Top 4 Déceptions :
4. Kingsman 2 : The Golden Circle
3. Alien Covenant
2. The Snowman
1. Split
Et le flop, avec des morceaux choisis de mes critiques :
DC Comique. "Je ne serai pas cynique au point d'arguer que le suicide de sa fille a été une excuse mais je suis prêt à parier que s'il avait été d'accord avec la nouvelle direction voulue par WB/DC, il n'aurait pas laissé un autre finir son film. (...) McGuffin de chez McGuffin pourri (...) creux as fuck (...) les enjeux sont aussi faibles que le méchant anonyme en CGI (vous allez regretter Azog du Hobbit) qui se téléporte comme un scénariste inclue des raccourcis dans le scénario"
The Last One, I hope. "Dès l'ouverture, pourtant l'une des rares séquences à être un tant soit peu réussie, Bay tombe dans ses pires travers, avec Stanley Tucci (qui jouait un autre personnage dans le précédent) en Merlin alcoolique, l'humour parasitant une scène autrement classe malgré l'habituel YOLO narratif. (...) Bay se précipite tout du long, réduisant les scènes à leur fonctionnalité pure, ne prenant jamais le temps de s'investir dans quoi que ce soit (...) Si certains trouveront le scénario difficile à suivre, ce n'est rien à côté de l'action. (...) La plupart du temps, cela se limite à un plan. Le metteur en scène n'a pas son pareil pour composer des tableaux baroques mais il ne sait vraisemblablement plus composer de séquences entières. (...) Ce n'est jamais plus parlant que lors du climax, un méga champ de bataille où...on dirait qu'il ne se passe rien. Un mec en tape un là, un autre mitraille par ici et, à un moment donné, après 20 minutes d'absence inexpliquée, Optimus débarque et tue plusieurs mecs d'un geste badass. Fin. (...) tous les combats ou les courses-poursuites sont avortées, écourtées, torchées en deux secondes. (...) Les changements de format inexplicables entre IMAX 1.90 (98% du temps) et 2.35 au sein d'un MÊME CHAMP-CONTRE-CHAMP semblent être le fruit d'un film qu'on tailladé au max au montage de façon à ce que ça aille le plus vite possible. La durée en dessous des 2h45 cette fois est salutaire mais cette précipitation à l'écran trahit celle de Bay en coulisses, comme s'il voulait en finir le plus vite possible et passer à son projet personnel."
Le Bail sombre. "L'incroyable univers entre western, heroic fantasy et fiction post-apocalyptique imaginé par Stephen King a été vulgarisé, apauvri au point de ressembler à n'importe quelle tentative de franchise young adult comme il en a pullulé entre Harry Potter et Le Labyrinthe (et encore, lui a eu ses suites). Le souci n'est pas tant de faire du gamin le protagoniste, choix compréhensible pour donner un point d'entrée au spectateur, mais d'avoir transformé une histoire de lutte entre le bien et le mal à travers une quantité infinie de mondes en une aventure qui se passe principalement à New York dans des hangars et réglée en 1h35 montre en main"
Sodmomie. "Salmigondis générique, un peu puceau dans l'horreur et illisible dans l'action déjà anémique (...) les raccourcis qui gouvernent chaque rebondissement du récit, inventant de nouvelles règles à son univers, déjà très grossièrement défini"
Le Reloutable. "régulièrement très embarrassé par le niveau de l'humour en mode "le méta pour les nuls" genre Garrel en Godard qui fait une tirade sur "les acteurs sont des cons" car ils font tout ce qu'on leur dit de faire et qui regarde alors la caméra pour dire "ils sont tellement cons qu'ils diraient que les acteurs sont des cons si on leur disait de le dire". LOLILOL. Y a régulièrement ce genre de ressort comique, comme la scène de nu gratuit OÙ LES ACTEURS SONT NUS GRATUITEMENT ET REPROCHENT AUX CINÉASTES D'INCLURE DES SCÈNES DE NUS GRATUITES DANS LEURS FILMS! PAPAPAPAAAAAAAA!!! C'est un peu l'équivalent de quand tu termines un message en disant "ne dites pas [tel truc]" et qu'un mec répond exprès précisément "tel truc"."
Valait rien. "C'est pas du Asylum ou le dessin-animé russe qui sortait en vidéo en même temps que le Disney annuel mais le monde de Valérian est, au mieux, une pâle copie des space operas récents et au pire, une redite du 5ème élément avec 20 ans de retard, rendant le kitsch de jadis plus ringard que jamais (la boucle d'oreille de Rutger Hauer, le piercing d'Ethan Hawke, j'étais embarrassé). (...) niveau stratosphérique de miscast là (...) J'ai dû étouffer un rire quand ce gringalet de Dane DeHaan, avec sa tête de mec maladif, enfile une chemise sur son corps chétif et lâche une réplique évidemment toute faite à Lauréline du genre "les intellos comme toi (WTF?) rêvent des bad boys comme moi". En effet, c'est de la SF là. Bref, Besson croit écrire un Han Solo mais Valérian passe pour un gros relou creepy...et elle joue comme une petite conne adolescente (...) Sur le papier, y a de quoi faire une scène originale en mode Inception ou Jumper. À l'écran, il n'y a qu'une course-poursuite molle qui n'a rien de plus spécial que n'importe quel montage alterné. Merci D.W. Griffith."
Alerte à Malibouze. "On dirait même pas des blagues de V1, on est dans la V moins 4 là. Il en va de même pour l'intrigue policière, évidemment prétexte (à des scènes vues et revues) et sans nul doute aussi pourrave que celles de la série originale (dont je n'ai jamais vu un seul épisode parce que j'avais une vie même ado) (...) Le Starsky & Hutch avec Ben Stiller, à côté, c'est du James Ellroy. Tout pue la paresse, comme les cameos de Hasselhoff (2 micro-séquences faiiiiiibles) et Anderson (5 secondes de plastique muet), spoilés par le générique du début (!). (...) c'est bien entendu beaufissime comme film, sexiste et homophobe, malgré quelques tentatives honteuses et ratées de le contourner)."
S'embourbent les cons. "Si les enfants de Joel & Ethan Coen devaient écrire un scénario pour leur classe de CE1 afin de montrer "le métier de papa", ça donnerait ce film. (...) Simili-"Fargo pour les nuls" (...) festival de l'ennui pire que Monuments Men (#tourdeforce) (...) Matt Damon. Julianne Moore. Oscar Isaac. C'est beau l'amitié quand même."
Papy Croule. "D'un postulat de départ éculé, le scénario développe des enjeux qui ne tiennent pas debout comme prétexte à une énième comédie française qui, je vous le donne en mille, a 30 ans de retard. Pinacle humoristique : un bébé ça fait caca! Et le caca ça pue! Voilà, ça c'est le niveau des gags, globalement, et le portrait du couple et de l'homme et de la femme que le film dresse n'est pas moins arriéré."
zZz. "Complètement ringard. Y a un générique en gros plans de gadgets en CGI, for Christ's sake. Des méchants en vestes de cuir et lunettes de soleil. Des gunfights "un flingue dans chaque main, parfois on tire sur le côté, dos à dos avec un autre perso en tournant sur soi-même". Chaque punchline est tellement vieillotte et prévisible et déjà entendue que j'arrive même plus à savoir si c'est fait exprès. (...) Ils ont voulu faire le nouveau Fast & Furious, ils n'ont fait qu'un Austin Powers beauf."