Forum de FilmDeCulte

Échoué sur la planète Terre, un extra-terrestre prend l'apparence du défunt mari de Jenny Hayden et l'oblige à l'accompagner jusqu'au lieu, le Meteor Crater, où ses congénères doivent le récupérer.


Je n'avais aucune idée de l'existence de ce film (= Art Core, c'est pour toi c'est cadeau) jusqu'à ce que je tombe sur les discussions de Ced et Tetsuo, j'ai donc voulu voir. Clairement, je retrouve ici tout ce que j'aime chez les très rares Carpenter que j'ai vu, c'est à dire une mise en scène en béton armé, ferme et puissante, jamais dans le louvoiement où l'hésitation : il y a un ton immédiat, direct, sans chichi, très franc en somme, que j'admire beaucoup.

Après, je suis quand même resté un peu sur ma faim... Ce n'est pas tellement tout ce qu'on pourrait qualifier de naïf qui me gêne : dans le mouvement franc et premier degré du film, cette candeur s'impose comme une évidence. Je suis plutôt emmerdé par un certain manque de densité dans ce qui constitue le meilleur et le principal du film, c'est à dire le road-movie à deux, qui finalement ne me surprend jamais vraiment, déroulant un programme d'étapes obligées qu'il a peut-être en partie contribué à créer, mais qui avec le recul ne me semble pas toujours se fouler énormément : desfois, très simplement, je m'emmerde en attendant la prochaine réplique attendue. Carpenter travaille beaucoup de choses en route, entre les indiens et les paysages fondateurs, entre un amour pour les individus échappés du système et la vision phobique qu'il donne de celui-ci (je pense notamment à cet espèce d'armada finale d'hélicoptères-frelons, on sent un truc vraiment viscéral, même si là encore c'est un cliché du genre)... Mais bref, je trouve le film un peu vide, égrenant les scènes très réussies (l'ouverture, la caféteria, la nuit dans le mobile-homme, le train...) au milieu d'un ensemble quand même un peu pépère à mon goût, en tout cas bien moins enthousiasmant et prenant.

Sinon, je trouve Karen Allen absolument magnifique. C'est un crève-cœur (autant qu'un motif d'admiration) qu'une telle actrice ne se soit pas investie dans une pleine carrière cinématographique. L'enthousiasme généreux de son visage est un trésor, on pourrait passer le film entier fixé dessus.

Ce film tue, mais le découvrir tard, peut-être ennuyant en fait. moi je ne lui trouve aucun défaut, j'y arrive pas. ça me renvoit direct en enfance. 85,grande année.

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lol ça tue!

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TERMINUS M'A TUER

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Lol, violent ! Les pauvres...


Je te le fais pas dire (je suis donc né sous le signe de Starman, hum...)


Si j'ai bien compris de toute façon elle a jamais spécialement kiffé le ciné, préférant être au théâtre... Après je connaissais pas, je viens de voir, effectivement ça craint.

Moi je l'ai découvert il n'y a seulement que quelques années, ça m'a pas empêché d'être à fond.
85, oui, mais même toutes les années 80, je trouve le cinéma hollywoodien de cette période absolument grandiose.

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N'écoutez pas Film Freak

Houlaa...

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N'écoutez pas Film Freak

je vais le rematter. EVITEZ LE Blu RAY, sony a sucré tous les bonus qui étaient sur le dvd collector.

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Putain ces orchestrations 80's puent et l'interprétation est horrible

Version originale sublime

http://www.youtube.com/watch?v=YKn6h2x5IcY

Ouais enfin, les bonus, c'est bien sympa, mais l'image du Blu est nickel-chrome, ce qui reste quand même l'essentiel.
Sinon, ouais, le film défonce, Karen est ma femme et le plan final me fait chialer.

J'ai divorcé

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The son of a bitch is here. I saw him. I'm gonna get him.

ouch. le crane de cristal m'a tuer.

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Mouais c'est pas fameux quand même.

J'aime beaucoup le début, toute l'intro dans l'espace avec l'enregistrement sur Voyager II et la sonde elle-même qui arrive au vaisseau, puis l'envoi de la navette, l'arrivée sur Terre, l'alien qui prend forme humaine (avec cette transformation super couillue).

J'aime que ça commence super vite, avec cet arc affiché dès le départ (l'alien va permettre à l'héroïne de faire son deuil), mais ça ralentit presque immédiatement, dès qu'ils prennent la route, et ça ne décolle jamais vraiment.

Le road-movie qui traverse le pays et la relation entre les deux protagonistes sont pas mal mais je trouve vraiment le choix d'avoir fait du "starman" en question un mec un peu robot/teubé, avec toutes les scènes convenues de découverte du monde et d'apprentissage (avec les gags attendus sur les chiottes ou les insultes), regrettable. Ça m'a un peu fait penser à...L'Extraterrestre de Didier Bourdon.

Disons que quand c'est un gamin qui explique les choses à une créature, ça passe mieux.

Oui, parce que forcément, le film a le malheur d'arriver après E.T., avec lequel il partage plusieurs points communs, narratifs (la traque par les agents du gouvernement) et thématiques (l'alien comme figure de substitution sauf que c'est le mari décédé à la place du père parti suite au divorce, en fait c'est un mix E.T./Always), et dans l'imagerie eighties diaphane à flares, réutilisant au début les codes du cinéma d'horreur dans la mise en scène (et même le plan final est quasi le même...en moins bien).

C'est mimi mais ça va un peu vite en besogne humainement en même temps que ça progresse très mollement dans le récit, Carpenter-style. C'est vraiment pas le registre où le cinéaste semble le plus à l'aise. Ça aurait pu être beaucoup plus fort.

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Lol. C'est clair, Freak aime Carpenter.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."