Forum de FilmDeCulte

J'ouvre le topic vu que personne n'a l'air de vouloir le faire. Vu une tonne de films cette année (au moins 200 hors films sortis cette année, et encore je pense sous-estimer le total), de 1915 à 2015. Je place hors concours ceux que j'ai revu dans le cadre de ma quête improbable de référencer sur IMdb tous les films que j'ai déjà vu, ne seront donc listés que les premières visions. Top 20 parce que je ne peux pas me résoudre à faire moins.

1. (6/6)
Close-up (Abbas Kiarostami - 1990) D'ailleurs si un modérateur avait l'obligeance de réouvrir le topic...
Elephant (Gus Van Sant - 2003)
La Vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche - 2013)

4. (5.5/6)
Furie (Fritz Lang - 1936)
Miracle à Milan (Vittorio de Sica - 1951)
Sanjuro (Akira Kurosawa - 1962)
La Ballade de Bruno (Werner Herzog - 1977)

8. (5/6)
Go West (Buster Keaton - 1925)
Les Espions (Fritz Lang - 1928)
La Charge fantastique (Raoul Walsh - 1941) Il faut que j'ouvre un top Walsh pour faire le bilan de tout ce que j'ai vu
La Rue rouge (Fritz Lang - 1945) Film qui est progressivement remonté dans mon estime avec le temps
Rio Grande (John Ford - 1950) Le film qui m'a donné envie de revoir les classiques de Ford dont je n'avais aucun souvenir, grosse révision à la hausse pour certains (faut que je fasse le top Ford du coup)
Une place au soleil (Georges Stevens - 1951)
Viridiana (Luis Bunuel - 1961)
Qu'est-il arrivé à Baby Jane? (Robert Aldrich - 1962)
La Femme des dunes (Hiroshi Teshigahara - 1964)
Barberousse (Akira Kurosawa - 1965)
La Ballade sauvage (Terrence Malick - 1973)
L'arbre aux sabots (Ermano Olmi - 1978)
Klimt (Raoul Ruiz - 2006)

Je verrai encore un ou deux films d'ici la fin de l'année, donc...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

1 L'Enfer des Armes/Dangerous Encounters of the First Kind (Tsui Hak)
2 Interregnum/ The Secret Agent (Stan Douglas)
3 Amour (Károly Makk)
4 Les Joueurs d'Echec (S. Ray)
5 Notorious (Hitchcock)
6 Qui attend des souliers de défunt meurt pied Nus (João César Monteiro)

7 La Maison et le Monde (S. Ray)
8 Le Lâche (S. Ray)
9 Sicilia! (Staub-Huillet)
10 la Mort de Maria Malibran (Werner Schroeter)
11 Danton (Wajda)
12 Espoir/Sierra de Teruel (Malraux)
13 Histoire de Judas (Rabah Ameur-Zaïmeche)

14 Fortini/Cani (Straub-Huillet)
15 House by the River (Lang)
16 Que ferai-je de cette Epée? (João César Monteiro)
17 Safe (Todd Haynes)
18 Les Mystères de Lisbonne (Raul Ruiz)
19 Mort d'un Cycliste (Bardem)
20: Allez, France (Robert Dhéry)

21 40 Guns (Fuller)
22: le Malin (Huston)
23:The Spook who sat by the Door (Ivan Dixon)

+ Monodramas (Stan Douglas, courts-métrages en vidéo qui étaient diffusés pendant les pages de pub de la télé canadienne en 1991)

Déceptions:
Barberousse (Kurosawa)
L'Homme du Sud (Renoir)
Inherent Vice (Anderson)
Night Moves (Kelly Reichardt)

les Femmes de mes Amis (Hong Sang-soo)
le Disque Rouge (Pietro Germi)

On attend janvier d'habitude.

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N'écoutez pas Film Freak

Enflammance un peu là.

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N'écoutez pas Film Freak

Ha non, j'ai vraiment aimé, le film résonne politiquement dans l'époque actuelle peut-être plus qu'à sa sortie, (il y a quelque chose dans la situation et le parcours des personnages qui rappelle "le Le Petit Bleu de la côte ouest" de Manchette, mais en version ado), la fin dans le cimetière est superbe, mais je n'ai vu que le Director's Cut reconstituée à partir d'une VHS (le montage du film sorti effectivement raconte une toute autre histoire, en remplaçant l'aspect lié au terrorisme et au trafic d'armes par une collision où les ados renversent quelqu'un façon "mort d'un Cycliste", certainement à cause du fait que les deux problématiques renvoyaient au fonctionnement de la police dans la situation post-coloniale du Hong-Kong de l'époque, qui reflétait une hiérarchie bureautique entre les ethnies, plutôt que pour leur importance propre d'ailleurs). Le côté "Argent" de Bresson (pratiquement la même histoire en fait) avec un humour à la fois suicidaire et régressif au lieu de l'appel à l'édification du spectateur, mais sans sacrifier à la rigueur des cadres et du montage, est aussi très bien amené et accentue en fait le lyrisme moral du film.

C'est la version éditée en France par HK, non ? C'est celle que j'ai vu aussi.

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L'an dernier FF l'a ouvert également le 28

Oui, celle-là même

Ah le sale faux !

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N'écoutez pas Film Freak

Sur l'Enfer des Armes, on sent aussi que Tsui Hark est conscient d'être dans une transition entre le cinéma politique des années 1970 et le "visuel" des années 80 qui commençaient (sans que cela soit trop accusé, et qu'il ne sache la forme précise qu'il allait prendre), et qu'il se désole de ne pas pouvoir filmer autre chose autrement (le second degré, la violence codée et crépusculaire du film sont aux-même la répétition d'un genre en crise et déjà trop bien défriché au moment du film: le cinéma de Leone), ce qui est très intéressant. C'est un film où le cynisme (un rapport central mais insatisfaisant au cinéma d'action) voile, avec une maladresse préméditée, la mélancolie (le rapport obvie et non nommé explicitement au maoïsme déçu, mais qui était un espoir partagé).

[pardon de faire ma "Paula Jacques"]

1 - La mort aux trousses (Alfred Hitchcock)
Je triche en commençant ce top par non pas une découverte mais une redécouverte. Mais quelle redécouverte ! Le film m'avait déçu à l'époque, pour je ne sais quelle raison. Chef d'oeuvre écrasant, le meilleur Hitch après Vertigo.
2 - Le chagrin et la pitié (Marcel Ophüls)
3 - Le trou (Jacques Becker)
4 - Le narcisse noir (Michael Powell et Emeric Pressburger)
5 - Les aventuriers (Robert Enrico)
6 - A.I (Steven Spielberg)
7 - Les enchaînés (Alfred Hitchcock)
8 - Le conformiste (Bernardo Bertolucci)
9 - Masculin, Féminin (Jean-Luc Godard)
10 - Permis de tuer (John Glen)
11 - Le plein de super (Alain Cavalier)
12 - Un homme et une femme (Claude Lelouch)
13 - Le Président (Henri Verneuil)
"Comment pouvez-vous concilier votre fonction de député catholique démocrate avec votre métier d’avocat d’une grosse banque israëlite ?" #AlainSoral
14 - Flic Story (Jacques Deray)
15 - Tenue de soirée (Bertrand Blier)

A la porte de ce top :
Mon oncle d'Amérique (Alain Resnais), Dernier domicile connu (José Giovanni), La fille du 14 juillet (Antonin Peretjatko), Les barbouzes (Georges Lautner), Les aventures de Robin des Bois (Michael Curtiz) ... et bien d'autres dont Cobra (George Pan Cosmatos), pour Stallone qui mange une pizza découpée au ciseau avec ses gants.

Parmi les déceptions :
- Les contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang)
Très bon film mais je n'ai pas vu le grand film vanté partout.
- Cliffhanger (Renny Harlin)
Je m'attendais au moins à voir un film fun, or c'est d'un ennui ...
- Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais)
J'aime beaucoup le versant cérébral du cinéma de Resnais d'habitude mais là je me suis endormi. Et je n'aime pas du tout Claude Rich.

Remarques en vrac :
- Jean-Louis Trintignant est présent dans 3 films du top.
- Enfin vu tous les James Bond !
- Pas le moindre film asiatique découvert, la honte.
- Pas beaucoup de classiques américains découverts non plus, après plusieurs années à en voir pas mal.
- Vu très peu de films d'avant 1950.
- Vu beaucoup de films français "populaires" des années 60 et 70. Une année 2016 placée sous le signe de Lino Ventura et de François de Roubaix.

En résumé, une année avec son lot de découvertes, mais feignasses pour la plupart, en français et en couleur s'il vous plait. Je ferai plus d'efforts l'année prochaine.

Lol.
Beau top (mais avec une tache dedans) !



Qui joue pourtant dans un film dont tu vantes les mérites dans le topic Claude Gensac !



Putain, j'ai jamais dépassé Au Service Secret de sa majesté dans ma rétro...



C'est souvent comme ça.



Moi aussi, tiens.



La cinéphilie de mon oncle.

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N'écoutez pas Film Freak

Ha j'ai un très bon souvenir de ce film, que j'avais trouvé moins cérébral que les Renais de la même époque . Le film reste littéraire mais ici la littérature n'est pas située par rapport à des grands évènements historiques extérieures, comme la guerre d'Algérie ou la crise du PC, mais adossée sur un centre fuyant, le rapport amoureux "nu" (même si on peut reprocher à Resnais de faire souvent du tragique avec de la sociologie, Claude Rich joue "l'homme moderne" plutôt qu'un vrai personnage), la littérature est à la fois ce qui est dévaluée et impuissant mais aussi ce qui reste quand les sentiments se sont effacés, On retrouve un peu cela dans les nouvelles de Jacques Sternberg: un sentiment de déception un peu autocompiaisant qui devient lui-même une trace du réel, ineffaçable et autonome. Et Bruxelles y est superbement filmée (pour ma part c'était assez drôle de le voir un après-midi d'août orageux, avec quelqu'un dans une relation qui n'allait déjà plus très bien sans qu'on sache l'avouer, dans la même ville et les mêmes quartiers que ceux du film,qui n'avaient pas beaucoup changés en 35 ans).

J'en ai 7-8 comme ça cette année, je vais peut-être créer un topic "vos redécouvertes".



Tu veux pas ouvrir un topic ?
Ca me motivera peut-être à le lancer, depuis le temps qu'il traîne dans ma liste "à voir".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."