Forum de FilmDeCulte

Joan La Barbara a créé pas mal d'œuvres de Philip Glass, Steve Reich, Morton Feldman et est un peu connue
Sa page Wikipedia dit qu'elle a même chanté pour rue Sesame. Mais c'est vrai qu'on reste loin d'une notoriété stratosphérique.

Tiens elle est même mentionnée comme voix pour Newborn dans l'Alien de Jeunet.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Arrêtez, Dessay ou Bartoli sont de relatives stars, mais les paparazzis ne leur courent pas après. C'est un marché de niche.

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There is no such thing in life as normal

C'est vrai mais le film décrit un univers tellement déréalisé et "idéalisé" que ça ne m'a pas gêné. C'est un épure de sentiments jusqu'à l'extrême, du romantisme, bloquer là-dessus, c'est entrer dans le film par la mauvaise porte...

Je répondais en fait sur l'existence ou non dans la vie réelle de ce genre de profil, pas du tout sur la crédibilité ou non du film pour cette raison - ma phrase est horriblement construite, mais je n'ai pas le temps de mieux écrire, là.

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There is no such thing in life as normal

C'était parfaitement clair, c'est pour ça que je ne t'avais pas quoté.

https://www.nytimes.com/2007/12/02/maga ... bko-t.html

"The Paparazzi Loves her"

S'il est tout seul, ca doit aller...

Bien aimé, beaucoup plus que Holy Motors, et en dépit de... En dépit des chansons des Sparks, ultra-répétitives et basiques, qui ont une fâcheuse tendance à répéter une même phrase ad nauseam en leur sein même. Les Sparks sont un groupe auquel je n'ai jamais accroché et que je m'étais toujours figuré comme une espèce de Queen un peu plus arty. Impression confirmée par le film, ambition d'opéra pop, avec une scène en mode Show must go on au début et un côté dégoulinant de chantilly en général. Ce n'est pas trop dommageable ici car l'espèce de monotonie extirpe un peu le film de la comédie musicale à proprement parler : on a plutôt des dialogues basiques mis en musique dans un flux ininterrompu qui propulse. Thématiquement, le film est basique, avec son postulat façon la belle et le clochard/la bête, la cantatrice dont la voix est un don du ciel, la muse, au goût sûr en décoration intérieure, si l'on se fie à sa maison un brin surchargée, mais jolie, et le comique sardonique, torturé et autodestructeur façon Houellebecq, avec une pincée de rock stardom pour le romantisme de magazine culturel/presse people. Difficile de ne pas penser à film comme Le Dernier Hommede Ferreri.
Le film complexifie un peu cette dualité lors de la dernière scène où Annette renvoie dos à dos ses parents, dans un twist qui surgit un peu de nulle part - il faut dire que le film va vite au contraire, paradoxalement, de ses chansons. La poupée est une bonne idée, au point de vue logistique, pour commencer et de manière anecdotique, elle permet de faire l'économie d'un vrai bébé, ensuite elle est sans doute infiniment plus expressive que ne l'aurait été ce dernier. On frise le kitsch à la Mathieu Malzieu ou ce qu'on imagine d'un film du leader de Dyonisos, c'est là qu'interviennent le talent et la sûreté du goût.
Carax n'a jamais été aussi maniériste auparavant, tout l'attirail est ici convoqué, fondus enchaînés, surimpressions à foisons, décors expressionnistes, lampe façon lanterne magique, néons, etc. Le film est toujours stimulant visuellement, d'une manière qui paraît facile mais dont peu sont capables.

Bien que ma seule rencontre avec Carax se soit mal passée (Holy Motors 1 - 0 Mes Couilles), j’avais très envie de voir cette Annette, qui vient de sortir en Belgique.
Putain j’aurais dû opter pour le Ridley Scott.
Totalement d’accord avec Qui-Gon Jinn sur ce coup-là. Sauf pour la musique, qui m’a plutôt plu de manière générale, proche de ce que pourrait faire un Adrew Lloyd Webber dans un opéra rock, et j’ai bien aimé. Mais sans la musique, je me demande si je n’aurais pas quitté la salle, vaincu par l’ennui.
Comment accrocher à ces personnages creux et antipathiques, comment croire une seconde à cette “tragédie” qui n’a aucun sens, à cette histoire d’amour? Mystère. Même Adam Driver, pourtant producteur, n’a pas l’air de fort y croire. Tout cela m’a paru horriblement artificiel, vain, sans âme. Un peu à l’image de cette poupée, idée toute laide de gros poseur.
Rien ne fonctionne. Ni la romance, ni le drame, ni la satire… ni cette fin toute molle.
Je sauve certaines idées de mise en scène et quelques mélodies. Quelques paillettes qui collent sur une coquille bien vide.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ben c'est un peu le but du film, qu'on n'y accroche pas et que l'on y croie surtout pas comme spectateur, étant donné que les personnages ne le font pas non plus, et le disent haut et fort

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Super.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

A l'heure actuelle dans notre contexte médiatique et politique, où les politiciens les plus en vue parlent comme les mecs de YouTube qui vendent des tuyeaux boursiers moisis tout en faisant de leur solitude un argument de vente, ce n'est pas si con.
Le spectateur ne doit pas être la seule raison du spectacle

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Ah moi c'est le contraire (et c'est l'effet BO)... le film monte progressivement dans mon estime, surtout en comparaison avec les autres films.

Pareil je l'aime de plus en plus et Driver est démentiel.

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CroqAnimement votre

Je ne suis pas amateur de comédie musicale d'ordinaire, mais on peut dire que cette année a été plus que fournie : West side story, tick tick...Boom! et donc ce somptueux Annette pour ceux que j'ai eux l'occasion de voir.

Ayant vu holly motors trop jeune j'avais dans un premiers temps détester pour le redécouvrir bien plus tard et en apprécier toute la profondeur, sans être non plus un immense fan j'adore le style de Carax alors j'étais impatient de découvrir Annette tout en ayant peur de rester en dehors car : "comédie musical" et car "Leo Carax" (Mais grande qualité pour moi d'être un cinéaste qui ose laisser quelques spectateur sur le coter pour faire parler pleinement son cinéma).

Et c'est un des films qui me réconcilieras totalement avec les comédies musicales, c'est le film que j'ai le plus vue en salle cette année (3 fois) et mon Top 2 de l'année.

C'est une véritable expérience de cinéma comme a chaque fois avec ce réalisateur, on peut être sûr d'être secouer et de découvrir une œuvre originale.
Les acteurs sont virtuose tout comme la mise en scène et la beauté des images.
Les chansons, les musiques .... Tout cela ne peut laisser indifférent.

Sombre et remplie de poésie à la fois le mixe fonctionne à merveille et arrive a parler d'amour, d'égoïsme et de cupidité a travers des personnages tous bien écrit.

Il me laisse avec des souvenir, des couleurs, des sentiments que je garde encore aujourd'hui parfaitement gravé dans ma mémoire.

Un très très grand film d'un cinéaste que l'on voit peu mais qui chaque fois revient pour nous en mettre plein les yeux et plein le cœur.

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Les Hiboux ne sont pas ce que l'ont pense !