Forum de FilmDeCulte

Oui ça passe même si c'est moche et que la mise en scène est très plate. Mais l'humour fonctionne et c'est le Russel show

J'adore la mise en scène justement (les cadres dans le cadre, la dernière scène...), le discours sur le héros/Carpenter plongé dans un remake, les acteurs, l'univers, la vision d'un LA fantasmé (au lieu du NY angoissant)... C'est vraiment un film que je trouvé génial, malgré ses effets-spéciaux foireux.

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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Revu ce weekend où j'ai réalisé que j'en avais quasiment aucun souvenir (mais je me souvenais du gag final où un couple baise et on découvre le visage d'alien ).
Du coup gros plaisir de redécouvrir cet étonnant film assez difficile à catégoriser, qui ne ressemble vraiment qu'à lui-même. Déjà par ce rythme totalement indolent, il ne se passe quasiment rien de tout le film en terme d'intrigue. Carpenter aurait pu resserrer peut-être la première demi-heure mais ça passe parce que le film est sans cesse à la cool. A l'image de cette mythique scène de baston entre les deux héros. Il me semble avoir compris d'où elle venait, en engageant Roddy Piper (nul à chier mais il va bien avec le côté détaché du film) Carpenter lui a demandé de chorégraphier une baston avec deux trois prises de catch light. C'est bonnard, ça mange pas de pain, là encore c'est à la cool puisque que les deux persos sont potes. C'est sans conséquence.

Ce qui m'a surpris, au-delà de l'esthétique mythique du monde en N&B avec ses gueules en latex et ses grands messages en capitales noires sur fond blanc, c'est à quel point Carpenter y va dans l'imagerie SF (le drone de surveillance, la Rolex magique, l'espèce de téléporteur totalement wtf...). Après le revoir aujourd'hui c'est une expérience assez particulière parce que le film a quand même un vieux fond complotiste limite désagréable. Le héros est un républicain beauf qui, le premier, va oser foncer dans le tas. Et on retrouve un peu tout le champ lexical du complotisme et de ses ramifications au plus au niveau de l'état (avec la complicité de l'élite bourgeoise évidemment). Bref, je sais bien que le film ne revendique aucune cause, que c'est un divertissement mais difficile de ne pas y penser aujourd'hui où les complotismes fleurissent de toutes parts.

Ca n'enlève rien au caractère unique du film et forcément culte. Le Carpenter de l'époque c'était quand même quelque chose.

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CroqAnimement votre

Faudrait que je lui redonne une chance.
Ado, j'avais trouvé le concept génial mais le film nul et chiant.

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C'est tous les Carpenter et pas seulement celui-là qui flore bon le libertarianisme de droite non ?

Oui en effet, c'est marrant c'est vraiment quelque chose qu'on remarque pas quand on découvre les films jeunes mais qui saute un peu aux yeux aujourd'hui (notamment son diptyque Snake Plissken).
Et là, toute la fin du film fait un peu penser à l'assaut du Capitole par des "éveillés" (qui seront trahis jusqu'au bout).

Et oui le film est un peu chiant mais j'ai l'impression que ça fait presque partie du projet avec par moments des éclats de violence presque sortis de nulle part (le mec qui rentre dans une banque et flingue tout le monde) en balançant sa punchline ridicule mais mythique "I'm here to chew bubble gum and kick ass and I'm all out of bubble gum" .

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CroqAnimement votre

Un apport de Piper (Carpenter et Keith David l'évoquent dans les documentaires "In Search of Darkness", consacrés à un passage en revue des séries B 80s).

C’est ce que j’en ai de nouveau pensé lors d’une revision il y a environ un an.

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There is no such thing in life as normal

Je pense que tu vas souffrir.
C'est quand même très cheap et lent. Sorti des détails géniaux que tout le monde cite (et je mets pas la scène de baston interminablement nulle dedans), on est quand même plus proche de Ghost of Mars que de Christine.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Oui moi en fan de Carpenter j'adore l'ambiance, la zique, plein de choses... Mais objectivement c'est extrêmement chiant et mou hein.

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Netflix les gars, Netflix.

Et c'est d'autant plus frustrant qu'il y a un potentiel énorme.

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FEAR NOTHING

Pour moi c'est plus un film anarcho-marxiste que complotiste.

De la même période, je préfère largement Le prince des ténèbres

Je suis d'accord mais Artcore n'a pas tort, il y aurait un remake aujourd'hui, il faudrait apporter un regard vraiment neuf pour ne pas faire le lien avec Trump et l’émeute du Capitole.

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FEAR NOTHING

tout le monde a bien compris que la baston était une blague ?

Les blagues trop longues finissent par être lourdes.

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FEAR NOTHING