Forum de FilmDeCulte

Comment se débrouille Jonathan Zaccai dans le film ? Il joue le Roi Philippe.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Bien au début, moins à la fin.

Moi j'étais surtout content de retrouver Denis Menochet (Lapadite dans Inglourious Basterds).

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Je me souvenais d'une scène, dans l'une des bandes-annonces, qui n'est pas dans le film.
Je suis retourné mater quelques-unes des BAs justement, et il y a quelques autres plans aussi qui n'y sont pas.

Connaissant le goût, parfois capricieux, de Scott pour les versions longues, ça m'étonnerait pas qu'on en voit une lors de la sortie DVD/Blu-ray...moi je dis "go".

En l'état, le film dure 2h18.

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Je craignais de me retrouver face à un Robin de bois "classique" mais je rejoins Film Freak, la seule réserve que j'aurais c'est sur la fin qui manque d'ampleur mais pas de grandiloquence (les ralentis sur Crowe sortant de l'eau, hum), mais ça reste très bon, et j'imagine que la version longue rétablira quelques changements de rythme discutables en l'état.
4,5/6

Tout d'adord, je dois dire que je suis un gros fan de la version des kevin. J'aime son côté fun, cartoon qui ne se prend jamais vraiment au sérieux et j'aime son méchant "over the top " made in alan rickman. Enfin bref je prends toujours mon pied en regardant costner/freeman/rickman s'agiter en tout sens.

J'ai trouvé cette version très bien faite, très carrée, on sent qu'il y a du métier derrière et Scott sait toujours aussi bien fabriquer de belles images. Les batailles, les décors sont superbes. Malheureusement et malgré tout ça j'ai trouvé aussi le film très froid. Jamais je ne vibre pour Robin et ce qui lui arrive. La tentative d'ancrer Robin dans un contexte historique est réussie mais je trouve que cela est fait au détriment de l'humain et des persos.
L'incarnation aussi de Robin par Crowe est a mon sens ratée, il ne dégage rien d'extraordinaire et d'héroïque et je cherche encore à comprendre ce qui d'un seul coup en fait un leader suivi par tous pendant et après la bataille. De même, il n'émane rien de la relation avec Marianne.

Au final un bel écrin mais un manque criant d'émotion et de vie. Je suis donc pas vraiment convaincu par ce robin réaliste. 3/6

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Heureusement que ça se réveille sur la fin et j'aime beaucoup ce morceau de bravoure de combat dans l'eau qui alourdit les mouvements, la cavalerie sur la plage, parce que comme souvent chez Ridley Scott le côté pontifiant, solennel, un peu en mode automatique dans la narration m'ennuie prodigieusement, m'empêche de considérer les personnages que comme autre chose que des personnages qui sortent leurs petites punchlines de films d'action hollywoodien avec sa musique tintintin ou ooooooohooooooooohaaaah quand quelqu'un crève ou veut soulever les foules par le poids de ses mots, avec un côté presque guignolesque dans les seconds rôles (le nouveau roi qu'on dirait sorti de Kamelott, et même Zaccai et sa mèche qui a l'air d'avoir tourné toutes ses scènes à la suite sous le même angle de caméra).
3/6 pour le métier

J'aime Ridley Scott surtout pour ses "vieux" films, et du coup j'étais moyennement chaud en allant voir ce Robin des bois, m'attendant à un Gladiator bis.

J'ai bien aimé, en fait. Le propos est un peu facile dans son évidence, qui épingle la politique de la guerre juste autant que celle de la guerre tout court (détail que j'ai bien aimé: le débarquement qui ressemble à s'y méprendre à celui de juin 1944, parallèle osé suggérant que quand bien même la Seconde Guerre Mondiale est considérée comme une guerre juste, elle était irréductiblement dans ses motifs (le commerce, la nécessité d'une Europe démocratique) et ses conséquences (l'intrusion de la culture US) une invasion), et critique l'oppression et le mépris du peuple. En gros, le film dit: "à quoi bon l'Afghanistan, quand il y a tant de pauvreté à résorber à domicile?". Le discours sur l'émancipation du peuple et sur la fondation de notre modernité a ceci d'agaçant qu'il enfonce des portes ouvertes et ne remet pas fondamentalement en cause l'ordre établi du XXIème siècle. Car le film est ceci: un manifeste pour le modèle de démocratie libérale représentative. Bon. Soit.

Je passe aussi sur l'apologie du modèle patriarcal et en filigrane du christiannisme, dans laquelle le film fait plus que se complaire, et qui me chagrine un peu pour Ridley Scott mais qui finalement ne me surprend pas après ses films des années 2000.

Mais enfin, tout ça finalement, je l'attendais pas mal, je ne suis pas étonné, et ce sont du coup les réussites dans beaucoup d'autres choses qui font que j'aime bien le film. J'aime de base beaucoup la sensibilité poétique de Ridley Scott, qui s'est déjà manifestée avec tant de brio dans Alien, Blade Runner surtout mais aussi Gladiator, par exemple. Ici, on assiste à plusieurs belles séquences, portées par une poésie simple mais touchante, grâce au talent de Scott qui permet de l'insuffler sans trop d'ostensibilité: la scène du bal (où l'on entend la même musique que dans Barry Lyndon, yeah!), le premier et second baiser, l'approche de la bataille, la mise en scène de la royauté tantôt dans sa fragilité/fébrilité, tantôt dans sa gloire et son importance (quand dans la bataille de fin il cavale en avant dans un inespéré élan de courage et que son conseiller s'écrie "protégez le Roi", j'ai eu un frisson), même la scène de bataille dans sa globalité est en un sens assez poétique, surtout avec le combat dans l'eau, etc. Je suis notamment très séduit par le couple formé par Russell Crowe et Cate Blanchett. J'aimais déjà le premier, ours fait acteur, qui dégage une aura d'intelligence et de sensibilité remarquable, dans tous ses films. J'aimais bien la deuxième aussi, dans Benjamin Button ou Le Seigneur des Anneaux. Ici, elle fait d'un personnage archétypal une femme envoûtante. En parlant de Seigneur des Anneaux, l'incursion indésirée de ce personnage féminin dans la bataille finale m'a tout de suite fait penser à celle d'Eowyn, son allure avec le casque et l'armure est quasiment la même, sa mise à terre par l'ennemi qui a tué son père renforçant le parallèle.
D'une manière générale, les images sont souvent superbes, grâce à une belle photo, une légèreté et une grâce bienvenues dans les mouvements de caméra, un savoir-faire indéniable de Ridley Scott. La musique est très bien également. Le générique de fin est une excellente idée, même si ne comprends pas trop l'intérêt, par rapport au reste, de remontrer la scène de bataille.

Pour résumer, ça fait longtemps que j'ai fait le deuil chez Ridley Scott d'un regard politique véritablement intéressant. Ce n'est pas qu'il se trompe dans ses analyses, mais ça reste convenu et tend sur certains points vers un conservatisme trop marqué. Mais je retrouve toujours avec plaisir sa sensibilité lyrique, qui lui permet d'être un des meilleurs faiseurs d'images fortes du monde blockbusterien. Je me sens bien en phase avec la noblesse de son style, l'élégance des situations, l'écriture de ses personnages, etc., ce qui à chaque fois me rend bien plus indulgent et enthousiaste qu'avec un Cameron ou un Spielberg, par exemple.

3.5/6

très mauvais film. Ridley Scott devrais revoir l'histoire des guerres de 100 ans et Jeanne D'Arc. Il ridiculise le roi de France, sans parler de l'armée anglaise qui combattait des handicapés physiques.
Quelle honte qu'il nous véhicule !

Salut.

Tu n'as pas aimé le film parce qu'il ne respecte pas "la réalité", mais le film en lui-même tu en penses quoi ?

Et puis d'abord qui t'es ? bienvenue

Teu teu teu attends... ça se mérite la bienvenue. Lui il commence très mal.

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I think we're gonna need a helmet.

Un interview récent montre que Ridley Scott a largement arrangé l'histoire pour la rendre plus "palpitante". Tu sais le cinéma c'est pas du documentaire.

Oui, mais le documentaire c'est du cinéma.
Bref, tout ça ne veut rien dire.

Oui oui, mais tout film n'est pas forcément documentaire, c'était mon propos. BREF comme tu dis.

Hum ...

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

J'ai déjà oublié si c'est expliqué en détail ou pas mais on peut imaginer