Forum de FilmDeCulte

Les flics qui tabassent les mecs au début dans les bas-fonds derrière l'espèce de ZAD, contre un mur. La manière dont ils cognent trop fort, trop souvent, sans visages car filmés de dos... Le film bascule là dans quelque chose d'inquiétant (puis n'y revient jamais). C'est pas grand chose, mais Carpenter a rarement été aussi flippant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Un film déjà vu des années 80 en moins, c'est Castorp qui va être content.

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C’est une blague, une allusion à un autre film, une idée que la vérité ne se perçoit que dans la douleur…
Après, j’avoue que bien que suradorant le film, j’ai toujours trouvé cette bagarre trop longue.

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Pour le côté mou, on est aussi dans l’anti-héros comme l’était Snake, un gars qu’on regarde se faire chier pendant 1h30 (parce qu’il y a genre 15mn d’action dans NY97).

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Ouais, c'est nul, mais c'est fait exprès, insupportable.

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There is no such thing in life as normal

Mais la longueur est la blague justement.

C'est pas parce que c'est délibéré que c'est réussi.

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Pour moi c'est vraiment dans le mood du film, qui est assez unique. Cette baston n'a aucun intérêt narratif, c'est juste deux mecs qui se mettent sur la gueule pendant dix minutes avant de faire la paix, c'est juste Roddy Pipper qui cale deux trois prises de catch pour ses fans. Mais si on explore un peu plus loin, elle est fondamentale dans ce qu'elle est justement le négatif des messages utilitaires que révèlent les lunettes. Cette baston c'est du temps de gagné face à la marche forcée capitaliste. C'est quelque chose qu'"""ils" n'auront pas. Et tout le film est un peu comme ça, en contrebalançant de manière sous-jacente, presque involontaire la norme imposée. C'est en fait même ce qui définit ce personnage principal, sans attache, sans argent, sans maison...

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CroqAnimement votre

Analyser autant la mollesse de cette scène, vous êtes vraiment trop forts. Même Carpenter pourrait se marrer d'une telle branlette.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est une scène qui marque tout le monde en tout cas, qu'elle horripile ou qu'elle amuse, et un geste un peu dadaïste... Mais tout le monde la trouve trop longue, et c'est le principe.

Ça me rappelle les films qui essaient de représenter l'ennui en ennuyant le spectateur. Périlleux, mal avisé.

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Justement, j'allais citer l'exemple de la scène de la tarte dans A Ghost Story de David Lowery dans le style.

On est davantage dans la sidération pour le coup vu qu'elle fait quelque chose d'improbable. La mise en scène est minimaliste. Y a pas un sentiment de redondance.

Enfin après je comprends qu'on trouve ça chiant aussi hein.

La même chose dans Somewhere de Coppola me donne envie de quitter la salle.

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J'ai lu il y a longtemps une interview de Carpenter, il disait que la longueur était là pour illustrer la difficulté qu'il y a à convaincre les gens d'ouvrir les yeux.

Sinon je me suis toujours demandé si la marque OBEY avait payé des droits d'auteur :
https://en.wikipedia.org/wiki/Obey_(clothing)

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