Forum de FilmDeCulte

En fait, c'est un peu le principe : le mec qui flippe a tout "prévu", le mec a l'air est largué en fin de compte.


Elle se barre de la chambre.


Hahahaha!

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Je trouve qu'on ne le ressent pas assez, ça (que le "beau gosse blasé" soit largué).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Gros mais pas barbu ni circoncis.

J'ai jamais dit que le trouvais mauvais dans Dragon Boule ( que j'aime beaucoup), juste que le trouvais plus à l'aise là. Il faut dire aussi qu'il a plus de texte que dans ton court.

Sinon moi jamais tu me fais courir à part si tu me lâches les chiens au cul.

C'est beau tous ces retours. J'en profite pour remercier encore une fois tous ceux qui ont soutenu ce projet. Avec l'autre prod, on est clairement fiers du résultat : on savait que c'était risqué de faire ça en mode marathon, même si le sujet s'y prêtait. Malgré les aléas de tournage classiques (actrice en retard, matos qui prend trois plombes à calibrer, actrice coincée dans les bouchons, acteur survolté qui écoute rien, actrice qui doit rentrer 5 minutes après être arrivée), tout était dans la boite à l'heure prévue.

Et on a eu raison de faire confiance à Bob, parce que pour une première real "pro" il a su diriger/jouer sans céder à la pression. Il savait exactement ce qu'il voulait, il était préparé (même trop), et il n'y avait pas de place au hasard. L'équipe s'est bien marrée et ne s'est pas déplacée pour rien. Dans le résultat final, j'y ai vu le scenar que j'avais surkiffé à l'époque...

C'était pas évident pour moi de produire le court de quelqu'un d'autre, mais ça m'a beaucoup appris. Je suis content que ce soit tombé sur Bob. Pas sur que je retente l'expérience cela dit.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Connard !

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Netflix les gars, Netflix.

Je l'ai regardé une fois, sans réussir à me marrer comme je l'espérais (mis à part le tapir).

Pour plusieurs raisons.

Déjà, le côté statique des deux persos, je n'y crois pas trop. De même, c'est tout le temps celui qui parle qui est à l'image, j'aurais préféré un montage plus alterné entre celui qui parle et celui qui écoute. Le ping-pong est un peu épuisant, du coup.

Ensuite, je ne crois pas trop / je n'accroche pas trop à ces questionnements... ça me parait dépassé pour des mecs de cet âge. C'est agréable d'être cru et de créer une distanciation comique par le réalisme de leurs inquiétudes pratico-pratiques... mais je sais pas, je trouve que c'est précipité et gâché par le point suivant.

Enfin, l'urgence d'en parler et le timing serré m'apparaissent superficiels. J'aurais préféré une conversation simple au café en mode Cigarettes & Coffee de Paul Thomas Anderson, voire une discussion entre les deux mecs avant d'aller chez la fille - en mode on se met d'accord - comme Lose Actually ou Pulp Fiction entre Travolta et Jackson. Et filmer le tout en un plan qui dure 6 minutes, ou un simple champ / contre-champ, ce qui m'aurait curieusement apparu plus spectaculaire. Plus simple, mais aussi plus efficace que cette mathématique de valeurs de plan et d'axes parfois trop téléguidés par le sens intrinsèque de chaque réplique.

Mais je vais le revoir avec plaisir, et sûrement m'y attacher comme tout ce que peuvent produire nos amis Bob, Massinfect, le Cow-Boy et les autres.

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I think we're gonna need a helmet.

T'AS KIFFÉ

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Putain j'avais déjà oublié...





"Il était bien obéissant".


Lol.

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Nan c'est parce que tu l'as maté en divx.


Wallah à partir de maintenant, je vais tous vous surveiller quand vous allez discuter debout. Si vous avez pas bougé au bout de 3 minutes, je vous bombe.


J'ai essayé de casser ça autant que possible mais y a juste des fois où ça ne faisait pas sens, où ça n'atteignait pas l'effet escompté.


Ouééé y en a quand même un peu, surtout pour les réactions de Joffrey, comme je disais plus haut.


Vous avez tous trop confiance en vous


J'avoue avoir privilégié l'exhaustivité.


On perdrait en stress et du coup ça deviendrait trop potache, je pense. Ça deviendrait presque juste hypothétique.


C'est ce que s'était imaginé mon chef op. Tourner le film en plan-séquence.

Il s'appelait Emmanuel Lubezki.

Nan plus sérieusement, j'avais pas les baloches pour ça, je pense. Et surtout le temps nécessaire pour préparer un plan unique suffisamment dynamique pour rendre compte de ce que je voulais. Puis comme les mecs bougent pas, trop de mouvements de caméra pour dynamiser le truc m'aurait paru artificiel.

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Je l'ai pas maté seul, volontairement pour que le rire soit contagieux.
J'ai souri plein de fois, déjà, c'est bien.



Le tacle en bois !



Je viens de le remater, et c'est 90% du temps le film de celui qui parle. L'accent est mis sur le texte.

Non le truc que j'aime beaucoup, et qui dynamise bien à partir de rien, c'est le gros plan sur ta gueule, qui bascule sur un autre gros plan sur ta gueule légèrement sur un autre axe. Presque un raccord dans l'axe, et ça donne envie de faire voler ta belle mécanique de plans en éclat pour ressentir enfin un truc par la mise en scène plus que par les mots ou les comédiens. Faut que le prochain, ce soit avant tout un film de mise en scène, que tu t'éclates là-dessus. Que si tu dois rogner sur un élément du film, ce soit davantage le scénario que la réa. M'enfin c'est que mon avis.



Disons qu'on est tellement habitués à mater des vidéos de meuf prise par douze mecs que je me fous un peu des craintes des... mecs. En revanche les meufs m'ont souvent parlé de leurs angoisses ou de la gène ressentie dans un plan à trois avec un mec et une autre fille, au moment de la toucher ou qu'elle te touche elle... je trouve ça plus drôle et plus doux.



Pour moi potache et hypothétique, c'est exactement la définition de ton court tel qu'il est, non ?



Je sais pas, vu qu'ils bougent pas ou très peu, le plan séquence aurait mis l'accent sur l'urgence de la situation et les comédiens, plutôt que sur le comique et les répliques. Je pense que c'était à envisager. Et que tu as carrément les baloches pour ça, en fait.

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I think we're gonna need a helmet.

Pas vu, mais j'aimerais bien voir ce que l'équipe a dans les baloches ...

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Mais ouiiiiiii putain, ça tue ça. Mon effet "Strange Days" !

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Netflix les gars, Netflix.

J'en demande pas plus.


Nan mais oui oui clairement.


Une très bonne idée du Cow-boy.


J'ai fantasmé un temps une version Oliver Stone, avec des jump-cuts de bâtard et des images mentale. Puis je me suis dit "on va essayer de réussir un film normal avant de tenter un film de fou".


C'est ce que je vise (pas mal de scènes muettes, scénario avec trame classique, etc.).


Justement, c'est ça qui est original!
Ce film, comme certaines des idées de Lose Actually ou Mecs meufs, vient aussi de là, de ce que j'ai l'impression de pas assez entendre dans les films, qu'il s'agisse du déséquilibre dans la drague ou de toutes ces pressions que les meufs ont pas (enfin elles ont pas les mêmes).


Oui mais voilà, c'est complètement différent. Elles c'est "c'est zarbi quand on va se toucher", les mecs c'est "wesh il faut pas qu'on se touche, sa race".
C'est pas la même préoccupation.


Ce que je voulais dire, c'est que je ne voulais pas d'une situation qui serait hypothétique. Je voulais pas que ce soit deux mecs qui discutent en mode "imagine on faisait un plan à trois, comment on s'y prendrait?". Je voulais que ce soit sur le point d'arriver et que le mec balise parce qu'ils ont justement pas pu se mettre au point et ils ont désormais quelques minutes seulement pour le faire.


Peut-être mais j'aurai risqué de perdre en efficacité comique.


Comme je dis plus haut, d'abord je réussis un film normal, après je joue au mec.

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Je comprends ce que tu veux dire... et en même temps "un film normal" c'est vide de sens. Tu voulais réaliser un truc simple, propre, lisible avec une progression et des enjeux clairs etc ? C'est gagné, y compris pour ceux qui accrochent pas. Mais j'ai pas l'impression qu'il faille nécessairement y aller par étapes, en fait. Faut juste te trouver le projet qui va bien avec tes tripes, et je suis sûr que tu vas réussir à mêler tout ce qui te fait bander au cinéma (gravitas + mise en scène + jeu d'acteurs). Là c'est un peu se rassurer et se frustrer en même temps, non ? A croire que tu te sous-estimes vachement. Evidemment que ton film est propre, efficace, personnel et original. Et en même temps t'as été obligé de t'amputer d'une partie de toi... c'est con. Faut plus faire ça. Faut carrément y aller et balancer la sauce, quitte à se trouer. Que ce soit Mecs Meufs, Lose Actually ou Les Baloches, on a compris que vous savez faire les gars... putain on est tous fans ici, et moi le premier. Perso j'ai trop envie de voir un bout de film maintenant. Voire un film entier, évidemment. Et plus de pastille comique qui donne un goût d'inachevé ou de trop court. Vous êtes légitimes, quoi. Ça y est. Fingers crossed.

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I think we're gonna need a helmet.

Façon de parler.


Y a pas de règles mais j'ai pas choisi ce court par hasard. Je savais que ce serait "facile" pour un premier court (avec équipe).


Bah t'as pas vu le perso que je joue?

Je me suis pas frustré, non. J'ai pas non plus réfléchi en mode "ok je vais limiter mes ambitions parce que c'est mon premier", j'ai découpé le film comme je l'avais visualisé dans ma tête (le modèle le plus proche était sans doute Thomas Schlamme) et j'ai mis des travellings quand je l'ai voulu (quand j'ai annoncé à Massinfect le nombre de plans à tourner et combien comprenaient un mouvement, il m'a regardé en mode "t'as trop cru" donc déjà, même si c'était lié aux contraintes de tournage plutôt qu'à une portée artistique, j'ai pas eu l'impression de revoir mes ambitions à la baisse).


Le truc stonien, c'était juste du fantasme et si j'ai pas entretenu l'idée plus longtemps que ça, c'est parce que je me suis dit justement que je me faisais suffisamment confiance pour pas avoir à dynamiter la mise en scène en mode coké pour faire vivre l'histoire.


Tu oublies que c'est pas moi qui ai réalisé ces films.


Yes. Bah avec un peu de chance, c'est en cours.


Région Rhône-Alpes, c'est quand tu veux, tu réponds.

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