ENFIN il est mort. J'en pouvais plus de lui. J'ai adoré quand la flèche le transperce au dernier moment. So long Rickon.
Sinon pour Ramsay, fin prévisible qui fait plaisir. Évidemment j'aurais voulu le voir supplier, se chier dessus, mais ce n'est absolument pas cohérent avec le perso. L'épisode entier s'inscrit dans la grande tradition des batailles épiques avec ses retournements obligatoires (et donc prévisibles) dans les rapports de force. On le sait que le Val va arriver au dernier moment, on le sait que Jon ne va pas mourir, on le sait que le géant doit y passer... Et pourtant j'ai douté à plusieurs reprises. Le low-point de la bataille est tellement long (Jon qui se fait piétiner et étouffe, les wildlings pris en étau, Tormund qui se fait casser la gueule) que ça en devient ultra anxiogène. La mise en scène est brillante, le montage aussi, et on ne peut s'empêcher d'angoisser. J'attendais impatiemment de voir cet épisode, ne serait-ce que pour la réal pure : quand on en vient aux batailles rangées, on en a déjà vu plein partout ailleurs, elles finissent par toutes se ressembler. Mais là ils ne déçoivent pas, surtout dès que Jon est à l'écran : le plan de Jon face à la cavalerie adverse, le plan-séquence de Jon qui se bat dans la mêlée alors que les chevaux le frôlent (les fx sont absolument impeccables), les plans larges apocalyptiques avec les cadavres qui s'empilent. Bref, du money-shot à gogo.
On en oublierait presque l'intro à Mereen, assez épique mais pratiquement dénuée de tout enjeu... Ça devient extrêmement répétitif cette histoire de dragons : quand tout semble perdu, on entend un hurlement, puis un battement d'ailes, puis le dragon tape la pose, puis les ennemis flippent, puis Daenerys prend son air ridiculement impassible (j'ai envie de la baffer) et dit d'une voix posée "dracarys", puis les dragons crachent du feu et c'est fini. Vivement qu'elle arrive à Westeros et qu'elle se prenne une fessée.
Avec cet épisode, on a eu notre content de vengeance et de victoire. Donc j'imagine que lundi prochain on va se faire enculer à sec.