Forum de FilmDeCulte

J'ai vu et découvert pas mal de films cette année, mais je garde surtout deux grosses sensations :

- Le Pull-Over rouge
Un choc, pas tant cinématographique (même si j'aime cette forme rare de film documentaire, où tout est joué, mais tourné comme un documentaire et accompagné d'une voix off) qu'historique. On dit souvent que le cinéma français n'ose pas se confronter à son histoire récente (*), mais faire un film comme ça, sur une histoire récente, c'est assez insensé aujourd'hui. Bon, comme un imbécile, à la suite du film j'ai surfé sur le net à la recherche de vidéos d'époque, et ça m'a empêché de dormir.



- Wake in fright
Film de malade, tout simplement. Je ne m'attendais pas du tout à un truc pareil. La carrière de Kotcheff est incroyable, ce mec passe de ça, à La Grande cuisine (pas top d'ailleurs), puis à Rambo, à Week-end chez Bernie , et termine sur un Dolph Lundgren...


(*) par curiosité, d'ailleurs, je suis allé chercher le nombre de films français revenant sur les détails douloureux de notre histoire, notamment la Guerre d'Algérie... Franchement, que l'on ne vienne plus nous parler de frilosité française. C'est par contre moins fréquent aujourd'hui (après, quand on voit l'accueil de L'Ordre et la morale, par exemple, ça peut se comprendre.

Avec notamment le comédien Richard Darbois

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Qui apparemment était doublé pour les inserts hard

J'allais oublier au rayon déceptions :

High Fidelity (Frears, 2000)
Frears, c'est définitivement pas ma came

Une femme d'affaires (Pakula, 1981)
très efficace comme somnifère

Les 4 Fantastiques (Trank, 2015)
même la version cheap produite par Corman était moins pénible à regarder

Ave, César ! (Coen, 2016)
Pour celui-là, j'admet que je me le suis infligé essentiellement pour voir comment se débrouille l'interprète actuel d'Han Solo

Deux hommes dans la ville (Giovanni, 1973)
Carnage (Polanski, 2011)
American College (Landis, 1978)
Runaway (Crichton, 1984)
The Nice Guys (Black, 2016)
La fièvre dans le sang (Kazan, 1961)
Margin Call (Chandor, 2011)
Reality Bites (Stiller, 1994)
Effets secondaires (Soderbergh, 2013)
Les fantômes d'Halloween (LaLoggia, 1988)
Shame (McQueen, 2011)

Encore une fois pas énorme cette année, mais des trucs cools quand même :

Re-Animator et From Beyond (1985-1986)
Deux films qui partagent le même scénariste, le même acteur principal et la même origine : ce sont des adaptations de Lovecraft. On est pas ici dans une ambiance totalement noire et dépressive, on est plus proche de la comédie d'horreur à la Evil Dead. Mais ça reste très inventif, bien gore et dérangeant par moments, hilarant dans d'autres. Et surtout c'est très respectueux de l’œuvre originale.
Deux gros 5/6 du cœur.

Joe vs. the volcanoe (1990)
http://forum.plan-sequence.com/joe-versus-the-volcano-john-patrick-shanley-1990-t28732.html
Le film vieillit vraiment bien dans ma tête, super découverte.

Capricorn One (1977)
Film de SF paranoïaque où la NASA simule l'arrivée sur Mars des premiers astronautes (de la même façon que les complotistes croient qu'ils ont fait pour la Lune). C'est un petit thriller hyper efficace avec un super concept, je recommande
4,5/6


Merde, j'ai vraiment pas vu grand chose en effet :/

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Nooooooon !!!



(Mais tout le reste, oui)

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Le plus beau flop 2017 est également pour Walt! (Dans mes bras )

Même le Kazan ?

Et Barbara Crampton aussi.

Oui. (même si je ne l'ai pas vu)

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Outre le Kazan je récupère le Crichton,que je trouve très sympas

6/6 :
Malgré la nuit, Philippe Grandrieux
Few of Us, Sharunas Bartas

5,5/6
No Sex Last Night, Sophie Calle
Toutes les nuits, Eugêne Green

5/6
Rosa la rose, Paul Vecchialli
La femme de nulle part, Louis Delluc
Match Retour, Corneliu Porumboiu
Les Jours où je n'existe pas, Jean Charles Fitoussi

4,5/6
Rome Désolée, Vincent Dieutre
Les Berkman se séparent, Noah Baumbach
N'oublie pas que tu vas mourir, Xavier Beauvois
Le Départ, Jerzy Skolimowski
Le Ballon Blanc, Jafar Panahi
Amours dans la neige, Yoshishige Yoshida

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Aaaaaaah, Eugène Green, j'ai tenté La Sapienza, j'ai tenu environ 15-20min record de l'année du film qui m'a le plus rapidement dégouté. Quel enfer!

Le jeu des acteurs laisse en effet à désirer. Ca en devient nanardesque alors que le film a plein de qualités, un vrai OVNI assez méditatif. Assez poseur aussi, et le réal l'est un peu également, je l'ai vu à une avant-première.

Pareil.

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