Forum de FilmDeCulte

Oui. Pendant la scène de poursuite à Hong-kong, la BO est tellement bien qu'ils ont enlevé le son pour qu'on profite.

En cadeau, la scène la plus posée du film :

http://www.youtube.com/watch?v=NPkEIktnq5w

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Les anges gardent rien.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

le truc le plus drôle c'est le bêtisier de fin en fait.

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C'est d'un triste ! Comment tu fais quand tu veux revoir un film à l'improviste ??

J'emprunte à mes colocs, ou je télécharge. Je commencerai une collec de blu-rays quand j'aurai mon appart à moi, avec de la place, et surtout du fric...

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Lol le mec qui poste plus rien et hop.
Mais j'aime bien.

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Sérieux si y'a séance collective chez Bob je veux savoir la date, je serai à Paris fin septembre. Me souviens avoir vu le film à la télé une fois quand j'étais gamin, mais aucun souvenir du film en tant que tel. Sauf que Clavier est casse couille.

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Les techos se plaignaient aussi sur le tournage de Titanic hein...

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Comme toujours...
J'en ai un souvenir assez vague, c'est du même tonneau que L'Opération Corned Beef ?

Non c'est tout en nuances. Il ne cabotine que très rarement.

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Et est ce que Gérard met des coups de boule ?

Mieux; il met un coup de boule à MOUSS DIOUF.

Ce dernier s'en est mal remis, d’ailleurs...

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Chef d'oeuvre de la Claviersploitation, qui vient consacrer les efforts amorcés avec l'opération Corned Beef et poursuivis ensuite avec les Visiteurs, la soif de l'or et la Vengeance d'une blonde. A une époque où la carrière de Clavier était pensée comme un film de Van Damme, et alors que Depardieu aurait dû être son Tong-Po, leur confrontation prend un tour inattendu, et miraculeux : au lieu de se battre, ils choisissent de baiser.

Très vite, les deux mecs atteignent un tel niveau d'intimité que le scénario, l'intrigue, la mise en scène, les acteurs secondaires, le concept même de timing comique, tout ça en est réduit à l'état de frusques qui ne feront plus bien longtemps obstacle à leur union.

Sans déconner, vous en connaissez beaucoup vous, des films avec des chinois qui se tirent dessus, des strip-teaseuses de toutes les races et toutes les confessions, et qui choisit de s'en départir ? Un film qui débute à Hong-Kong pour s'achever à Ecouen a forcément quelque chose à dire sur le cinéma.

Si bien que finalement, la première demi-heure du film n'est que son entrée dans leur atmosphère : tout le superflu tombe en poussière, pour qu'il ne reste, comme dans Rocky 4, que deux gars sur un ring.

Et au plus fort de l'épure, chacune de leur scène ressemble à un exercice de comédie.

- Christian Clavier, Gérard Depardieu, une malle d'archives et une vieille nonne.
- Christian Clavier, Gérard Depardieu, Sainte Catherine de Sienne et le canif du commandant.
- Christian Clavier, Gérard Depardieu, une paire de loches et de Berlutti.
- Christian Clavier, Gérard Depardieu et un peintre underground (à prononcer eundeurgroundeuh, comme Yves Rénier).
- Christian Clavier, Gérard Depardieu et un Paris-Brest.
- Christian Clavier, Gérard Depardieu, et LA STELLA DE BON PAPA.
- Christian Clavier, Gérard Depardieu VS. EVIL CHRISTIAN CLAVIER & ANGEL GERARD DEPARDIEU

Avec à chaque fois le même objectif secondaire : être plus hystérique, plus syncopé, plus stressé que le montage. Qui au fond ne fait qu'épouser le jeu des comédiens, agit en onomatopée au même titre que les multiples péripéties sonores tout aussi brusques (fusillades, crissements de pneu, hurlements, grimaces)
Et quand arrive ce stade du film où tu te marres comme une baleine uniquement parce que Depardieu vient de lâcher "TA GUEULE DUCON" à son double numérique, tu réalises que quelque chose en toi a changé.

Un seul regret : ce film est le True Lies de Christian Clavier; où diable est donc passé son Last Action Hero ?

PS :



Il ne faut pas taire la performance de Laurent Gendron (ici à peine visible au dernier plan) qui, dans le rôle de Lucky, "l'ancien séminariste", manque de voler le show à chacune de ses apparitions ("piquer le métro de Pekin aux Allemands !? Mais t'es bourré-euh ?")