Forum de FilmDeCulte

C'est pas beau de s'inscrire sous 2 pseudos...

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Delirium Tremens

oulah, et mettre cette nazerie de Sideways en avatar ? non merci...

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"Sideways", une nazerie...???

OK, j'ai compris, je retire ce que j'ai dit.

Morue.

PS: j'ai pas pigé le message de Deliruim Tremens....

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

LOL. Bon, pour sideways, je m'étais fait chier comme rarement. Dont acte.



t'inquiète, il travaille juste son personnage pour les Boza...

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beaucoup de monde reproche à aviator sa realisation trop académique. moi, ca m'a pas choqué du tout. je dirais meme le contraire. ca aurait pu etre chiant comme film, personnellement j'ai pas vu les 2h et quelque passer. c'est plutot à gang of new york que j'ai regardé ma montre, je suis resté plutot insensible à ce melange de faits historiques et de fiction.
seul reproche que je ferais au film : les scenes de vol sont parfois pas terribles, le mouvements des appareils sont plutot bizarres.
sinon, j'adore la fin.

Moi non plus, chuis pas d'accord pour qualifier Aviator de film académique.

Peut-être que finalement si je baise pas c'est parce que personne comprend ce que je dis... Je vais étudier la chose...

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Delirium Tremens

tu voulais sauter arnotte ?

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pareil... il n'y a aucune prise de risque de la part de scorsese. il s'en tient à la bio et basta. et pourquoi s'arrêter à ce point de l'histoire ? on occulte tout ce qui a suivi, sa vie d'ermite entouré de mormons, ses liens avec la mafia... bref, tout 'histoire où le mec sombre sans le côté obscur !
Quant à la mise en scène, elle est certes académique, mais aussi trop "visible", presque ostentatoire. J'aime quand la mise en scène est au service du film, et pas l'inverse.

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

au contraire, j'ai beaucoup aimé ce film car scorsese ne se limite pas à "la vie de Hughes de A à Z" et puis basta (dans ce style, j'avais vu Ray quelques jours plus tard). Il ne se concentre que sur une partie de sa vie, qui m'a personnellement beaucoup plu, étant très interessé par tout ce qui vole (merci papa). scorsese a dessiné le portrait d'un gars qui a consacré sa vie et tout ce qu'il possedait à sa passion, et qui a par la meme occasion fait avancer enormement les choses dans le domaine de l'aviation. rien que la derniere scene illustre tout çà.

quand vous parlez de biopic academique, planplan et qui ne prend pas de risques, je pense plus à Ray qu'à ce film. il aurait pu etre chiant comme la mort entre les mains d'un autre realisateur.

Tout à fait. Ray est vraiment chiant, c'est trop plan-plan.

Aviator est vraiment très personnel, bien plus qu'on ne l'imagine. Un forumeur avait écrit que c'était "l'histoire d'un personnage qui survole sa propre vie tout en réalisant ses rêves", c'est exactement ça. Scorsese revisite le genre de la biopic en donnant l'impression de survoler son sujet, mais il dresse le portrait d'un homme isolé, misanthrope, reclus sur lui-même, incapable d'avoir de vraies relations avec autrui (c'est pour cela que les scènes de couple ne débouchent sur pas grand-chose). Enfin, je devrais revoir le film pour développer tout ça, mais j'ai vraiment senti que c'était un film fiévreux derrière ses apparences de film bien leché. Tout le long du film, Scorsese s'amuse à gratter la surface lisse des choses, la folie derrière la maniaquerie. Vraiment un film passionnant.

Tout à fait d'accord pour "Aviator". Pas un chef-d'oeuvre, mais tout à fait digne de la filmo de Scorsese, et un des grands films de l'année, selon moi.

Je suis moins radical pour "Ray"... Franchement c'était pas si mal que ça. OK pour le classicisme lisse et les fautes de goût (les flash-back tramatisants...), mais le portrait de l'homme (dont je ne connaissais rien) était complet et intéressant (pour en pas dire passionnant). Et puis je ne me susi aps ennuyé également grâce aux deux atouts majeurs du film: la bande-son à tomber, et Jamie Foxx, bluffant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

oui, c'est vrai que scorsese n'aborde qu'une partie de la vie de Hughes, au temps de l'âge d'or hollywoodien, avec une maestria dans la mise en scène à couper le souffle et qui moi, me fait sentir vraiment tout petit par tant de génie. c'est un peu le problème de ce film : c'est tellement parfait, génial que ça effraie...
il y a ça qui me "gêne" et m'empêche de rentrer vraiment dans le film, de me sentir concerné mais aussi le fait, comme l'a judicieusement souligné Vimes, qu'il manque une implication personnelle de scorsese quant à la psychologie de Hughes.
les rares fois où je suis touché par le film, c'est lorsque l'on voit les choses à partir du point de vue de Hughes... hélàs, la plupart du temps, c'est un regard extérieur qui est porté sur sa vie, et c'est dommage. J'ai l'impression que scorsese n'a pas osé s'impliquer, n'a pas pris vraiment de risque, comme si la réalité brute lui faisait peur...

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

sur le côté personnel du film, il faut quand même rappeler que le projet a été porté par son ami, Leonardo Di Caprio et que Scorsese a longtemps hésité. Bien sûr on retrouve la déchéance d'un homme porté par ses rêves comme dans Raging Bull ou Casino mais je trouve pas le développement portant particulièrement la marque du cinéaste.

Enfin le coté sombre du personnage n'est même pas frôlé. Il fait de Hughes un rêveur visionnaire perclu de phobie. Rien sur le racisme du personnage, rien sur ses liens avec la mafia, rien sur sa haine du communisme.