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MessagePosté: 02 Fév 2022, 15:28 
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Son autobiographie est fascinante aussi


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 15:29 
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Mr Degryse a écrit:
BOn souvenir aussi de lune sanglante mais aussi du tueur sur la route.


Oui je confond peut être les deux. ça m'avait bien impressionné


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 15:30 
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Lohmann a écrit:
Castorp a écrit:
Lohmann a écrit:
ex-nazi surtout.


Ah bon ? T'es sûr ?

C'est ce qu'il disait quand il faisait le tour des plateaux TV lors de la sortie de Ma part d'ombre. Je vois que c'est rapidement mentionné sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_part_d%27ombre

Nazi vite fait quand même, il devait en rajoute pas mal pour se faire mousser sur les plateaux. Tel que je m'en rappelle, il se décrivait surtout comme un ado paumé et pervers qui faisait de la provoc.

Et White Jazz dans le genre télégraphique ça m'est tombé des mains plusieurs fois, pas du tout comme LA Confidential.


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 15:31 
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Je vous conseille aussi "L'affaire du dhalia noir", un bouquin écrit par un ancien flic qui reprend l'enquête après avoir trouvé une photo d'Élisabeth Short dans les affaires de son père.


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 15:33 
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Jerónimo a écrit:
D’ailleurs l’aspect méta du rôle de Spacey est ironiquement assez savoureux (d’ailleurs pensez-vous que Jack Vincennes soit gay ?)


Je n'ai pas lu le livre, mais dans le film, cela me semble être une hypothèse plus que plausible.

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MessagePosté: 02 Fév 2022, 15:49 
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Billy Budd a écrit:
Jerónimo a écrit:
D’ailleurs l’aspect méta du rôle de Spacey est ironiquement assez savoureux (d’ailleurs pensez-vous que Jack Vincennes soit gay ?)


Je n'ai pas lu le livre, mais dans le film, cela me semble être une hypothèse plus que plausible.


Oui je le formulais comme une question pour la blague mais ça me semble presque limpide (disons que l'ambiguïté est évidente et voulue, mais presque invisible pour le grand public).


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 16:01 
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oeil-de-lynx a écrit:
Et White Jazz dans le genre télégraphique ça m'est tombé des mains plusieurs fois, pas du tout comme LA Confidential.

D'un côté ça fait longtemps que je l'ai lu, mais j'avais trouvé ça viscéral dans l'écriture, je ressentais physiquement ce qu'il écrivait, je crois que c'est la seule fois où je faisais parfois une pause parce que j'étais essoufflé. Les suivants avaient le même style, mais n'agissais pas de la même manière sur moi.


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 16:09 
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Pour moi, c'est vraiment "Ma part d'ombre" qui marque une rupture. C'est après avoir lu celui là que j'ai commencé à décrocher d'Ellroy.


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MessagePosté: 02 Fév 2022, 19:08 
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MessagePosté: 02 Fév 2022, 19:34 
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Amateur du genre, en roman comme en film à l’évidence, voilà un film dont je repousse la vision depuis longtemps et j’y repensais encore récemment. Des raisons contradictoires, je lui trouve de loin comme un aspect lisse, qui correspond à son réalisateur que par ailleurs j’apprécie beaucoup. Après une lecture manquée au collège du Dahlia Noir, je n’ai jamais été attiré par Ellroy aussi - parce qu’il écrit des pavés qui ont l’air de se prendre au sérieux, ce qui va à contre-courant de la série noire que j’apprécie.


Dernière édition par bmntmp le 02 Fév 2022, 20:05, édité 1 fois.

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MessagePosté: 02 Fév 2022, 19:36 
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Oui dans mon souvenir, comme pour le Black Dahlia de De Palma, la photo bleutée, trop nette, digne d'une série policière de TF1 , ainsi que les postures corporelles nineties des acteurs, m'avaient empêché de rentrer dans le film. Le film noir de l'époque est en quelque sorte une démocratisation formelle de l'expressionisme allemand (ou même des périodes antérieures comme la toute fin de the Naked City sur la promenade aérienne qui évoque un slapstick des années 20 "perverti" par l'enjeu sexuel), où le déterminisme social n'est certes plus lié à une mystique démoniaque individuelle mais à des forces sociales et historiques, et cette filiation était brisée par la banalité formelle du film. J'ai finalement plus de sympathie pour la démarche visant à l'artefact total de Soderbergh dans the Good German.

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MessagePosté: 02 Fév 2022, 20:19 
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La photo de LA Confidential n'est absolument pas bleutée.

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MessagePosté: 02 Fév 2022, 20:24 
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Jerónimo a écrit:
Pour continuer une conversation fil rouge du forum, il y a un aspect conservateur voir réactionnaire dans ce récit (Ellroy semble s’en réclamer assez clairement), c’est assez fascinant, et c’est d’ailleurs dommage, bien que je loue le travail de Curtis Hanson, que le film ne soit pas encore plus poisseux et puant.


Je crois que l'approche de Hanson et du scénariste Brian Helgeland n'est pas du tout de réfléchir sur le roman ou d'en faire un commentaire mais vraiment d'en faire la promotion comme un couple de fans des bouquins. On sent que leur fascination se porte surtout sur la manière qu'a Ellroy d'articuler ses intrigues et ses allers-retours de personnage : une vision de lecteur qui se dit "ça ferait des super films". L'idée brillante, si je me souviens bien, c'est de déplacer la fusillade qui était dans le prologue du bouquin (et qui constituait un épilogue à l'intrigue de Buzz Meeks dans Le Grand nulle part) à la toute fin du film*. Le final c'est carrément "Règlements de compte à Victory Motel" et ça situe bien le film plutôt dans le genre néo-polar/western urbain à la Hill dont on parlait ailleurs plutôt que dans le film noir à proprement parler.
Hanson a aussi fait dans la critique ciné, je crois, et s'est notamment intéressé au cas de Don Siegel dont l'influence est un peu notable dans le traitement des questions de justice et de loi, de morale et de vérité.

*de tête, ils ont aussi sabré dans une intrigue à base de proto-Disnelyand (avec le père d'Ed Exley qui n'est pas mort, c'est le frangin dans le bouquin), un truc sur un tueur en série concomitant et une poursuite avec un train à la fin. C'est un gros bordel le bouquin.


Citation:
D’ailleurs l’aspect méta du rôle de Spacey est ironiquement assez savoureux (d’ailleurs pensez-vous que Jack Vincennes soit gay ?)..


Je pense aussi, mais je crois que ça vient de Spacey qui insuffle aussi cette ambiguïté (voire sans ambiguïté parfois) dans d'autres rôles : rien que son Verbal Kint qui joue un amoureux transi déçu de Dean Keaton dans Usual Suspects (bon, Bryan Singer donc voilà...) est intéressant à ce titre.
Quel dommage que Spacey soit un salopard. Grosse perte.

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MessagePosté: 02 Fév 2022, 20:33 
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Film Freak a écrit:
La photo de LA Confidential n'est absolument pas bleutée.


Oui, ça cherche plutôt dans les jaunes, non ?
(souvenir très lointain du film par contre, que j'adore)

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MessagePosté: 02 Fév 2022, 20:34 
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Oui quand je pense abstraitement au film, j'ai une image rouge/doré/brun en tête.

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