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MessagePosté: 17 Juin 2007, 22:27 
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Newland se marie avec May. Débarque Ellen. Ca complique tout.

Scorsese réalise un peu son "liaisons dangereuses" en s'intéressant à cette histoire d'amour au milieu des codes sociaux de la société bourgeoise du NY 1870. C'est évidemment impitoyable et ça n'a rien à envier aux cours européennes.

Je trouve pas le film passionant, même si loin d'être désagréable à suivre, car doté d'une rythmique un peu bizarre, tantot lancinante dans ses phases dialoguées, tantot très rapide dans son aspect documentaire, et finalement assez déstabilisant. Au niveau réalisation, Scorsese alterne vraiment entre le contemplatif BarryLyndonien et l'expérimental façon Jackson Pollock de la caméra. C'est fascinant. Les interprétations de Day Lewis et de Winona sont excellentissimes. Je trouve Pfeiffer plus en retrait.

Je préfère le Scorsese mafia sinon.


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MessagePosté: 18 Juin 2007, 00:07 
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Je trouve ce film splendide de la 1ère à la dernière image.
Moi ça me bouleverse complètement.


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MessagePosté: 19 Juin 2007, 11:32 
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Noony a écrit:
Je préfère le Scorsese mafia sinon.


Pour moi c'est encore du Scorsese mafia, avec cette description de la famille, de ses règle à suivre si on ne veut pas être tué (d'une manière ou d'une autre).
Ce film est flamboyant, à la fois guindé et nerveux. Et moi, la fin me fait chialer.
Un de mes Scorsese préféré.

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MessagePosté: 11 Fév 2010, 20:19 
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Noony a écrit:
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Newland se marie avec May. Débarque Ellen. Ca complique tout.

Scorsese réalise un peu son "liaisons dangereuses" en s'intéressant à cette histoire d'amour au milieu des codes sociaux de la société bourgeoise du NY 1870. C'est évidemment impitoyable et ça n'a rien à envier aux cours européennes.

Je trouve pas le film passionant, même si loin d'être désagréable à suivre, car doté d'une rythmique un peu bizarre, tantot lancinante dans ses phases dialoguées, tantot très rapide dans son aspect documentaire, et finalement assez déstabilisant. Au niveau réalisation, Scorsese alterne vraiment entre le contemplatif BarryLyndonien et l'expérimental façon Jackson Pollock de la caméra. C'est fascinant. Les interprétations de Day Lewis et de Winona sont excellentissimes. Je trouve Pfeiffer plus en retrait.

Voilà en fait, j'ai pas l'habitude mais pour le coup je ne saurai trop quoi rajouter à l'avis de Noony.

Formellement, y a plein de jolies choses, qu'il s'agisse de petits artifices old school ou faussement old school comme les iris ou les surimpression de lettres à l'écran lorsqu'elles sont lues, et surtout la manière dont Scorsese filme les tableaux pour les mettre en abyme avec des plans composés comme des tableaux, enfermant ses personnages dans le même genre d'univers figé, etc.

Au départ, j'ai plutôt apprécié la voix off qui t'expose le truc avec classe mais très vite, j'ai trouvé ça un peu lourd, ampoulé, et peut-être preuve d'une facilité dans l'adaptation (ça reprend tel quel les phrases de Warthon?).
Et puis je comprends la volonté justement de tout étouffer dans le récit mais justement, ça pèse sur la narration, ça pèse sur le rythme, le suivi, ça rend le film...je sais pas, "pas passionnant" comme dit Noony.

Enfin, le principal problème vient surtout de moi, c'est tout simplement que ce genre d'univers est à des kilomètres de ce qui me touche et ce genre d'histoires(relativement prévisible tout le long) a tôt fait de me bourrer...je n'arrive pas à m'accrocher à quoi que ce soit dans l'intrigue et les persos, je ne m'identifie pas, donc difficile de me passionner pour le sujet.

Après, bon, comme je le dis, j'ai rien à redire sur l'entreprise dans l'ensemble quoi...et l'épilogue est touchant, une fois de plus...je peux difficilement mettre moins de 4/6. Mais voilà, c'est un 4/6 froid.

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MessagePosté: 11 Fév 2010, 20:21 
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jiko a écrit:
Ce film est flamboyant, à la fois guindé et nerveux.

'Tain justement, je m'attendais à ce que ce soit nerveux, à ce que ça pète à un moment, qu'on rentre de plein fouet dans le drama, que ça parle comme dans La Dernière tentation du Christ, que ce soit filmé comme dans Les Affranchis...mais ça décolle jamais...

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MessagePosté: 11 Fév 2010, 20:37 
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J'avais trouvé ça sublime, mais je ne l'ai jamais revu depuis sa sortie. J'avais adoré justement ce que tu dis : ce film à la nervosité contenue, qui n'explose jamais mais semble toujours sur le point. Un peu à la manière des Vestiges du jour.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 10 Juin 2019, 11:46 
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New York, années 1870. Newland Archer, héritier d'une grande famille, dandy et viveur, doit se ranger et épouser la sage et ingénue May Welland. Mais lors de la représentation de Faust de Gounod (qui marque rituellement, le début de la saison mondaine à la fin de l'hiver), Ellen Olenska, une cousine de May réapparaît brusquement, après des années passées en Italie. Orpheline, elle avait dû épouser un comte européen, dont elle s'est séparée, ce qui est très mal perçu et fait jaser dans la bonne société new-yorkaise.
Archer a des idées avancées pour l'époque et n'a pas peur d'afficher une sensibilité féministe. Il refuse de participer à la cabale mondaine contre Ellen, ayant conscience d'une injustice - qu'il ne dénonce cependant pas (lui comme homme peut rester intégré à la société malgré un passé de Casanova, tandis qu'Ellen est -subtilement- ostracisée). Il est aussi vaguement attiré par elle. Tout va se compliquer quand, avocat, il va être consulté par Ellen à propos de l'opportunité ou non d'un divorce. Il va alors se retrouver pris en étau entre les idéaux qu'il professe et les intérêts mondains de sa famille, tout en étant amené à fréquenter Ellen de plus près.


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Le très beau roman m'a vraiment beaucoup plu (et ému) et j'ai regardé le film avant tout par curiosité, souhaitant découvrir comment les acteurs allaient incarner les personnages, et comment Scorsese pourrait traduire le style d'Edith Wharton à l'image ? Ce n'est pas une très bonne approche, car elle invite à distribuer bons points (le roman est respecté malgré des simplifications inévitables) et mauvais points parfois futiles ( j'aurais inversé des personnages de Winona Ryder et Michelle Pfeiffer, Warthon insiste souvent sur le fait qu'Ellen est brune et latine).

Le film est peut-être trop fidèle au roman, et à un angle de lecture prédéfini et univoque. Scorsese est fasciné par le fétichisme sexuel des personnages (la scène ou Daniel Day-Lewis baise les pieds de Pfeiffer), qui est en effet présent dans le roman, et est ce par quoi les personnages échappent -involontairement à leur milieu puis trouvent ensuite la distance pour le critiquer. Mais j'ai l'impression qu'il n'a pas été assez sensible à l'humour de Wharton, qui joue le rôle d'un zoom arrière et permet à Wharton de décrire toute l'hypocrise - et finalement le provincialisme ) du milieu new-yorkais (quand le tragique et le fétichisme recentrent le film sur les deux amants), et rend la rupture de ton de la toute fin bouleversante. Quelqu'un comme Manoël de Oliveira (on n'est finalement pas si loin de Val Abraham*, qui date de la même année) aurait sans doute pu filmer simultanément ce fétichisme (tragique et individuel) et l'humour (qui rattache le récit à une critique sociale).
Attention, le film est loin d'être mauvais, c'est du très bon Scorsese. La voix-off se justifie. Wharton, qui a écrit le roman en 1920, est déjà un écrivain de l'époque de "la Mort de l'Auteur" : impossible de dissocier sa propre voix de celle du monologue intérieur de Newland Archer, les sentiments de l'idéologie qui les devance, et Scorsese le comprend bien en coupant là où il faut. Le roman est génial, car complètement féministe, mais écrit du point de vue l'homme, qui enferme encore plus la femme qu'il aime dans sa solitude et son exil social, en croyant tragiquement la soutenir (même si l'inconscient joue un rôle et qu'il la garde pour lui en restant chaste, et en excluant puis suggérant le divorce à contre-temps des souhaits d'Ellen).

Le film a des fulgurance formelles extrêment inventives (dans les scènes d'opéra notamment, ou dans le traitement du son pour isoler les personnages et des fondus, moins convaincu par le jeu stylistique et de l'effet de signature autour des fleurs qui ne se trouve pas trop dans le roman, même si le générique de Saul Bass est superbe). On retrouve aussi (outre l'acteur) l'amorce de Gang of New York dont la manière dont Scorses restitue un New-York en train de se construire. Scorsese éclaire aussi le roman (la grand-mère maternelle, féministe, anticonformiste et handicapée, est un allié possible ce qu'Archer ne voit pas).
Winona Ryder et Michelle Pfeiffer sont très biens . Même si la fin du film manque de passion, et donne l'impression qu'Ellen est plus indifférente à Archer que l'inverse, et joue un peu avec lui (ce qui est d'ailleurs une des lectures possibles du roman). J'avais entendu aussi les traductrices de Wharton dire que Scorsese faisait une sorte de parallèle entre les codes et le rituels d'exécution du milieu mafieux et l'étiquette morale et sexuelle de la grande bourgeoisie de la Belle-Epoque, ce qui finalement transparaît plus dans le roman que dans le film.

Moins convaincu par Daniel Day-Lewis, mais ceci dit le film forme une sorte de dyptique étonnant avec the Phantom Thread, qui semble raconter l'histoire d'un seul et même homme et surtout d'un seul et même rapport homme/femme (d'autant que le personnage de Vicky Krieps est exactement a mi-chemin entre l'ingénue mais calculatrice May Welland et la noblesse désintéressée d'Ellen, qu'elle fusionne tant physiquement que moralement - cette fusion correspond d'ailleurs à un déclassement social où l'origine est montrée) . C'est surtout prégnant à la fin du film où il se vielllit et a déjà son visage de 2017 , animé par un même affect et une même vision du monde, mais avec une signification opposée (le délire de contrôle amoureux dans le film d'Anderson tranche avec la mollesse d'Archer dans le roman, mais paradoxalement cette inertie élargit la focale du livre et lui donne un sens plus politique et réaliste).

Très belle musique d'Elmer Bernstein aussi.

* On n'est pas loin non plus des Deux Anglaises et le Continent (le roman de Roché devant visiblement beaucoup à celui de Wharton), peut-être que Truffaut aurait été le meilleur réalisateur pour porter le film a l'écran.

Ha et dans le roman Faust n'est pas représenté à l'opera mais dans une sorte de conservatoire (il y a de belles pages sur la signification sociale de cette différence, l'Opéra etant connoté nouveau-riche).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:22 
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Vieux-Gontrand a écrit:
( j'aurais inversé des personnages de Winona Ryder et Michelle Pfeiffer, Warthon insiste souvent sur le fait qu'Ellen est brune et latine).


Objection ! Non : ça rentre dans la longue liste des blondes vues comme un trophée potentiel et comme un "ange de pureté" à protéger du méchant monde extérieur qui vont mener à sa perte le héros obsessionnel : les Betsy dans Taxi Driver, Ginger dans Casino, Marcy dans After Hours, Vickie dans Raging Bull etc...

Citation:
Le roman est génial, car complètement féministe, mais écrit du point de vue l'homme, qui enferme encore plus la femme qu'il aime dans sa solitude et son exil social, en croyant tragiquement la soutenir (même si l'inconscient joue un rôle et qu'il la garde pour lui en restant chaste, et en excluant puis suggérant le divorce à contre-temps des souhaits d'Ellen).


C'est intéressant parce que si on parle des relations homme-femme, on peut parler de celle au cœur du processus créatif du film : à savoir Thelma et Marty. Le film va être monté sur douze mois et s'organiser autour du score de Berstein et de la narration enregistrée en amont par Joanne Woodward (le steak de Paul Newman). Donc on a une mise en images qui épouse un point de vue masculin (celui de Newland Archer qui observe toute cette petite société avant d'en être victime, et par extension celui de Marty) et féminin (La narratrice/Thelma Schoonmaker) qui montent ensemble sur le ring où le vainqueur l'emporte en laissant l'autre s'épuiser. Ainsi, les machinations progressives d'Archer pour réussir à passer un "moment privilégié" avec Ellen ont moins à voir avec les Liaisons dangereuses cité plus haut mais au Coyote essayant de serrer Bip-Bip avant que chacun de ses plans ne lui revienne en boomerang.

Dans un entretien avec Michael G. Wilson, Marty-la-mitraillette cite à tout-va une batterie de films qui l'ont inspiré : Barry Lyndon, La Splendeur des Amberson, Senso, Un amour désespéré, l'Héritière, Lettre d'une Inconnue, Madame Bovary etc... mais cette nouvelle vision m'a évoqué deux autres références improbables : Rosemary's Baby et Le Ciel peut attendre.

Pour ce dernier, on peut voir dans le parcours d'Archer un anti-Henry Van Cleve, un trublion de la haute qui va niquer aux quatre vents tout en restant éperdument amoureux de sa légitime tandis qu'Archer tient absolument à sauvegarder les apparences et se poser en preux chevalier, avocat des causes perdues et véritable amoureux romantique, alors qu'il ne vaut pas mieux que ses comparses qui se tapent des maîtresses dans un respect des normes établies.

Et pour le premier, il y a effectivement la révélation que toutes ces tentatives de ken ne se sont pas faites au nez et à la barbe de ses pairs mais ont alimenté les conversations à double-sens de l'engeance dont Ellen et Archer se moquaient au tout début du film, isolés en mode contre-soirée sur un canapé pourpre (Séquence qui trouve un écho quelque temps plus tard lors d'une représentation d'opéra où Marty et Thelma isolent les amants du bruit et de la fureur de ce microcosme.) Et Archer se rend compte de la supercherie en se retrouvant dans le même type de soirée que celle qui a vu débuter leur relation.

L'association des deux type d'humour, celui de Lubitsch et celui de Polanski, fusionne dans une de mes scènes préférées au cours de laquelle, après avoir ouvert la fenêtre pour tenter d'échapper à l'atmosphère pesante d'une conversation avec May, Archer se retourne vers elle en se demandant s'il vaudrait pas mieux qu'elle clamse, histoire qu'il ait enfin la paix. Et oui, sans doute, le Phantom Thread de PTA brode sur le film de Scorsese en fusionnant les deux personnages féminins. (on retrouve aussi la présence castratrice d'une mère et d'une sœur pour Archer, là où ce fils à maman de Woodcock a sa chère sœur toujours à ses côtés)

La chute est d'autant plus sévère que celle qui passait pour une oie blanche (May, impeccablement jouée par Winona Ryder qui balance des fions sans l'air d'y toucher comme une reine) mène en fait tout ce petit monde à la baguette, Reine alien trônant au milieu du "camp de prisonniers" constituée par le dîner d'adieu à Ellen : "Qui c'est la patronne ?"
Auparavant, on l'aura vue tirer à l'arc et mettre dans le mille. Chasseresse imperturbable (une Archer pour de bon) qui atteint direct son objectif via une ligne droite, tandis que la mise en scène de Marty avec ses plans-séquences enivrants, ses zooms furieux et ses conversations découpées aux petits oignons, n'arrête pas de jouer avec la distance qui sépare Archer et Ellen comme un gamin tirant sur un élastique au risque de le faire péter. Et de terminer en les plaçant côte à côté à table, séparés par un coin de table, Archer isolé et Ellen intégrée : à la fois si loin et si proches. Le poids des conventions et du statu quo, vainqueurs par K.-O, messieurs-dames !

Beaucoup de scènes de bonne bouche aussi, comme toujours chez Marty, des petites pastilles hitchcockiennes (Archer qui regarde Ellen de dos comme Scottie observe Madeleine de loin), des oeuvres d'art partout qui reflètent la vie intérieure bouillonnante de cette classe dirigeante qui s'est emprisonnée dans un bagne de leur confection. Des plans de son New York chéri qui se bâtit dans l'indifférence totale des émois des pauvres hères qui s'y meuvent dans l'anonymat : voir le passage où il filme une foule d'employés de bureau s'en allant au boulot sous la pluie.

Pur banger de la part du regretté Martin Scorsese (1942-1999). 28/6, Cinq paquets de pop-corn (que le mec derrière moi s'est enfilé, le goinfre, en baillant) et une ombrelle. Rest In Power, Marty.

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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:29 
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Arf faut absolument que je le rattrappe, celui-là..

JulienLepers a écrit:
de la part du regretté Martin Scorsese (1942-1999)

Nan mais sérieux.. :roll:

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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:31 
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Je dis pas la vérité, il est toujours en vie.

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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:37 
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WTF is that

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Regarde-le, Arnotte ! Regarde ta fausse idole !!

https://www.youtube.com/watch?v=YejEARbtbgw

(Repasse à l'autre coke, Marty.)

(non, je dis pas la vérité, fais pas ça, Marty, je te <3 )

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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:44 
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Gênance.
Mais je vois pas le rapport avec les bons films qu'il a réalisés après 1999.

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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:45 
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Sir Flashball
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Lepers essaie juste de titiller Déjà-vu pour qu'ils poursuivent leur ballet érotique en dehors de la shout. T'inquiète.

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MessagePosté: 14 Juil 2023, 09:51 
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Je veux bien croire qu'il a fait de bons films après Bringing Out the Dead. Admettons.

Aucun ne me fout des mandales comme ceux de la période précédente. Période où je l'aimais d'un amour si incandescent que j'aurais abattu la foudre de Zeus et des tonnes de gifs et de smileys sur quiconque aurait remis en cause son talent.

And that's the truth, Ruth !

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