Forum de FilmDeCulte

J'ai trouvé le sujet très classique, presque banal (et prévisible). Il rappelle un peu les drames familiaux que l'on peut retrouver dans un très bon Almodovar. Cependant ça aurait pu être bien si Coppola ne faisait pas du "cinéma intello". J'ai pas trop bien compris l'utilité du noir et blanc à part peut-être focaliser le spectateur sur les images et oublier la lenteur du scénario. De fait, le film tourne en rond pendant bien 3/4 d'heures pour se réveiller difficilement à la fin.
Il manque à ce film le petit quelque chose qui le fasse sortir de lui-même. Coppola traite la même chose pendant 2h ( ) et certains personnages restent totalement étranger: .

Cependant, les plans et les photos sont vraiment belles et visuellement ça reste un film de qualité, mais cette qualité ne sert pas forcément le film.



Je suis absolument d'accord avec ça en fait.

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http://www.flickr.com/photos/f-du-crepuscule/

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ok, elle est pour toi...

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N'écoutez pas Film Freak

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Rhaa le clip osh...

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N'écoutez pas Film Freak

Grave.

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Ouais c'est pas bon. Pour faire vite je suis d'accord avec ce qu'ont dit Tetsuo et skip, Coppola s'étend complaisamment sur un drame familial sans véritable consistance malgré les deux heures interminables. La première heure est potable, c'est même pas désagréable, mais après ça devient n'importe quoi.

Bon et puis complet plagiat du Almodovar de Tout sur ma mère, avec l'atmosphère hispanique, les personnages et la musique qui vont avec, et tout le rapport de la vie des protagonistes au théâtre.

1/6

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Je n'ai pas pensé une seule seconde à Almodovar et j'ai envie de dire qu'ici l'italo-américain poutre l'espagnol sans se forcer.

J'ai trouvé que c'était un très beau film, somptueux comme ça a été dit mais également toujours incarné et vivant, contrairement à ce qui a été aussi dit. J'étais resté froid devant "L'homme sans âge", que j'avais trouvé un peu étouffé par les bonnes intentions, et c'est tout le contraire pour "Tetro", qui m'a sincèrement beaucoup touché.

Sous la caméra de Coppola, Buenos Aires et les personnages deviennent comme intemporels ; j'ai d'ailleurs du mal au début à savoir dans quel époque on se situait. Le petit frère, très bien interprété par un acteur inconnu, ressemble à un acteur des années 50 dans style James Dean, avec sa gueule de minet et sa marinière. Le grand frère est quand à lui un personnage qui me fascinera toujours : l'artiste rebelle qui cache un lourd secret et qui erre sans but, jusqu'en Amérique Latine ... C'est un personnage archétypal, interprété de façon magistrale par Vincent Gallo comme l'aurait fait le petit Al Pacino des années 70. Cependant Coppola ne tombe cependant jamais dans le piège de l'icône sans relief. Ses proches du monde dans lequel on vit, et je me suis senti proche d'eux durant la projection, je n'ai pas eu l'impression d'avoir été tenu à distance de ce drame familial.

Je ne me suis pas senti écrasé par le dispositif noir et blanc / flashbacks en couleur, j'ai au contraire senti que Coppola ne tombait jamais dans le formalisme et que la forme soutenait toujours le fond (et vice-versa).

Une grande réussite selon moi, et Coppola redevient donc un réalisateur majeur ... Pendant que ses collègues du Nouvel Hollywood commencent sérieusement à radoter, lui a choisi de continuer à grandir aux côtés des jeunes réalisateurs d'aujourd'hui. Parfait pour en finir avec 2009 !

5/6

Je sais pas pourquoi mais ça m'a rappelé que dans une scène du film, Vincent Gallo ressemble totalement à Bob Dylan quand il était jeune: lunettes, clope à la bouche, brun, le pied contre le mur.

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http://www.flickr.com/photos/f-du-crepuscule/

Je ne m'attendais pas à une réception aussi polarisée ici.

Enfin c'est surtout une réception osefisée tant il y a peu d'avis de gens pérennes.

Pour ma part, je rejoins le camp de ceux qui se sont fait chier.

Il est intéressant de voir la soudaine résurrection de Coppola s'acter cette fois-ci avec une sorte de retour aux sources, de retour aux origines, que ce soit celles du cinéma, celles de ses débuts à lui ou bien sa propre histoire familiale. On a pas parfois en effet l'impression de voir le film d'un jeune cinéaste...mais plutôt dans ce que ça peut avoir d'un peu maladroit. C'est visiblement très personnel dans l'intrigue - le cinéaste renoue avec sa thématique du destin dynastique - mais clairement pas cuit, ça affiche ses références (y a looong extrait de film que les personnages regardent au cinéma) et les régurgite de façon grossière (l'extrait sera remaké dans une séquence onirique symbolisant la dynamique familiale des protagonistes), ça joue d'une mise en abyme élémentaire (les pièces écrites par les deux frangins)...

Le N&B numérique est très joli, conférant une certaine intemporalité au film - la soudaine irruption d'un portable à la fin m'a limite choqué - et renvoyant donc à un cinéma d'autrefois, mais ne fait qu'exacerber à quel point le similaire Rumble Fish (déjà l'histoire d'un frère cherchant à suivre dans les pas d'un autre) était autrement plus réussi et touchant. Ici, Coppola peine à incarner son drame familial et à lui donner du poids alors même qu'il lui prête une nature mythologique dans les retournements (prévisibles) de tragédie antique, et ce malgré (ou à cause?) des envolées opératiques parfois cheapos.

Gallo n'est pas mauvais et sans doute parfaitement casté vu comme le personnage est antipathique...mais devrait-il l'être? Et si Ehrenreich est bien comme d'hab, on ne s'attache jamais à sa quête. Maribel Verdu est superbe mais n'a tout de même pas grand chose à jouer à part le cliché de la latina, inexplicablement amoureuse d'un malade raté.

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