télévisés les plus chiants qui soient, le cadre du film : ça donne un scénario complètement concon et artificiel où à chaque question correspond une réminiscence qui explique pourquoi Jamal connaît la réponse. Ce sont aussi les scènes les meilleures du film, à cause de la confrontation entre le présentateur et le personnage, mais ça ne suffit pas à le rendre passionnant. Le reste ? Ça n'avait pas l'air désagréable, pas de misérabilisme j'ai trouvé dans cette présentation d'une Inde aussi crade qu'on nous dit qu'elle est, ce qui est à porter au crédit du film, mais globalement, ça avait l'air sans intérêt.

Bien inspiré, tiens
4/6, l'Oscar du meilleur film, je n'y crois pas, même si c'est un vrai film de producteur (une commande faite à Boyle)

As-tu déjà eu des prédictions correctes, Paul le poulpe?

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