Forum de FilmDeCulte

Ha rien à voir, à part le tout début, ce n'est pas un livre symboliste décadent, ou plutôt il comprend les limites de ce mouvement (quoi qu'on puisse penser à la précision poétique de Mallarmé et à Igitur). Jarry anticipe par contre beaucoup Proust en trouvant une vérité absolue sur le langage et la conscience dans la description d'un milieu qu'il n'aime pas,mais qu'il veut pourtant sauver (au moyen d'un humour qui rend caduque tout autre forme de rédemption)

Un jour, je comprendrai de quoi tu parles.
Ou pas...

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N'écoutez pas Film Freak

Je ne fais que dire que nous ne sommes tous que des petit-bourgeois. Je saupoudre avec quelques tranches de vie. Mon conducteur en avait de bien savoureuses d'ailleurs, comme on dit dans les magazines grand public.
Soit dit en passant ça faisait trois ans que j'avais pas fait un trajet blablacar de 10h, c'est fou ce que c'est revigorant.
Parfois c'est une espèce de marathon de l'humanité avec toutes les incompréhensions mais aussi toute la beauté immatérielle qu'elle comporte.
Cette humanité ultra-mobile, flexible, atomisée avec la mère londonienne qui fait paris-marseille- marseille londres en 24h, le vrp qui fait rennes-paris, car il doit faire un crochet professionnel à cause d'une ceinture défectueuse après avoir fêté les 90 ans du grand-père en bretagne, avant d'enquiller son petit paris-marseille dans la nuit, rétive en même temps, unie dans la solidarité passagère du dur trajet en voiture et de devoir aller au travail fracassé le lendemain, et "performer" plus ou moins, TOUT en résolvant ses problèmes de coeur. J'ai l'air sentimental et c'est le quotidien ou l'hebdomadaire de tas de gens mais c'est fascinant (pout peur qu'on y mette un peu du sien).
Comme un film de Raymond Depardon mais en mieux car c'est toi l'acteur-coréalisateur.

Et toi t'es le sociologue/zoologue en chef c'est ça? Secrètement au-dessus de la mêlée mais sur le coup assez hypocrite pour faire ami-ami? Car si tu abordes le même genre de sujet et de la même manière qu'ici, je suis pas sûr que tu finisses beaucoup de trajets.

Quel gloubiboulga intellectuel...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Cadeau :
http://alfredjarry.fr/jarry/?page_id=89

Castorp, t'es ouf.

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Dans le même genre d'anecdote, j'aurais toujours aimé que tu nous en dises plus sur quand t'es sorti avec deux nanas en même temps et la confusion intellecul-elle qui s'en est ensuivie (d'après toi). Tu m'as toujours laissé sur ma faim avec ton histoire. T'en aurais dit plus lors d'un Paris-Marseille sans doute donc tu es pardonné d'avance;

Sinon, Gontrand, j'ai confondu Les Jours et Les Nuits avec L'amour en visites.

Waouh, ça vole haut.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Seulement si tu me raconte la fois où t'as cru que t'allais me vexer et si tu rigoles comme le clébard dans les Fous du Volant quand t'écris tes messages.

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Une vie, Guy de Maupassant
J'ai beaucoup aimé. C'est parfois drôle, souvent cruel, assez désespérant voire tragique. La notion de consentement, de féminisme, de simple volonté ou désir humain semble tellement loin du fonctionnement social et intime de l'époque, c'est étonnant de lire cela à la lumière de #MeToo et #BalanceTonPorc.

Un beau début, Eric Laurrent
C'était chiant et vain.

il est mort le poète, excellent polar en forme de bd, je ne me souviens plus de l'auteur mais jle conseil!

Du sang, des larmes, et des pixels de Jason Schreier

Qu'il s'agisse d'Uncharted 4, de Shovel Knight, ou de Destiny, il faut de l'argent, des employés, et énormément de temps pour faire un jeu video. Jason Schreier, journalite américain, raconte 10 développements qui ont tous tourné très mal, et se sont avérés des succès. Sauf un... C'est un excellent panorama d'une industrie complètement folle où des développements durent des années, et où les employés acceptent le "crush", soit des ultimes semaines de 100h de travail pour livrer le jeu en temps et en heure. Hyper instructif et passionnant à lire. Gros coup de coeur envers Eric Barone, créateur de Stardew Valley, qui l'a développé seul pendant 5 ans. Et est devenu millionnaire.

Je viens de le lire gràce à ton avis. Très sympa ! Je connais un peu ce milieu donc j'ai pas forcément appris grand chose sur les méthodes de travail, et puis je suis un peu énervé par le discours un peu résigné "faire un jeu c'est douloureux, il faut souffrir, niquer sa vie de famille SANS ETRE RÉMUNÉRÉ et puis c'est tout". Putain c'est des jeux vidéos quoi. C'est stimulant à faire, mais ça ne laisse généralement aucune trace et ça ne sert à rien quoi, à part occuper Massinfect quand il refuse de sortir dehors.
Mais je connaissais pas forcément ces histoires là en particulier. Coup de cœur pour le gars de Stardew Valley aussi, qui continue d'aller à des salons avec sa bagnole pourrie qu'il charge avec trois pauvres PLV, alors qu'il est millionnaire, et il se retrouve à signer des autographes sur son stand moisi qui attire les foules.