Gontrand a écrit:
De toute manière, Twitter ou pas, mec ou meuf avec un mec ou une meuf, du point de vue de la sélection darwinienne (et Twitter et Facebook sont des outils de sélection) , il est toujours socialement plus gratifiant de se taper quelqu'un qui est déjà en couple, et de le faire savoir plus ou moins directement, que d'être un looser célibataire ou un couple sans histoire qui ne casse les couilles de personne. L'échelon moyen est de tromper (en prenant ses précautions : toujours qu'une seule fois, avec quelqu'un dont on n'a rien à foutre, bien-sûr. Sinon ça compte pas).
Flaubert n'avait pas inclus ce genre de trucs dans ses idées reçues. C'est là que l'on se rend compte que les problèmes de cul ont remplacé les problèmes politiques.
Pas faux. Cependant, je voyais passer cet extrait d'interview récemment sur facebook :
Citation:
« Le bobo est heureux. D'ailleurs, il ne trompe pas sa femme, il veut du fromage de qualité… Je crois que tromper sa femme va devenir un truc historique, démodé, ou alors un truc de droite. Mais bon, ne disons pas trop de mal du bobo, il a créé une qualité de vie, il doit être heureux que Macron soit là. » (Fabrice Luchini)
Tetsuo a écrit:
Puck a écrit:
Tetsuo a écrit:
Une oppression sociétale ? Non mais sérieusement, tu délires là !
Mec, une meuf qui se fait tromper est aussi mal vue que si elle avait trompé. L'empathie n'est pas pareille.
C'est un comportement de merdeux, qu'il soit d'une femme ou d'un homme, mais venant d'un mec, c'est beaucoup plus fréquent et "accepté par la société".
Là tu parles de l'appréciation, du regard extérieur, mais pas de l'acte en soi.
L'adultère, ça tient de l'intimité. Et ce qui définit l'intimité selon moi, c'est que ça se tient justement hors de toute sphères sociale, politique et éthique. Mêler les affaires de coucherie avec le féminisme, c'est juste une aberration sans nom. C'est même une dérive de la pensée (pour ne pas dire une perversion) qui m'inquiète...
Bof, comment tu peux définir l'intimité en dehors de la sphère sociale, politique et éthique, ça veut rien dire...
Sinon, comme le fait remarquer Puck, une décision telle que l'adultère devrait être faite de manière assumée. Le paradoxe, c'est que Puck semblait avoir conscience de ses manipulations mais sans les relier à ses convictions. Bon, c'est un hypocrite de base quoi, et je n'ai pas de mal à comprendre le mécanisme psychologique qu'il décrit, à savoir que certains hommes ont ce besoin de domination ou de maîtrise dans la relation amoureuse.
De l'autre côté, je trouve aussi très infantilisante la manière dont on décrit le comportement des femmes dans ce type de relation, et qui finalement les y fige. Il suffit d'ouvrir un magazine féminin ou de regarder un talk-show, toutes les discussions sur la perversion narcissique, c'est de la psychologie de comptoir destiné à justifier les faiblesses des uns et des autres (pas forcément des femmes d'ailleurs) dans leurs relations.
Puck a écrit:
Mais si, parce que je les ai mises en situation de faiblesse sans qu'elles aient le moindre doute tout en les gardant emprisonnées dans une relation monogamme idéale.
Puck a écrit:
[Je me disais féministe, puis j'ai trompé deux personnes sur plus d'un an dont une avec qui je vivais. L'autre, je la privais de cul en attendant lâchement qu'elle me largue, la voyait tous les 36 du mois en lui sortant des mythos de ouf.
Paie ta relation monogame idéale. Franchement, c'est pas plutôt la connerie (la tienne, la leur) qui pose problème que le patriarcat ?